Un contrat basé sur une fausse relation, c'était tout ce dont ils avaient besoin.
Jules n'aurait plus à assumer cette étiquette du footballeur plaisant à la première venue.
Anastasia pourrait potentiellement développer de nouveaux contacts dans le...
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- Je vais finir sourd à cause de toi.
Reprenant difficilement ma respiration, je fermais les yeux en laissant tomber ma tête sur le bois de la table et ne prenais même pas la peine de répondre à Jules. Une main sur le cœur, je tentais de reprendre mes esprits tout en cherchant une remarque de bonne répartie pour dégonfler son ego.
- Tu vas être en retard pour le taff, m'annonçait-il d'ailleurs en enlevant délicatement mes jambes nues de ses épaules avant de se relever.
- Ça va, je suis à côté, grognais-je tout en me redressant pour m'asseoir sur le bord de la table du salon de Jules. Je pourrais avoir ma culotte ?
- Je sais plus où je l'ai envoyé.
Râlant dans ma barbe, je m'affairais à repasser de la paume mon chemisier qui était totalement froissé. À la base, j'étais simplement venue chez Jules pendant ma pause du midi pour que l'on discute des photos à poster en rapport avec sa fête d'anniversaire, et on pouvait dire que ça avait légèrement dérapé.
En moins de temps que pour le dire, je m'étais retrouvée assise sur sa table avec ses doigts s'affairant à me défaire la fermeture de ma jupe, et le dos courbé sur le bois rigide du meuble.
- Satisfaite ? se moquait d'ailleurs Jules après avoir retrouvé mon sous-vêtement sur le canapé, me le mettant carrément comme si j'étais sa môme.
- Oui. Ça aurait été encore mieux si tu m'avais accueilli avec le repas.
- Je t'ai accueilli avec mieux que ça, t'es très ingrate Stassie.
Son sourire arrogant me fit rougir sous mon expression de femme dépassée, et je ne disais rien, préférant le laisser me ré-enfiler ma jupe qui gisait au sol comme une flaque d'eau. Je ne m'étais pas attendue à être la seule à passer sur le billard mais quelque part ça m'allait très bien, je n'avais clairement pas eu le temps de satisfaire également le métisse.
Pas de ma faute s'il m'avait fait languir sur la table.
- J'ai pas envie d'y aller, geignais-je en râlant comme une gamine pourrie gâtée
- C'est le travail ma reinette, t'y passeras pas.
- Ou... Je pourrais rester ici toute l'après-midi, t'en dis quoi ?
- J'en dis que j'ai pas envie que tu te fasses virer, riait Jules en balayant mes doigts qui se profilaient sous son tee-shirt. Un peu de tenue mademoiselle Lucenzo.
- Je te rappelle que tu as failli arriver en retard à ton entraînement le week-end dernier ? Et que- Oh, on est susceptible ?
Je ne pouvais m'empêcher de ricaner quand Jules tirait d'un coup sur mes cuisses pour que je me retrouve au bord de la table et le bassin collé au sien. Les souvenirs de la dernière fois semblaient l'embêter et je me faisais un malin plaisir à les lui raconter encore et encore. Pour l'anecdote, il était venu chez moi déposer un colis juste avant de partir à l'entraînement et, sans trop comprendre comment, on s'était retrouvés sous mes draps.
