Chapitre 20

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Gun

En rentrent, j'entends la voix d'Ophélia dans la chambre de tara. Elle semble lui raconter une histoire et je m'approche silencieusement pour entendre ce qu'elle lui raconte. Quand j'entends l'histoire je sais qu'elle parle de Tara, elle et moi. L'histoire de la dame est la sienne. Elle se souvient de moi enfin de mon cuir. Je ne sais pas si Hugo sera d'accord que je lui raconte toute l'histoire mais j'ai besoin de lui raconter et elle a le droit de savoir la vérité sur la mort de ses parents. Quand je lui dis que c'était moi l'homme qui la sortie de la maison en feu elle me regarde bizarrement et je lui tends la main pour qu'elle vienne. Je m'installe dans le canapé et l'attire à moi. J'espère juste que lui dire la vérité ne va pas la faire fuir. En trois mois elle a pris beaucoup de place en moi et je ne veux pas la perdre. Je ne dis pas que je suis amoureux, je suis presque sûr de ne pas être capable de l'être mais je tiens énormément à elle. Je pose un baiser sur sa tête avant de commencer comme pour profiter encore un peu de sa présence avant sa possible fuite.

Je vais te raconter toute l'histoire promet moi juste de ne jamais en parler sauf peut-être à Hugo. Enfin l'histoire est passée et la personne responsable morte mais on ne sait jamais.

Son regard rencontre le mien et elle hoche la tête. Je vois dans ses yeux qu'elle est sincère.

Je veux que tu sache que je ne savais pas qui tu étais quand on s'est rencontrer ou quand tu as commencé au bar. Je l'ai appris plus tard et je ne comptais pas t'en parler.

Pourquoi ?

Parce que ça va te faire du mal.

Je veux savoir Gun s'il te plaît.

D'accord. Ton père était un membre des Son's.

Ses sourcils se froncent en entendant ça.

Comme je vois tu ne le savais pas. Ton père était un des nôtres avant toutes cette histoire. A l'époque, ils étaient moins regardant sur les hommes qui entraient au club et le responsable informatique n'avait pas les moyens et les connaissances de Hack. Personnes du club ne savaient pour ta mère et toi, on savait qu'il avait une maison en dehors de la ville mais c'est tout et le père d'Hugo n'a jamais chercher à savoir plus. Ton père était quelqu'un de très secret et moi je ne le connaissais pas enfin de vue mais jamais je n'ai parler avec, Hugo non plus d'ailleurs. Quelques jours avant l'incendie, ton père nous a trahi en vendant des informations sur le club à un ennemi et la sentence est tombée. Il fallait envoyer un message fort à l'ennemi et le père d'Hugo a décidé que de brûler ton père vif quand il est dans sa maison était la bonne chose à faire. La plupart des gars enfin les anciens étaient d'accord avec ça et Hugo comme moi n'avions pas notre mot à dire. Ton père en savait trop et avait déjà vendu des informations donc c'était trop dangereux de le garder en vie. Ce soir-là, on est donc parti avec les autres vers cette maison et on a regardé le père d'Hugo mettre le feu. Quand le brasier à bien pris, il nous a ordonner à tous de partir sauf que j'avais vu une ombre à la fenêtre du haut, c'était toi. J'ai fait signe à Hugo et on n'a pas suivi le reste du convoi. Je ne voulais pas d'autre mort que ton père. Il était responsable de sa perte mais pas toi. Hugo c'est occuper de voir s'il n'y avait pas quelqu'un d'autre que toi à l'intérieur et moi je suis monté jusqu'à ta chambre en escaladant. Je t'ai fait signe de reculer et j'ai casser la fenêtre avec mon arme. Tu t'es précipité dans mes bras, on n'a pas eu le temps d'aller très loin que la maison à exploser d'où tes brûlures. Hugo et moi on en a aussi mais elles ont été recouvertes par les tatouages. Quand on a entendu les sirènes on s'est barré rapidement en te laissant là. Arriver au club, on s'en est pris plein la gueule et Hugo c'est emballé sur son père car dans son envie de vengeance il a failli tuer une innocente. Défier son père comme il l'a fait lui a valu une sacrée torgnole. On a appris le lendemain qu'il y avait aussi ta mère dans la maison. On s'est peut-être fait ramasser mais on a fait ce qui était juste à nos yeux. Je regrette juste qu'on n'ait pas réussi à sortir ta mère de la maison. Une chose bloquait la porte et Hugo n'a pas réussi à l'ouvrir. A cause du club tu es devenue orpheline, je suis désolé.

Et grâce à toi et ton courage j'ai survécu.

Sa voix est rauque à cause de ses pleurs mais je ne vois aucune once de haine, juste de la tristesse. Je la sers dans mes bras et on reste un long moment comme ça. Je lui devais la vérité et ça même si Hugo risque de m'en vouloir. Elle

finit par s'endormir d'avoir pleuré et je la porte jusque dans mon lit. Je lui enlève son jeans et ses chaussures pour qu'elle soit plus à l'aise puis me déshabille et me couche près d'elle. Je réfléchis quelques secondes à si je le dis à Hugo ou pas et décide de ne rien dire et de voir avec Ophélia demain ce qu'elle pense. Elle est sous le coup de l'émotion pour l'instant mais demain elle pourrait très bien nous détester.

Le lendemain ce sont des caresses et des baisers doux comme des plumes qui me réveillent. En ouvrant les yeux, je vois Ophélia penchée au-dessus de moi qui dépose des baiser sur mon torse, je reste immobile et silencieux en profitant de ce moment de légèreté. Elle ne semble pas m'en vouloir sinon elle se serait déjà barrée.

Quand elle remarque que je suis réveillé elle me sourit et pose sa bouche sur la mienne. Je finis par la retourner pour être au-dessus d'elle quand son réveil s'enclenche. Bon ben la partie de jambe en l'air ce sera pour plus tard. 

Brother's of Apocalypse New-York - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant