[He was.]

38...

« Et après une lutte acharnée, le tyran retrouva sa belle..»

Je me sens bien.

Pour la première fois depuis au moins 1 mois je me sens bien...tellement que je n'ai aucune envie d'ouvrir les yeux..

Je crois qu'on est arrivé parce que je n'entends plus le bruit du moteur. J'entends plutôt le bruit de ses pas...d'ailleurs chaque pas qu'il fait me donne encore plus envie de me laisser aller au sommeil.

Les battements réguliers de son cœur sous ma joue et la chaleur de ses bras sont tellement agréables.

Je finis tout de même par entrouvrir les yeux malgré moi, la première chose que je vois est le visage de Liam, il regarde loin devant lui comme si il était perdue dans ses pensées.

Je remarque aussi la légère ombre sous ses yeux, signe évident qu'il n'a pas dormi correctement depuis un moment, ses joues sont aussi légèrement rosés et creuse, ses cheveux retombent sur son visage et maintenant que je suis dans ses bras, je crois...qu'il à un peu maigris?..

Mon cœur se serre aussitôt à cette pensée..

Mais qu'est ce qui lui arrive?..

Je ne dis rien, je reste silencieuse, observant ses traits tandis qu'il continue à marcher. Il ne semble pas encore s'être rendu compte que je suis réveillée, et je n'ai pas du tout le courage de briser ce moment de calme.

Après un instant, il s'arrête devant des portes que je reconnais vaguement.

C'est l'ascenseur qui monte jusqu'au penthouse.

Liam tape agilement le code et colle son index contre le détecteur d'empreinte comme à son habitude.

L'ascenseur s'ouvre avec un léger "ding", et Liam entre, toujours en me portant délicatement dans ses bras.

Le silence qui nous entoure est seulement perturbé par le doux bourdonnement de l'ascenseur en mouvement. Je sens les vibrations légères sous nous, et je reste blottie contre lui, écoutant attentivement les battements réguliers de son cœur..

L'ascenseur s'arrête finalement, et les portes s'ouvrent doucement sur le couloir du penthouse. Liam sort lentement, comme s'il craignait de me déranger.  Le couloir est plongé dans une douce pénombre, seule une lampe au loin diffuse une très faible lumière.

Chaque pas qu'il fait résonne doucement contre le sol en marbre.

Il s'arrête devant la porte de notre chambre, je crois qu'il à hésité pendant un moment parce qu'il est resté planté devant au moins 1 minutes...d'une main il se décide finalement à ouvrir doucement la porte et entre.