c.12

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𝙰𝚗𝚊𝚜𝚝𝚊𝚜𝚒𝚊

- Et vous lui avez acheté quoi ?

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- Et vous lui avez acheté quoi ?

- Une paire de crampons.

- Comme s'il n'en avait pas déjà des dizaines.

Je levais les yeux au ciel en riant malicieusement, entraînant des râles vexés de la part de Jules. Ce soir, un de ses coéquipiers de club et d'équipe nationale, Ousmane, fêtait son anniversaire et j'y avais été conviée en tant que le +1 de monsieur Koundé. De toute façon, Ousmane faisait parti des personnes au courant de notre fausse histoire et j'avouais être chaque jour étonnée qu'il ne fasse pas de bourdes à ce sujet.

C'était si facile de déraper au décours d'une conversation et de lâcher une étourderie du style "Jules aurait dû faire comédien plutôt que mannequin" ou "Franchement, j'aurais pas tenu autant de temps comme eux".

Mais au contraire, Ousmane me prouvait que ça pouvait être quelqu'un de bien au final.

- Oh... Le monde...

La bouche grande ouverte, je croyais hallucinée en voyant le nombre de voitures garées sur le parking privé de la résidence d'Ousmane. Des véhicules de collection et d'autres plus récentes s'entassaient sur un bout de goudron et j'avais limite des étoiles dans les yeux en sortant du véhicule de Jules, que je manquais presque de tomber par terre quand ce dernier vint m'ouvrir la portière.

- Faudrait que t'arrêtes de tomber sous mon charme à chaque fois Stassie, je commence à croire que tu m'aimes plus que prévu, riait ce vieux con après m'avoir aidé à me tenir bien sur mes deux jambes.

- Oh non, je suis démasquée.

Ma plaisanterie fit sourire Jules qui plaçait respectueusement et comme à son habitude, sa main sur le bas de mon dos. Tous deux apprêtés en commun, nous avancions vers la maison qui rugissait à cause de la musique à l'intérieur. Le bas de ma robe venait lécher la peau nue de mes mollets et je faisais attention à où je mettais mes pieds pour que les talons de mes chaussures ne s'enfoncent pas dans la terre molle.

J'avais revêtu pour l'occasion une des robes que Jules m'avait acheté à un autre événement, la robe noire au dos ouvert. J'avais hésité entre celle-ci et l'autre violette, mais j'avais préféré rester sobre pour ce soir. La pourpre était vraiment pour les moments spéciaux.

- Je t'ai dit que t'étais très jolie ce soir ? me demandait d'ailleurs Jules après avoir tapé à la porte.

- Non, mais merci.

- Bien, c'est que je ne suis pas encore devenu fou.

Il fallait quelques secondes à mon cerveau pour comprendre que ce mec se foutait ouvertement de ma gueule, et au moment où je frappais l'arrière de son crâne avec sa main, la porte s'ouvrait devant nous sur une femme au carré blond.

𝘵𝘢𝘯𝘨𝘭𝘦𝘥 𝘩𝘦𝘢𝘳𝘵𝘴 - T3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant