Chapitre 6

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Gun

Alors que je reluque la petite serveuse, Mady, Hugo, Lisa et Loris s'installent à table. Mady me donne un coup de pied en dessous de la table et me regarde en fonçant les sourcils. Bien sûr il fallait que ce soit elle qui me grille à mater la petite. Je fais signe à la fille de venir et je me rends compte que je ne connais pas son prénom. On va pouvoir me nommer patron de l'année après ça. Elle s'approche de nous en souriant et son regard balaye la table. Je veux la présenter aux autres mais sans son prénom je passe pour un crétin et Mady ne manque pas de le faire remarquer. Elle nous donne son prénom et Mady fais les présentations. Ophélia c'est joli et ça lui va bien je trouve. Alors qu'elle repart vers le bar je n'arrive pas à détourner les yeux de cette beauté diabolique. Mady me donne un nouveau coup de pied et me regarde en souriant. Mady se penche vers moi et chuchote.

Mais dis donc la petite serveuse aurait-elle taper dans l'œil de ce cher Gun.

Je lui fais les gros yeux et tourne mon regard vers le bar. Sara lui parle puis Ophélia part vers la réserve.

Je reviens

J'entends les garçons ricaner et je pars vers la réserve déterminer à savoir pourquoi elle est ici à travailler au lieu de l'hôpital. Elle est dos à moi et je me colle contre elle. Je la sens bloquer sa respiration à mon contact.

Alors Ophélia, que fais-tu ici au lieu de travailler à l'hôpital ?

Vous m'avez reconnu ?

Oui.

Mais comment ?

Tout d'abord ton regard mais je n'étais pas sur puis ta voix. Alors pourquoi travaille-tu ici au lieu de l'hôpital ?

Parce que quand votre fille est née j'étais en stage. Il me reste un an d'étude puis j'aurais mon diplôme enfin si je réussi. Mon ancien boulot à fermer donc il m'en fallait un nouveau et me voici. Ne pensez pas que je vous ai suivi ou un truc bizarre dans le genre c'est juste que je n'ai rien trouver d'autre et que mon appartement n'est pas très loin. Et maintenant si vous voulez bien vous reculez je dois aller travailler.

La sentir aussi tendue entre mes bras me fait rire.

Je te fais peur ?

Non, c'est juste que je trouve ça inconvenant. Vous êtes mon patron et vous avez une femme.

Sam est juste la mère de ma fille donc pas ma femme. Et pour ce qui est du fait que je suis ton patron, je pourrais te virer et le problème serais régler. Tu me plais Ophélia.

S'il vous plaît j'ai besoin de ce travail et puis même ça n'arrivera jamais.

Je sais me montrer patient quand il faut. A la fin de ton service je te raccompagne et ne discute pas c'est ton patron qui parle là.

Je suis un connard je sais mais j'ai vraiment envie de la raccompagné. Quand elle m'a presque supplié de ne pas la virer il y avait tellement de désespoir dans sa voix que j'ai envie de voir dans quel quartier elle vit. Elle semblait désespérée à l'idée de perdre son travail. Et si elle a tellement besoin de ce boulot c'est que financièrement elle a du mal. Je finis par la laissée retourner travailler et retrouve les autres à table.

Et ben c'était un coup vite fait ça, d'habitude tu dures plus longtemps.

Mady et Lisa pouffent à la remarque d'Hugo.

Je n'ai fait que lui parler rien de plus. C'est la sage-femme qui était à l'accouchement et je voulais savoir pourquoi elle travaillait ici.

Et elle a répondu à ta curiosité malsaine ?

Oui très cher Mady. Si tu veux tout savoir elle était stagiaire et il lui reste un an à faire avant d'avoir son diplôme.

Intéressant de voir que tu t'intéresses à une de tes potentiel conquête au lieu de juste les mettre dans ton lit.

C'est juste mon employée Mady même si elle est très jolie et sûrement un bon coup. Bon on est là pour fêter la nouvelle alors allons y. Ophélia !

Elle s'approche de nous super mal à l'aise et prend notre commande avant de repartir vers le bar.

Je ne sais pas ce que tu as dit ou fait mais tu nous la crisper la petite.

Je n'ai rien fait.

Mady me regarde avec un air suspicieux.

Mouai je vais faire semblant de te croire.

La soirée sera vite passée et la bonne humeur est au rendez-vous. Mady et Hugo sont aux anges de savoir que dans neuf mois un bébé arrivera dans leur famille et je suis très heureux pour eux. Ils méritent tellement le bonheur après ce qu'ils ont traversé. Alors qu'ils rentrent chez eux, je préviens le prospect que je m'occupe de raccompagner Ophélia. Il me sourit d'un sourire qui en dit long sur ses pensées et même si je ne dis pas non elle ne semble pas aussi facile que les autres. Quand elle sort enfin je lui tends mon casque et elle s'installe derrière moi. Ses bras entourent mon torse et je démarre. Elle m'indique de gestes de la main vers où je dois aller et on arrive dans le quartier le plus pourri du secteur. Elle galère vraiment visiblement. Elle me tape sur l'épaule pour que je m'arrête et j'exécute.

C'est vraiment ici que tu habites ?

Oui pourquoi ?

Ophélia ce quartier est dangereux.

Je sais mais je n'ai pas les moyens de me payer mieux.

Avec le salaire que tu toucheras au bar tu pourras vivre ailleurs.

Non je ne pourrais pas. Écoutez c'est gentil de vous inquiéter pour moi mais je gère.

Si tu le dis. Je vais t'assigner quelqu'un pour ta protection je serais plus rassuré.

Je n'ai pas besoin de protection je sais me défendre seule !

Peut-être mais tu fais partie de mes employées donc tu es protégée par le club.

Je n'ai pas besoin de votre protection, laissez-moi tranquille. Je bosse pour vous oui mais ce n'est pas une raison pour empiéter sur ma vie privée.

Elle se retourne et entre dans le bâtiment.

Putain de gonzesse bornée.

J'attends quelques minutes puis vois une lumière s'allumer au deuxième étage. Je vois sa tête à la fenêtre et décide de partir mais avant je téléphone au prospect pour qu'il la surveille mais à distance et discrètement, elle serait du genre à me castrer si elle s'en rendait compte.

Brother's of Apocalypse New-York - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant