c.13

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𝙰𝚗𝚊𝚜𝚝𝚊𝚜𝚒𝚊

𝙰𝚗𝚊𝚜𝚝𝚊𝚜𝚒𝚊

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- Isabel !

Les deux fesses posées sur ma valise, je grognais en hurlant le prénom de ma sœur, dans l'espoir qu'elle finisse enfin par me répondre.

- Isabel !

Mes appels au secours restaient sans réponse et je soupirais en tapant du pied comme une enfant, comme j'avais toujours fait depuis que ma frangine et moi étions mômes.

- Isab-

- Ça y est, ça y est, je suis là. T'arrêtes de crier au loup comme ça ?

Un petit sourire se dessinait sur le coin de mes lèvres alors qu'Isabel entrait en me dévisageant. D'un claquement de doigt, elle me faisait lever de mon bagage avant de prendre ma place et d'y mettre tout son poids pour le faire fermer. Ce que j'essayais de faire depuis déjà une bonne trentaine de minutes.

- Et voilà, qu'est-ce que tu ferais sans moi ? riait Isabel après avoir tiré la fermeture éclair jusqu'au bout.

- J'aurais été perdue.

- T'auras pris moins de vêtements ?

- Certainement pas.

Ma sœur pouffait de rire en levant les yeux au ciel avant de mettre ma valise debout et d'embrasser ma joue. Je partais déjà demain pour les Fidji avec Jules et j'avais hâte de bronzer et de ne penser à rien sur le sable de la plage. Je ne savais pas à quoi ressemblait la location, mon compagnon nous ayant laissé la surprise à l'arrivée, et j'avais déjà plein d'idées de photos à faire là-bas.

Autant vous dire que les gens allaient en avoir pour leur argent.

- Je vais m'ennuyer sans toi, boudait Isabel quand on s'asseyait côte à côte sur mon lit, sa tête posée sur le sommet de la mienne.

- Arrête, je sais que tu vas passer tout ton temps avec Hugo, tu vas encore rencontrer sa famille en plus.

- Pas pour autant que tu ne vas pas me manquer.

Je pouffais de rire lorsqu'elle enroulait ses deux bras autour de mon biceps pour se rapprocher de moi. Isabel et moi étions vraiment deux sœurs soudées, on pouvait se raconter le moindre de nos soucis et je savais pertinemment qu'elle serait toujours une oreille et une épaule pour moi.

Ma mère était par ailleurs très fière de notre relation, elle se vantait auprès de ses frères sur le fait qu'elle avait crée une famille unie et aimante, ce qui leur avait pas mal fait défaut dans leur enfance.

- Ça va aller avec Jules ?

- Oui, pourquoi ça n'irait pas ? je fronçais les sourcils en gardant mes yeux posés sur mon bureau qui était casé dans un coin de ma chambre.

𝘵𝘢𝘯𝘨𝘭𝘦𝘥 𝘩𝘦𝘢𝘳𝘵𝘴 - T3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant