Point de vue de Brooke
Les vacances d'été se terminèrent trop rapidement à mon goût et je dus donc reprendre le rythme effréné de l'université. Il en était de même pour Denzel puisqu'après deux semaines de fermeture, le garage rouvrait ses portes.
Le premier mardi du mois de septembre, les cours de boxe redémarrèrent. Souhaitant aussi s'entraîner, Denzel me proposa d'y aller ensemble et j'acceptais avec joie.
Lorsque nous arrivâmes à proximité de la salle, nous croisâmes un membre du club avec lequel mon chéri avait l'habitude de boxer. Étant donné que je devais me changer avant mon cours, je les laissais discuter et entrais rapidement.
Je me dirigeais droit vers les vestiaires et commençais à enfiler ma tenue de sport. Je changeais mon haut et en prenant mon bas, je me rendis compte que j'avais oublié ma bouteille d'eau dans la voiture.
Je retournais dans le hall, direction la porte d'entrée et l'ouvrais d'un coup sec. Je me cognais à un torse dur et en relevant les yeux, je constatais, sans surprise, qu'il s'agissait de mon petit-ami. Je restais figée, comme hypnotisée par ses beaux yeux noirs et mon cœur se gonflait d'un amour sincère pour cet homme.
C'était exactement la même scène que le jour de notre rencontre. À l'exception que, cette fois-ci, il ne me bouscula pas, mais profita du fait que l'on soit seuls pour m'embrasser amoureusement.
« Il y a quelqu'un dans les vestiaires ? », chuchota Denzel, en me regardant intensément.
Ma bouche étant comme paralysée, je me contentais de hocher la tête négativement.
Mon chéri me saisit alors la main et me tira vers la pièce concernée. À l'intérieur, nous nous dirigeâmes vers le fond, de façon à ne pas être vu si quelqu'un devait entrer. Ayant retrouvé mes esprits, je le pris au dépourvu en l'étreignant avec envie. Il me répondit avec autant d'empressement et au fond de moi, j'espérais que personne ne nous attraperait.
« Putain, Brooke... », dit-il, contre ma bouche.
« Oui ? », réussi-je à murmurer.
Mon petit-ami recula légèrement et dit, « Je t'aime tellement », en me fixant ardemment.
Alors qu'il se rapprochait à nouveau pour m'embrasser, je posais fermement mes mains sur ses épaules et ajoutais, « Je t'aime aussi, Denzel ».
Je déplaçais mes mains sur sa nuque et il fonça sur moi, m'enlaçant avec plus de force.
Lorsque nous entendîmes la porte s'ouvrir, nous nous éloignâmes vivement l'un de l'autre et nous nous fixâmes, à la fois amusés et gênés.
« Brooke ? », dit Will.
« Oui ? », répondis-je, en sortant de ma cachette.
Il me sourit d'une drôle de façon et poursuivit, « Denzel, tu peux venir, je sais que tu es là ».
Tandis que mes yeux s'agrandirent en réalisant que nous avions été surpris, Denzel quant à lui se montra tranquillement, comme si sa présence dans les vestiaires des femmes était totalement normale.
« Salut, coach », dit-il, d'une voix enjouée.
« Olala, je me demande bien ce que je vais pouvoir faire de vous deux. Denzel, tu n'as absolument rien à faire ici », commença notre entraîneur, l'air sévère. Puis il sourit et ajouta, « La prochaine fois, soyez plus discrets », en nous gratifiant d'un clin d'œil, et il partit.
Nous nous regardâmes avec Denzel et rigolâmes face à cette scène tout à fait loufoque. Mon chéri sortit en premier et je le suivais après avoir fini de mettre ma tenue. J'avais complètement zappé ma bouteille d'eau.
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Hope
DragosteBrooke Duncan. Denzel Blake. Deux êtres éprouvés par les aléas de la vie. Tentant, chacun à leur manière, de mener l'existence qu'ils pensent mériter. N'osant, ne serait-ce qu'un peu, rêver d'une réalité meilleure, plus paisible. Et si l'espoir éta...