Trente-Quatre. J'accepte.

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(Lior, Aujourd'hui ) 

Enfin un peu de temps pour nous.

Des semaines que nous ne nous sommes pas retrouvés seuls. Et je dois admettre que ça fait un bien fou.

Je n'en peux plus d'interagir avec elle par message interposé. Passer mes soirées au téléphone à espérer qu'elle ne dort pas. Parce que moi, je ne dors presque plus.

Je crois que, depuis qu'elle est revenue dans mon monde. Tout est déréglé. À chier.

Et en même temps, tout est enfin à sa place.

Je sais tout de ses journées, de son planning. Tout est étalé dans les médias. Rien ne m'échappe.

Rien n'échappe à personne. 

- Pourquoi tu t'emmerdes à choisir un film? Lui demandai-je innocemment.

Alors qu'elle laisse sa tête basculer sur l'oreiller, j'enchaine.

- On ne va pas regarder un film, c'est la télé qui va nous regarder en faire un.

Ni une ni deux, je roule sur elle et étouffe son rire entre mes lèvres. Ses joues rougissent de cette incroyable nuance de rose. Ses yeux s'illuminent de malices.

Que je l'aime putain. 

Je n'arrive pas à me lasser du gout de sa langue, de la chaleur de son corps. De l'odeur que dégage sa peau quand je la chauffe de mes mains.

De ses cris de jouissance quand je joue avec sa patience. De l'humidité qui enrobe mes doigts.

On passe notre temps à se chercher, faire l'amour. Se trouver, niquer dans tous les recoins de cette putain de chambre d'hôtel.

C'est à peine si je prends la peine d'enfiler un peignoir pour accueillir le room service.

Chaque seconde passe comme une heure. Et pourtant, tout me semble ... aller trop vite.

Je passe mes semaines à l'attendre. Le vendredi est à peine arrivé, que je me réveille le samedi matin, en me disant qu'elle repart déjà demain.

Mais aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Lincoln. Et ... aussi égoïste que ça soit ... Je suis dégouté qu'on me vole ce temps-là avec elle.

Alors avant que l'heure des au revoir ne sonne, je me perds en elle.

Son corps tremble, sue, chauffe. Tressaute ...

Je glisse mon bras sous ses reins, et nous fais chavirer.  

Je pète mon crâne quand elle bascule en arrière, prenant appui de ses mains sur mes cuisses. M'offrant une vue imprenable sur son buste, sur ses seins qui pointent de plaisir.

La voir onduler sur mes hanches ... C'est le paradis et l'enfer tout à la fois.

Dans cette position, elle prend le rythme de ses envies, le guide et décide du mien en écho. Une goutte de sueur dévale son ventre, puis meurt dans la fine pilosité de son pubis.

Je frôle à peine son clitoris du pouce, qu'elle se resserre sur moi. Si fort que j'en perds le souffle.

Je ne pourrais pas être plus en osmose avec elle ... et pourtant, je me surprends à en vouloir plus.

J'empoigne sa fesse de ma main libre puis la claque gentiment. Lui arrachant le soupir le plus délicieux, qu'il m'a été donné d'entendre.

Il n'existe plus aucune limite, on file à des années-lumière de toute la pudeur qu'on pouvait avoir.

Viens on s'haine.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant