Gun
Quand je l'ai vue danser c'est comme si mon cerveau c'était mis en off. Je me suis laissé guider par mes envies et je l'ai retrouvé. J'ai eu peur qu'elle me fuît mais visiblement je lui manque autant qu'elle me manque. Elle se déhanche contre moi et ça me rend dingue. Quand elle appuie ses fesses contre mon érection et qu'elle gémit je ne tiens plus et l'emmène derrière moi. Rappelez-moi de remercier Hugo d'avoir eu l'idée de faire quelques chambres d'hôtel dans cette boîte de nuit.
On arrive à peine dans le couloir que je ne tiens plus et la colle contre le mur. Ma bouche part à la rencontre de la sienne et c'est l'explosion en moi. Mon cœur bat la chamade et j'ai envie de plus, non j'ai besoin de plus. Je la soulève et ses jambes s'enroulent autour de moi et je me dirige vers l'ascenseur. Sa bouche ne quitte pas la mienne sauf quelques secondes pour récupérer notre souffle. Dans son regard brûle le désir et dans le mien aussi. Je pose ma bouche dans son cou à nouveau et trouve le point le plus sensible de celui-ci. Elle gémit encore une fois et il se répercute jusqu'à mon entre jambe.
Tu m'as tellement manqué.
Elle pose son doigt sur ma bouche pour que je me taise.
Ne gâche pas ce moment Gun.
Le ding de l'ascenseur nous coupe dans notre moment et toujours avec Ophélia dans mes bras je nous amène dans une chambre, la porte à peine refermée que je la colle contre et reprend possession de sa bouche.
Je finis par la déposer doucement sur le lit et remonte le long de son corps. Ses mains passent sous mon t-shirt qui disparaît rapidement et je m'attaque à la déshabillé. Une fois nue, je remonte ses jambes en déposant une traîner de bisou sur chacune d'elles avant d'arriver à son entre jambe. Je m'abreuver à sa source et ses gémissements résonnent à mes oreilles. Quand elle est happée par son premier orgasme, je l'observe dans le plaisir et elle est encore plus belle.
Je remonte le long de son corps et l'embrasse avant d'entre en elle et de retrouver mon chez moi. Je prends ses mains dans les miennes, les pose de part et d'autre de sa tête et je commence mes coups de reins nos regards ancré l'un a l'autre. C'est différent des autres fois, je ne saurais pas l'expliquer mais au lieu d'être remplis de passion et presque brutal c'est juste nous qui nous abandonnons l'un à l'autre. Au fond de moi je sais que je ne pourrais jamais la laisser partir, je le savais déjà avant mais là encore une fois je ne saurais l'expliquer c'est encore plus encré en moi.
Je la sens se resserrer et je sais qu'elle va bientôt décoller pour une deuxième fois et je ne suis pas loin non plus. J'accélère mes coups de reins toujours mon regard dans le sien et quand son organisme se déclenche le mien suis.
Je finis par me retirer et me couche à côté d'elle. Rien n'est réglé je le sais mais j'espère qu'elle ne va pas me fuir. Elle finit par se blottir contre moi et je m'endors serein et apaiser.
Ophélia
Je suis réveillée sereine et apaisée par des caresses et des baisers sur le dos qui descendent vers mes fesses. La petite douleur au ventre montre que cette nuit a été intense et vu le nombre d'orgasmes que j'ai eu c'est le cas. Je profite de ce moment de plénitude total quand mon cerveau se réveille. Et merde ! Sérieux plus jamais je ne bois de ma vie !
Je me redresse rapidement et sors du lit en emportant le drap avec moi. Je dois partir et vite. Je ne peux pas retomber dans ses bras. Je ne regarde pas vers lui, je risquerais de craquer. Il ne doit rien comprendre le pauvre. Enfin non pas le pauvre, c'est de sa faute si on en est là. Alors que je rassemble mes vêtements à la hâte, je l'entends sortir du lit quand je les enfile. Je sens sa présence dans mon dos avant qu'il me touche. Il finit par attraper mes bras et me tourne face à lui.
Ophélia calme toi c'est moi.
Je tente de me sortir de sa poigne mais il a trop de force pour moi et je sens mes larmes pointer au coin de mes yeux.
Lâche moi Gun.
Bébé...
Arrête.
Il prend mon visage dans ses mains et ne manque pas les larmes qui menacent de couler.
Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
On n'aurait pas dû faire ça, c'était une erreur.
Je ne trouve pas moi.
Tu l'as choisi elle Gun alors oui c'était une erreur.
Je prends ses mains dans les miennes et les enlève de mon visage. Une première larme coule.
J'ai choisi Tara pas Sam.
Et elles sont indissociable, tu l'as dit toi-même tu ne veux pas partager ta fille donc en choisissant Tara tu choisi Sam. Je ne t'en veux pas de choisir Tara Gun c'est normal même mais on ne peut pas continuer. C'est injuste pour Sam et pour moi. Laisse-moi tranquille maintenant s'il te plaît.
Ophélia ...
Ne dit rien s'il te plaît, c'est déjà assez dur comme ça.
Je me dépêche de sortir de la chambre sous ses appels et laisse mes larmes coulées quand je suis dans l'ascenseur.
En sortant de l'ascenseur, je me dépêche d'héler un taxi pour rentrer chez moi. Le trajet prend quelques minutes et je me dépêche de monter. La porte à peine refermée, je me laisse glisser contre et j'éclate en sanglot. Je me maudis d'avoir craquer et je me maudis d'être tombée amoureuse d'un homme qui n'est pas pour moi.
Des coups à la porte me ramène à la réalité. Je sais que c'est lui et je n'ai pas la force de le voir.
Dégage Gun !
C'est Brad.
Je me redresse et ouvre la porte. Les choses ont été mises au clair hier soir entre nous et on est amis. Quand il voit dans quel état je suis il me sert dans ses bras.
Je t'ai vu quitter la boîte et vu ta tête j'étais inquiet.
J'ai merdé Brad.
Calme-toi ce n'est rien.
Je n'ai pas le temps de répondre qu'il est décollé de moi et collé contre le mur sans que je comprenne quoi que ce soit.
VOUS LISEZ
Brother's of Apocalypse New-York - Tome 2
RomanceCe tome est l'ancienne version. Il sera réécrit dans le courant de l'année. Le résumé et la vraie couverture arriveront avant la publication de la nouvelle version.