Ѱ Chapitre 10

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Daelys était assise à la terrasse d'un café, décortiquant les écrits de sa mère et de la stèle qu'elle avait trouvés dans le grenier et qu'elle traduisit sans problème. Elle effleura la pierre.

« Au-delà des colonnes d'Alcide, entouré d'eau et de terre, la montagne s'élève, l'acropole fait d'ivoire, d'or, d'argent et d'orichalque, son char impose le respect. »

— Pourquoi as-tu fait ça ? siffla une voix qu'elle reconnut entre mille.

Elle releva les yeux vers les personnes qui étaient devant elle. La jeune fille remballa ses affaires et s'apprêtait à quitter le café quand il lui prit la main. À son contact, elle provoqua un petit séisme, qui fit sursauter les clients assis à la terrasse, prenant peur elle s'en alla et trouva refuge près d'un point d'eau. Circé et cette chose avaient parlé de ses dons, de leurs puissances, aussi puissants que ceux du fils de la mer.

Vous parlez d'un don, elle contrôlait l'eau et provoquait des seimes, mélanger les deux et vous obtenez la destruction de l'île d'où elle était originaire. Les nombreuses images de son peuple en train de mourir, ça son don ne pouvait pas les effacés.

— Moi aussi, quand je vais mal, je regarde l'eau, je parle à mon père. Dis une autre voix. Mais il ne répond jamais.

Il se mit à ses côtés tout en fixant le lac, ses prunelles vertes se perdirent dans l'horizon. Percy ressemblait tellement à son père biologique que s'en était effrayant, bien que son père, Atlas, ait plus de neuf mille ans de plus que lui. Ce dernier fut roi d'une île qui avait totalement disparu de la surface de la Terre, qu'il devait être mort, mais quand il eut la guerre contre la terre mère, fut ramené à la vie avec son île entière.

Les visions atroces la submergeaient chaque nuit, ressentant le sol s'ouvrir sous ses pieds, l'eau entrée dans ses poumons, elle avait beau être une descendante de Poséidon, elle n'en restait pas moins humaine. Toutes ses âmes mourantes, appelant au secours, suppliant qu'ont les épargnes, mais surtout des enfants innocents qui voyaient la mort si jeune, elle ne pouvait pas pardonner au Dieu des océans d'avoir agi de cette manière. Avait-il une bonne explication ?

La colère contrôlait son cœur et quand elle sera le poing, elle fit apparaître à la surface de l'eau un tourbillon. Percy la regarda stupéfait, lui demandant tout de même de se calmer en lui proposant de souffler un bon coup.

— Bien où allons-nous ? demanda-t-il.

Daelys se détendit et vit l'eau redevenir calme, elle tourna la tête vers Percy avec un sourire. Elle se releva et regarda ses amis puis finit par détourner le regard de honte, elle les avait quand même plantés dans un bâtiment abandonné puis dans un café.

— Quelle est notre prochaine étape ? questionna Annabeth.

— Je reviens à mes origines ! dit-elle en pointant le doigt sur l'horizon. « Au-delà des colonnes d'Alcide, entourée d'eau et de terre, la montagne s'élève. L'acropole fait d'ivoire, d'or, d'argent et d'orichalque et sur son char, il impose le respect. Les néréides au nombre de cent l'entourent. Les dix frères, enfants de Poséidon, règnent avec dignité, sur la majestueuse cité. »

— Qu'est-ce que tu viens de citer ?

Elle sortir la pierre en la montra à ses compagnons de route, Annabeth la prit sans pour autant parvenir à le déchiffrer.

(Percy Jackson/Héros de l'Olympe) La cité engloutie - Les Origines [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant