Un contrat basé sur une fausse relation, c'était tout ce dont ils avaient besoin.
Jules n'aurait plus à assumer cette étiquette du footballeur plaisant à la première venue.
Anastasia pourrait potentiellement développer de nouveaux contacts dans le...
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- Lucenzo !
Levant la tête de mon ordinateur, je fronçais les sourcils après avoir cru entendre mon nom scandé dans toute la maison. Quelques secondes de répit s'écoulaient avant que la brute à l'étage ne hurle à nouveau et que je grogne en fermant rageusement mon PC portable.
- Quoi ?! criais-je à mon tour, ne voulant pas bouger du salon.
- Viens voir là !
- Tu m'as prise pour ton chien ?!
- Reinette s'il te plaît !
Un dernier souffle s'échappait de mes poumons et je finissais par monter en prenant bien soin de faire du bruit avec mes claquettes, histoire de montrer à Jules qu'il venait clairement de me déranger. En plus, il savait bien que je détestais être interrompue dans l'écriture de mon roman puisque j'avais l'impression de perdre le fil de mes idées.
Alors Jules avait intérêt à avoir une bonne raison sinon j'allais lui couper deux ou trois nattes dans son sommeil.
- C'était quoi ce truc méga urgent ? râlais-je en déboulant dans le dressing où Jules était planté.
Il ne portait qu'une serviette blanche autour des reins qu'il tenait d'une main et je me mordillais discrètement la lèvre en remarquant les gouttes d'eau qui perlaient sur la musculature de ses épaules.
Au final, il avait peut-être bien fait de m'appeler.
- Ça.
Jules me pointait du doigt un endroit et je devais me mettre à ses côtés pour me rendre compte qu'il me montrait une des cases du dressing où j'avais récemment rangé mes sous-vêtements. Un sourcil arqué, je croisais mes bras sous ma poitrine avant de regarder à nouveau le métisse à mes côtés qui semblait voir quelque chose que je n'arrivais pas à comprendre.
- Et ?
- Et ? répétait-il en me regardant comme si j'avais trois bras et jambes. Tu plaisantes ?
- Absolument pas.
- Ils sont où mes pulls qui étaient là ?!
Comme un fou sorti de l'asile, Jules attrapait dans son poing libre une dizaine de mes culottes avant de faire mine de chercher ses gros sweats qui prenaient vraiment trop de place pour si peu. C'était presque comique de le voir se mettre en rogne tout seul avec mes sous-vêtements de toutes les couleurs dans la main.
- T'as pas bientôt fini ? manquais-je de rire en posant mes paumes sur mes hanches pour dévisager mon copain.
