Un contrat basé sur une fausse relation, c'était tout ce dont ils avaient besoin.
Jules n'aurait plus à assumer cette étiquette du footballeur plaisant à la première venue.
Anastasia pourrait potentiellement développer de nouveaux contacts dans le...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Éteignant la lumière de la salle de bain dans la précipitation, je m'empressais d'attraper mon sac à main et mon manteau avant de littéralement dévaler les escaliers de chez moi. En bas des marches, Jules me regardait venir avec un coude posé sur la rambarde, un air agacé au visage qui me fit lever les yeux au ciel.
- Tu m'énerves, grognait-il d'ailleurs quand je me plantais devant lui, en le regardant avec des yeux larmoyant de pitié pour qu'il ne me tue pas.
- Pourquoi ?
- J'ai envie d'être énervé après toi pour toujours être en retard mais t'es tellement belle que j'y arrive pas.
- Le Beauty privilège, plaisantais-je en haussant innocemment des épaules avant de poser mes mains sur ses joues pour embrasser le bout de ses lèvres. Désolée, soufflais-je sur sa bouche en souriant intérieurement quand il saisissait ma taille entre ses mains.
- Je te déteste.
- Je sais chéri.
Jules grognait une dernière fois avant de me pincer la hanche et de me donner une tape sur la fesse pour que je m'active à aller mettre mes talons. On fêtait nos six ans de mariage ce soir et mon footballeur avait insisté pour tout préparer, de la réservation du resto au thème de nos tenues. J'étais persuadée qu'en général, les femmes ne devaient pas avoir peur d'être dans l'ombre de leur mari niveau vestimentaire mais, avec quelqu'un comme Jules dans sa vie, il fallait toujours se surpasser.
Ça m'écorchait la bouche de le dire mais ce type avait un goût inné pour la mode, à un tel point que je faisais presque tache des fois à côté de lui.
- Maman ! Trop belle !
Un sourire au visage, je laissais Naïa monter sur mes genoux juste après que j'aie fini de lacer mes talons autour de mes chevilles. Ma fille de deux ans enroulaient ses petits bras autour de ma taille avant de coller sa joue à ma poitrine en me serrant fort contre elle. J'adorais les câlins de mes enfants, ils avaient toujours une sonorité différente à mon cœur.
- Merci ma grenouille, t'es trop jolie toi aussi.
Naïa rougissait en me laissant l'embrasser longuement sur la joue et finissait par descendre de mes genoux lorsque son père arrivait. Cette gamine était vraiment une fille à papa tandis que son grand-frère était clairement le fils de sa mère. Ça nous arrivait avec Jules de se lancer mutuellement des pics à ce sujet quand on se chamaillait.
- Toi aussi trop beau papa, complimentait la métisse en entourant les genoux de Jules comme deux épaisses lianes.
- Plus que maman ? balançait l'orgueilleux en m'adressant un rictus compétitif.
