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« Personne ne touche à la bien aimé du tyran »



« Personne ne touche à la bien aimé du tyran »

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Le lendemain matin,
11h07.






Les funérailles sont enfin terminées.


J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps.


A tel point que j'ai cru que j'allais m'évanouir, j'ai aussi pris un paquet de Dafalgan codéine mais on va faire comme ci c'était normale.


De toute façon si je n'en prends pas je pense sérieusement que je vais tomber dans les pommes..


Nous sommes actuellement sur le chemin du retour, ma mère et moi ne nous parlons que très brièvement depuis ce matin, Aslan quand à lui est dévasté depuis les funérailles. A tel point qu'il n'a pas parlé une seule fois pendant l'enterrement.


Il se contentais de fixer le corps inerte de ma grand-mère comme pour se rendre compte qu'il ne la reverrais jamais..





Son regard est sombre, le dessous de ses yeux est remplie de cerne et son visage est pâle..





Je soupire en voyant la maison de loin.





Mon père est rentré.


Bien sûr vous vous doutez bien qu'il n'est pas venue aux funérailles se serait trop lui demander après tout. C'est pas comme ci c'était l'enterrement de sa propre mère.





La voiture s'immobilise finalement devant la maison, et nous nous retrouvons tous les trois à contempler l'entrée, comme si elle était devenue soudainement notre dernière zone de répit.





Au fond de nous, nous le savions tous. Au moment ou nous mettrons les pieds à l'intérieur, on est mort.


Les minutes passent et personne n'a bouger.


Ma mère soupire profondément avant de briser le silence.





— Rentrons, dit-elle d'une voix rauque.


Aslan et moi nous laçons un regard dépiter avant de sortir de la voiture.


Nous pénétrons dans la maison avec précaution, comme si chaque pas était une marche vers l'enfer.


L'air est chargé d'une tension palpable qui semble peser sur nos épaules. Je me sens soudainement étouffée par cette atmosphère oppressante.


Mon père est assis dans le salon, le regard fixé sur son téléphone comme à son habitude.


Il lève les yeux à notre arrivée son expression toujours aussi froide...


[He was.]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant