•Le départ

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Alors que j'étais occupé à observer le hublot, j'ai senti quelque choses se poser sur ma main et je l'ai giflé très fort.

Ricky : Aïe !

Moi : Je pensais avoir été claire le samedi dernier. Pas de contact entre nous !

Ricky : J'suis désolé j'ai pas fais exprès saeh-jin je ne savais pas que t'avais posé ta main là.

Moi : Breeeef. Ne me dérange plus s'il te plaît.

J'ai reporté mon attention vers la magnifique vue qui s'offrait à moi. C'est vrai que je suis dure avec lui mais l'idée est qu'il me rejette avant le jour du mariage. Et puis je ne veux pas qu'il se fasse d'idée farfelue. Il me fait vraiment de la peine parce que je n'arrete pas de m'acharner sur lui et de le mener en bateau. Mais malgré tout ça, il continue à être gentil avec moi. Il me rend service alors que je n'arrête pas de le gronder et de le frapper.

Le reste du voyage s'est passé sans encombre et nous y sommes finalement arrivés. Ce pays que j'aime plus que mon propre pays natal. Là où il y'a toutes ces personnes qui comptent pour moi. Et en particulier, lui...

Pendant que nous étions en train de marcher dans l'aéroport, je me suis brusquement prise les pieds dans quelque chose et j'ai perdu mon équilibre et quelqu'un m'a rattrapé avant que je ne touche le sol.

Moi : Éloigne toi de moi Ricky.

Ricky : Mais j'voulais juste t'aider-

Moi : Et qui te dis que j'en ai besoin ?! Lâche moi tout de suite !

Il m'a lâché et j'ai commencé à m'épouster avant de continuer à tirer ma valise en marchant vers la sortie.

Je serai bien volontier pour appeler un Huber mais j'ai pas mon téléphone avec moi. Si personne n'est entré chez moi en mon absence, il doit être sur la table où je l'ai laissé avant d'avoir cette crise qui m'a presque coûté la vie.

Ricky : Et... On attend quoi ?

Moi : Que tu appel un Huber.

Ricky : Oh je vois.

Il a sorti son téléphone et a fait ce que je lui avais demandé.

Ricky : Il sera là dans 5 minutes.

Moi : Bah attendons alors.

Nous sommes restés là, avec un silence gênant en attendant nôtre taxi. Disons qu'on a pris l'habitude de ne pas se parler.

Bien sûr, fallait que ça arrive, le Huber est arrivé et nous avons embarqué nos affaires à l'arrière pour ne pas se rendre à un hôtel mais chez moi. Vu qu'il fait nuit noire, j'irai voir Chan et Felix demain. Le vol était épuisant avec cette tête de mule de Ricky qui n'arrete pas d'essayer de faire la conversation alors que moi tout ce que je voulais c'est dormir. Il n'est pas ce genre de mec qui raconte sa vie il voulait juste qu'on parle un peu comme des personnes normal et non comme des ex qui n'ont rien à se dire. J'suis vraiment trop dure avec lui mais il le faut.

Nous sommes arrivés chez moi et nous nous sommes arrêtés devant mon portail.

Ok... J'ai pas mes clés.

Ricky : Sinon... On attend quoi encore ?

Moi : Roh... Mais laisse moi réfléchir... Ah ! Je sais.

J'ai avancé vers un des murs collé à la grille et j'ai appuyé sur un bouton dissimulé avant qu'un lumière apparaisse pour scanner mes yeux et ensuite s'illuminer en vert encore une fois avant qu'une minuscule porte s'ouvre, laissant paraître des clés que j'avais préalablement laissées là au cas où. Je sais je suis une génie.

Ricky : Wow. Tu ne plaisante pas avec la sécurité toi.

Moi : Oui. Allez viens on entre.

Ce scanneur ne connais QUE mes yeux. Donc si quelqu'un d'autre essaie de refaire mon shéma, ses yeux seront aspergés de spray au poivre. Et connaissant le comportement enfantin de Ricky, ça ne me surprendrai pas que ce quelqu'un d'autre soit lui.

Moi : Ah enfaite. Si tu commet l'idiotie d'essayer de jouer avec mon scanneur, dis adieu à tes yeux.

Ricky : C'est bien que tu me prévienne. Ça veut dire que tu te soucie de moi ?

Moi : Tss... Viens m'aider au lieu de dire des conneries.

Ricky : Même pas un tout petit peu ?

Moi : Oui ! T'es content ?? Viens m'aider maintenant.

Ricky : Yes ! Je le savais.

Moi : ahrg ! VIENS M'AIDER !

Ricky : Oups désolé.

Nous avons montés les valises dans ma chambre et j'ai vite commencé à nettoyer un tout petit peu. Mes vêtements sont exactement comme je les avais laissé il y a 6 mois maintenant. Rien n'a bougé. Mon téléphone était même toujours sur la table de la cuisine.

Ricky : Je dors où moi ?

Moi : Le tapis il est bien non ?

Ricky : Ah s'il te plaît. Je ne veux pas dormir dans ce salon.

Moi : Et je peux savoir pourquoi ?!

Ricky : L'énorme portrait de ton chien pourrais me faire peur si je me réveil brusquement.

Moi : Très bien. Tu peux dormir avec moi dans ma chambre MAIS si tu t'approche à moins de 3 mètres de moi, je te tue. Je ne plaisante pas Ricky.

Ricky : Oui sa Majesté.

Moi : Bon t'as pas faim ?

Ricky : Si si. Très faim même.

Moi : Bon bah je reviens. J'vais commander.

J'ai allumé mon téléphone et une centaine de notification ont jailli. Snapchat, Twitter, Instagram et plusieurs autres réseaux. Mes comptes venaient d'exploser. Il y'avais des tonnes de photo de moi prises par différentes personne quand
J'étais aux États-Unis. Des gens qui avaient créé des comptes fan de moi et... Des rumeurs de couple.

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Je me suis réveillé en sursaut quand j'ai senti une présence près de moi. Genre vraiment très près. Quand j'ai ouvert les yeux, j'ai vu que j'étais collée à Ricky et je l'ai frappé à l'estomac, puis il est tombé Hors du lit.

Ricky : Aïe ! Purée... Qu'est-ce que j'ai fais ???

Moi : Je t'ai dis de ne pas t'approcher à moins de trois mètre de moi.

Ricky : Mais je n'ai pas bougé. C'est toi qui t'es approchée... Aïe...

Moi : T'aurais dû t'eloigner pour m'éviter.

Ricky : Bon bah... Je suis désolé alors...

Je me suis réinstallée et je me suis direct endormie.

C'est pas vrai j'suis trop méchante...

Believe in One's Dreams [Chan]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant