Un contrat basé sur une fausse relation, c'était tout ce dont ils avaient besoin.
Jules n'aurait plus à assumer cette étiquette du footballeur plaisant à la première venue.
Anastasia pourrait potentiellement développer de nouveaux contacts dans le...
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Grognant longuement contre mon oreiller, j'ouvrais un œil avant de sursauter devant une flamme qui dansait juste sous mon nez. D'un bond, je me redressais sur mon lit sous les éclats de rire d'Isabel et Lucia, et je me devais carrément de frotter mes yeux avec mes poings pour connecter mes neurones.
Le réveil en grande pompe m'avait bien secoué et je me sentais prête à affronter cette journée qui s'annonçait bien longue. Isabel m'avait expressément demandé de poser un jour de congé rien que pour ces vingt-quatre heures et je me doutais bien qu'elle avait prévu quelque chose de grand pour moi.
- Bon anniversaire sœurette, chantonnait-elle d'ailleurs en s'asseyant sur le bord du matelas, un grand sourire aux lèvres.
- Merci les filles, baillais-je lourdement avant de longuement soupirer. Je vous aime.
- Ne commence pas à être émotive, on n'est qu'au début de la journée, me réprimandait Lucia en m'enlaçant fermement. Joyeux anniversaire ma poule.
- Merci Lu'.
- Allez trêve de câlinade, t'as quinze minutes pour te préparer Anastasia.
- Pardon ?
- Ouais, on t'attend en bas dans un quart d'heure max, dépêche.
Sans plus d'information, le duo de chipies quittait ma chambre dans un regard entendu et je me retrouvais seule dans ma chambre avec un éclair au chocolat sur ma table de chevet. La flamme de la bougie dansait encore sur sa mèche et je pouffais de rire avant de souffler dessus, créant un filet de fumée qui s'étendait dans l'espace de la pièce.
Mes yeux dérivaient sur mon téléphone qui s'allumait successivement, réceptionnant des messages de la part de mes proches et amis pour mon anniversaire. Il y avait également pas mal de DM de la part de mes followers ou même de ceux de Jules, qui me souhaitaient une bonne journée et je me doutais alors que le footeux avait publié les photos que je lui avais envoyé hier.
Je savais que ce n'était pas un grand photographe alors, pour éviter qu'il recherche "Koundé femme" et qu'il fasse un screen d'un cliché sur internet, j'avais préféré lui transférer des photos qu'avaient pu prendre Carl ou Lucia durant nos sorties. Elles faisaient réelles et ça semblait suffisant pour entretenir encore un peu notre manège.
Plus que huit jours avant que nous ne redevenions de simples voisins de quartier.
- Bon, debout ma vieille, me motivais-je en posant le premier pied au sol.
Consciente des menaces d'Isabel, je m'empressais de troquer mon pyjama pour un haut sans manches rentré dans un pantalon ample. Je ne voulais pas tenter la jupe ou le jean serré au cas où les filles m'aient prévu une activité physique. Par exemple, l'année dernière elles m'avaient fait la surprise de m'emmener à Disney pour une journée et je n'avais pas réussi à tenir dans mon pantalon moulant.
