35. Nuit d'amour

13 4 0
                                    

ELINA

À peine arrivons-nous devant la porte de ma chambre que Maxime me plaque contre celle-ci et me dévore la bouche comme s'il avait attendu ça pendant des mois. Ses mains baladeuses caressent mes cuisses, un frisson de désir me parcours le corps et avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, je suis sur ses hanches, mes bras autour de sa nuque et ses mains cajolant mes fesses de façon si exquise que je ne peux m'empêcher de mordiller sa lèvre inférieure. Dans ma poitrine, mon cœur est fou, il bat si vite que ma respiration a du mal à maintenir le rythme.

— Maxime... pas ici, susurré-je en léchant son lobe d'oreille.
— T'as raison... répond-il dans le même ton.

Je dégaine la clé de ma chambre que je lui tends pour qu'il puisse la déverrouiller. Ce qu'il fait en un quart de secondes. Je n'ai pas le temps de dire ouf que mon dos est de nouveau plaqué contre la porte. Sa brutalité et son impatience me font sourire et font de mon cœur une vraie voiture de course qui tente de battre le record de vitesse. Pourtant, je me sens coupé en deux quand il casse le contact entre nos lèvres et me regarde avec tellement d'intensité que mon corps est en feu.

— Attends... tu es sûre ? me demande-t-il, prévenant. Tu es enceinte et je...

Je plaque ma main sur sa bouche pour le faire taire.

— Oui, j'en suis certaine, Maxime, fais-moi l'amour maintenant.

Il sourit contre mes doigts et repart à l'assaut de mes lèvres. Les yeux fermés, je le laisse me guider, j'ai une confiance totale en lui. Tandis qu'il se déplace pour nous diriger sans doute vers le lit, je lui retire son pull puis me bat avec les boutons de sa chemise pour la lui retirer. Pour la première fois, je découvre son torse nu. Et pour au moins la dixième fois de la soirée, je ne parviens pas à détacher mes yeux de ce léger duvet qui le rend encore plus sexy. Ma respiration s'affole, se mélange à la sienne qui prend le même chemin. Ses mains, qui sont toujours sous mes fesses, me maintiennent en équilibre. Avant qu'il ne me fasse basculer sur le matelas et qu'il me contemple de toute sa hauteur. Son regard, brûlant de désir, me détail de la tête aux pieds, mettant mon corps au garde-à-vous et mon cœur en stand-by.

— T'es tellement belle... marmonne-t-il.

Bouleversé par son aveu, je reste stoïque face à lui, mais très vite, je décide de le faire saliver avec un sourire malin au coin des lèvres. Alors, malgré mon cœur qui bat la chamade et mon corps qui le réclame, lentement, je me redresse pour retirer mes chaussures que je jette au loin. Puis, avec sensualité, je relève lentement ma longue robe le long de mes cuisses, de mes doigts tremblants. D'appréhension qu'il me découvre nue pour la première fois, mais d'impatience à l'idée de ce que nous allons faire par la suite. Nous découvrir, lui et moi, nous, avant d'unir nos corps et d'emprunter ce chemin sans retour en arrière possible. Mais je suis prête à faire ce bout de route avec lui. Parce que même si c'est encore flou dans ma tête par rapport à ce qu'il me fait ressentir, je sais que je ne veux plus être loin de lui et que ce soir, c'est lui que je veux et uniquement lui.
Je fais encore remonter ma robe, lui dévoilant cette fois ma culotte blanche en dentelle sur laquelle il lorgne avec beaucoup d'amour et de désir. Je ne peux réprimer mon sourire qui se dessine sur les lèvres. Sourire qui s'efface très vite lorsque mon ventre de femme enceinte apparaît et les quelques vergetures qui s'y trouvent. Bien que fines et presque invisibles, elles sont un gros complexe que je ne suis pas certaine de vouloir lui faire voir. Pourtant, je continue malgré tout, le cœur ratant plusieurs battements à cause de l'anxiété qui s'abat soudain sur moi. Mais je la combat avec férocité pour ne pas qu'elle vienne gâcher ce moment unique. Je m'arrête de longues secondes pour guetter sa réaction, il semble obnubilé par ce qu'il a sous les yeux, ce qui me pousse à poursuivre mon déshabillage. Cette fois, c'est ma poitrine pourvu d'un soutien-gorge blanc qui se dessine sous son regard brûlant. Dès l'instant où je jette ma robe dans un coin de ma chambre, Maxime s'abat sur moi comme un prédateur sur sa proie et alors qu'il embrasse l'intérieur de mes cuisses en m'envoyant des regards de tant à autre, ma respiration se hache et mon désir accroît. Je veux cet homme, ici et maintenant.
Les baisers dont il assaille mes cuisses font naître des frissons de plus en plus agréables sur ma peau et plus il monte pour s'approcher de mon intimité cachée encore sous mon sous-vêtement, plus mon envie s'accentue. Mon sexe se rétracte au fur et à mesure de ses assauts, pour s'humidifier ensuite. Je serre les dents et empoigner les draps dans mes poignets pour ravaler le gémissement qui souhaite sortir.

Entre nos lignesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant