Chapitre 52 : Il n'en manque pas une

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PDV Takemichi :

Nous nous dirigeons tous ensemble vers la caisse, l'atmosphère légèrement plus détendue malgré les films que Makoto et Kazushi avaient choisis. Arrivés devant la caissière, je sentis mon estomac se nouer légèrement. Peut-être que tout cela n'était qu'une idée stupide, après tout.

La caissière, une femme d'une trentaine d'années avec un sourire poli, regarda d'abord les films. Elle scanna celui à la couverture sombre, puis prit la deuxième boîte en main, celle avec la couverture claire.

Elle fronça légèrement les sourcils et releva la tête vers nous.

«Caissière : Désolée, les garçons, mais ce film est réservé aux adultes. Vous ne pouvez pas le louer. »

Un silence gêné s'installa. Kazushi et Makoto échangèrent un regard avant de soupirer simultanément.

«Kazushi : Ah, on aura essayé.

Makoto : On pourra le prendre plus tard.»

Ils rigolèrent, essayant de minimiser l'embarras. La caissière, toujours avec ce sourire professionnel, passa seulement le premier film et nous rendit la boîte.

«Caissière : Celui-ci, c'est bon. Vous avez trois semaines avant de nous le rendre, es-ce que je pourrais avoir un nom pour l'enregistrer ?

Kazushi : Oui, Kazushi Yamagishi.

Caissière : Merci. Amusez-vous bien, les garçons !»

Je pris le film en main en remerciant rapidement la caissière, et nous sortîmes enfin du vidéo club. L'air frais de l'extérieur me fit un bien fou après cette scène un peu gênante. Mikey, marchant à côté de moi, sembla trouver la situation assez amusante, comme à son habitude.

«Mikey : Alors, les gars, c'était quoi votre plan pour la journée ?»

Je me retournai pour lui répondre, essayant de ne pas me laisser déconcentrer par le fait qu'il marchait toujours si près de moi, ses doigts frôlant discrètement les miens de temps à autre.

«Takemichi : Mmh, en fonction de l'heure, on avait dit qu'on avisera on verra... Mais vu qu'il est déjà midi passé, on pourrait manger un morceau avant d'aller regarder le film chez Kazushi.

Takuya : Ouais, on pourrait se poser quelque part pour manger. J'ai super faim !

Atsushi : Pas faux, je crève la dalle aussi.

Kazushi : Chez moi, ça me va ! En plus, on aura de la place pour tous le monde.»

Je hocha la tête, et tout le monde sembla d'accord avec ce plan. Mikey, quant à lui, laissa échapper un léger rire.

«Mikey : Kazushi, tu es sûr que ta mère ne va pas nous virer quand elle nous verra débarquer ?

Kazushi : Ma mère ? T'inquiète, elle est cool avec mes potes. Et puis, pour une fois qu'on ramène un numéro 1 de gang à la maison, ça va l'impressionner !»

Tout le monde se mit à rire, y compris Draken, qui garda son sourire en coin.

«Draken : Va juste falloir éviter de faire trop de conneries, alors.»

Mikey hocha la tête avec un regard faussement innocent, comme pour dire qu'il ne serait pas le responsable des "conneries" aujourd'hui.

Après quelques minutes de marche, nous arrivâmes devant la maison de Kazushi, une petite maison bien entretenue, avec un jardin devant. Kazushi poussa la porte, et nous entrâmes tous en file indienne.

Dès que nous fûmes à l'intérieur, une voix féminine retentit depuis la cuisine.

«Mère de Kazushi : Kazushi, tu es déjà rentré ?»

La mère de Kazushi sortit alors de la cuisine, essuyant ses mains sur un torchon, et ses yeux s'écarquillèrent légèrement en nous voyant tous. Mais c'est surtout Draken, avec sa grande taille et son air imposant, qui semblait avoir attiré son attention.

«Mère de Kazushi : Oula... Kazushi, je ne savais pas que tu allais ramener autant de monde. Et... wow, ce garçon est tellement grand !

Kazushi : Ouais, c'est Draken.cIls viennent tous manger ici avant qu'on regarde un film.»

Draken se gratta la tête, un peu gêné.

«Draken : Désolé de débarquer comme ça, madame.»

Elle sourit chaleureusement.

«Mère de Kazushi : Oh, ne t'inquiète pas, Draken. Ça me fait plaisir de voir Kazushi entouré de ses amis. Mais je dois avouer que tu es bien plus grand que je ne l'aurais imaginé, même si Kazushi m'avait dit que tu étais très grand.»

Kazushi rigola, sûrement de gêne. Et sa mère retourna en cuisine pour finir de préparer à manger. Nous nous installâmes alors tous dans le salon en attendant.

Il y avait un canapé, mais pas assez de place pour que tout le monde s'assoie confortablement. Kazushi chercha donc des poufs pour compenser le manque d'espace. Et il en ramena deux.

Atsushi et Takuya se glissèrent rapidement sur les poufs, pendant que Draken, Makoto et Kazushi prirent place sur le canapé. Cela laissait Mikey et moi encore debout.

Mikey balaya la pièce du regard, puis fit un petit sourire malicieux en me regardant. Il m'asseya sur le canapé à côté de Draken.

«Mikey : Takemichou, je n'ai pas la choix... je vais m'installer ici.»

Avant que je puisse réagir, Mikey s'assit carrément sur mes genoux. Je sentis la chaleur monter à mon visage, encore une fois pris par surprise par son geste audacieux. Il était là, tranquillement installé sur moi, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde.

«Takemichi : Euh, Mikey... tu es à l'aise, là ?

Mikey : Parfaitement.»

Il se retourna légèrement, croisant mon regard avec un petit sourire amusé. Et puis comme si se n'est pas assez, il prit mes mains et les plaça autour de ça taille, et enroula ses deux bras autour de mes épaules.

«Mikey : T'inquiète, je suis léger, non ?»

Je ne savais pas trop quoi répondre, mes joues rouges de gêne. Les autres ne m'anquèrent pas l'occasion pour rire de la situation.

«Makoto : Takemichi, je savais pas que tu pourrais fair craquer Mikey !

Takuya : Haha, vous êtes adorables comme ça.

Atsushi : Vous ressemblez de plus en plus à un couple, sérieusement.»

Je faillis m'étouffer en l'entendant, sentant mon cœur s'emballer encore plus. Mikey, quant à lui, resta imperturbable, un petit sourire aux lèvres.

«Mikey : Qui sais ?»

Atsushi éclata de rire, tandis que je lançai un regard désespéré à Draken, mais même lui semblait trouver la scène amusante.

«Draken : Mikey, t'as vraiment aucun respect pour ce pauvre Takemichou.

Mikey : Il survi, pas vrai Takemichou ?»

Je roulai des yeux, essayant de m'en sortir avec un sourire gêné. Mikey, toujours aussi détendu, resta confortablement installé sur mes genoux, sous les regards moqueurs de nos amis.

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À suivre...

C'est Notre Histoire [MiTake/TakeMikey]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant