C'est Notre Histoire [MiTake/TakeMikey]

Chapitre 49 : Un Nouveau Chemin Inattendu

PDV Takemichi :

Le trajet de retour avec Hakkai se fit dans un calme inhabituel. D’ordinaire, on aurait discuté ou ri et discuter de tout et de rien, mais cette fois, la scène où on voyait Baji et Chifuyu restait étrangement gravée dans mon esprit. C’était un geste si intime que je ne pouvais m’empêcher d’y repenser encore et encore.

Mais il n'y avait pas que ça, je les enviait un peu. Même si j'étais avec Mikey, je savais bien qu'il y avait un truc qui bloquait quand même entre nous deux, mais je n'osais pas aborder le sujet.

Je regarda Hakkai du coin de l’œil. Lui aussi semblait perdu dans ses pensées. Finalement, je décidai de rompre le silence.

«Takemichi : On a vu la même chose, on est d'accord ?»

Hakkai tourna la tête vers moi, un petit sourire amusé apparaissant sur ses lèvres.

«Hakkai : Ouais…  ça en dit long sur leurs relations, mais c'est pas ça qui me préoccupe le plus.

Takemichi : T'es préoccuper, par quoi ?

Hakkai : Mikey !

Takemichi : Mikey...?

Hakkai : Ouais, pourquoi tu m'as pas dit que vous sortait ensemble ?»

Un peu surpris par sa question, je me mis a rire, plutôt gêné.

«Takemichi : Et bien...

Hakkai : Laisse tomber, Takemichou. Je m'en fou un peu en vrai si tu sors avec lui. Mais connaissant Mikey, il est plutôt du genre à le crier sur tout les toits que vous êtes ensemble. C'est officiel ou moins ?

Takemichi : Ah... Oui, ça l'est.»

Hakkai haussa les épaules, un sourire se dessine sur ses lèvres, et il soupira.

«Hakkai : Je capte pas, pourquoi Chifuyu à voulu faire un plan complément foireux, si c'est complètement évident ?»

Je hochai la tête, repensant à chaque interaction que j’avais pu observer entre eux. Cela faisait un moment que je m’interrogeais sur leur relation à cause des longs discours de Chifuyu sur Baji, mais cette soirée avait rendu les choses aussi claire que de l'eau de roche.

Nous arrivâmes enfin devant chez moi, et je vis que les lumières du salon étaient encore allumées. Ma mère devait m’attendre. Je me tournai vers Hakkai, levant la main pour le saluer.

«Takemichi : À demain, Hakkai. Merci de m'avoir raccompagner.

«Hakkai : Pas de souci, mec. À demain !»

Il me fit un signe de la main et continua son chemin. Quant à moi, j’ouvris doucement la porte et entrai dans la maison. Je traversa l'entrée pour saluer ma mère.

Là, dans le salon, elle était assise sur le canapé, un livre à la main. Lorsqu’elle me vit, elle posa son livre et me sourit tendrement.

«Aïko : Bonsoir, Takemichi. Ça s’est bien passé avec tes amis ?»

Je hochai la tête, retirant mes chaussures avant de m’avancer vers elle.

«Takemichi : Ouais, c’était cool. On a mangé chez Chifuyu.»

Elle sourit en m’entendant parler de ma soirée, mais je remarquai une légère tension dans son expression. Elle tapota doucement la place à côté d’elle sur le canapé.

«Aïko : Takemichi, viens t’asseoir. J’aimerais te parler de quelque chose d’important.»

Un peu hésitant, je m’installai à côté d’elle, un peu surpris par le sérieux de son ton. Habituellement, elle avait toujours une petite lueur dans ses yeux, mais cette fois, quelque chose semblait différent.

«Takemichi : Qu’est-ce qu’il y a, maman ?»

Elle prit une profonde inspiration, comme si elle rassemblait ses pensées afin de choisir les bons mots.

«Aïko : Takemichi, tu sais à quel point j’ai toujours voulu une grande famille, n’est-ce pas ? Avoir un deuxième enfant… un frère ou une sœur pour toi. Mais malheureusement, pour des raisons de santé, je ne peux plus avoir d’enfants naturellement.»

Je savais déjà tout ça. Ma mère en avait déjà parlé il y a longtemps, mais je n’avais jamais vraiment réalisé à quel point cela pouvait la touché. Je la regardai attentivement, me demandant où elle voulait en venir, même si j'avais déjà l'impression de savoir où elle voulait en venir.

«Aïko : Mais même au-delà de ça, avec la fatigue et mes nouveaux problèmes de santé à cause de l'incendie... je ne peux pas non plus gérer un bébé ou un enfant en bas âge.»

Je sentis mon cœur se serrer en l’écoutant. Ces dernières années, elle avait effectivement relevé le fait qu'elle voulait qu'on soit plus que deux dans cette maison, et même si elle ne se plaignait jamais.

«Aïko : C’est pour cela que j’ai pensé à l’adoption. Mais pas d’un bébé… d’un enfant plus âgé, peut-être. Quelqu’un qui n’a plus besoin de soins constants, mais qui pourrait bénéficier d’un foyer aimant, et d'avoir une mère pour prendre soin de lui.»

Je restai silencieux, essayant de digérer ce qu’elle venait de dire. L’idée d’adopter un enfant était quelque chose auquel je n’avais jamais pensé, encore moins si il était déjà assez grand pour se débrouiller tout seul pour certaines choses.

Mais en y réfléchissant, ça faisait sens. Ma mère n’a plus la force physique pour s’occuper d’un enfant en bas âge, mais elle a tellement d’amour à donner.

«Aïko : Je ne veux pas prendre cette décision seule, Takemichi. Si on fait ça, c’est une décision que l’on doit prendre ensemble. Ce serait un grand changement, et je veux que tu te sentes à l’aise avec cette l’idée

Takemichi : Maman...

Aïko : tu n'es pas obligé de me répondre maintenant, ou même demain. Prends ton temps.»

Je réfléchis un moment, regardant ses yeux pleins de douceur. Elle voulait tellement agrandir notre famille, et malgré ses problèmes de santé, elle restait déterminée. L’idée d’avoir un frère ou une sœur me semblait à la fois étrange et excitante. C’était un gros changement, mais je savais que si ça pouvait rendre ma mère heureuse, je serais prêt à l’accepter.

«Takemichi : Maman… si ça avait était un bébé, je n'aurai probablement pas hésité, mais là...

Aïko : Je sais, c'est pas quelque chose de facile. Tu es grand et tu es vraiment très débrouillard, j'ai parfois l'impression d'avoir un adulte plutôt qu'un adolescent.»

Elle me sourit, avec une expression mélancolique sur le visage. Plus elle me prit dans ses bras.

Alors, je la pris également dans mes bras, sentant une vague d’émotion me submerger. L’idée de l’adoption était nouvelle pour moi, et je ne savais pas quoi en penser.

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À suivre...