(Percy Jackson/Héros de l'Olympe) La cité engloutie - Les Origines [TERMINÉ]

Ѱ Chapitre 36

Daelys avançait vers la grande maison, courant presque, espérant que son père était enfin revenu pour la voire, après tous ce dernier n'avait pas pu l'oublier, elle qui s'était tellement démenée pour le retrouver. Elle ouvrit grand la porte, mais son sourire disparu laissant place à de la déception, devant elle se trouvait Poséidon, cependant ce n'était pas son grand-père, mais Atlas qu'elle voulait en face d'elle.

— Je sais que ce n'est pas moi que tu espérais.

La jeune fille se renfrogna, elle voulut quitter la salle de ping-pong, mais le dieu des océans en avait décidé autrement et lui ordonnant de rester avec lui. Elle ferma les yeux grommelant, énervée par sa visite inopinée à croire que son atlante de père ne voulait plus d'elle. Voilà de nouveau ce sentiment d'abandon qui revenait la hanter, elle resserra le pendentif dans sa main, à quoi bon lui donner ce présent, si c'est pour s'éloigner. Il lui avait pourtant promis de rester à ses côtés, mais c'était la faute des dieux tout ça.

— Les atlantes ont déguerpi le plancher une bonne fois, vous devez être heureux.

— Je sais que tu es en colère, mais ...

— Mais quoi ... Dit-elle en se retournant. Maintenant qu'ils sont plus sur Terre, vous allez vous débarrasser du parasite qui ne devait jamais naître.

— Je ne t'aurais pas donné ma bénédiction si je voulais te voir disparaître.

La brune ne savait plus quoi penser, ne sachant plus trouver les mots, elle partit s'asseoir sur l'une des chaises de la pièce, posant les mains sur son visage. Elle voulait seulement une famille, une véritable famille, être heureuse entourée de ceux qui lui étaient chers. Poséidon s'installa à ses côtés, la félicitant également de sa victoire. Daelys claqua sa langue en serrant les poings et dire qu'elle leur avait dit qu'elle regrettait les avoirs sauvés alors que c'était totalement faux.

— Je n'ai pas pu leur dire ! commença-t-elle en se relevant. Je ... je n'ai ...

Elle faisait les cent pas jusqu'à ce que le dieu de la mer se poste devant la princesse l'attrapant par les épaules. Daelys leva les yeux vers lui et se dégagea ne voulant aucun contact avec cet homme, même s'il lui avait donné sa bénédiction, cela ne voulait pas dire qu'elle lui pardonnait d'avoir accepté cette situation. Elle soupira en triturant de nouveau son collier, l'odeur d'iode s'émanait toujours de l'objet et un petit sourire se dessina avant d'être à nouveau interrompu par Poséidon.

— Est-ce que je peux le voir ?

Elle le détacha et lui tendit avec la crainte qu'il ne le brûle comme quand Yelena s'en était saisie, mais il n'en était rien, Poséidon effleura le pendentif avec un regard rempli de nostalgie, ça faisait bien longtemps qu'il ne l'avait pas vue, pas depuis des milliers d'années.

— Quand Yelena a voulu l'arracher, il lui a brûlé la main, alors pourquoi vous ...

— Il ne me fera, rien étant donné que c'est moi qui l'ai créé pour ... Cleito ! lâcha-t-il dans un murmure.

Daelys écarquilla les yeux, Cleito, il avait bien dit Cleito. Elle mit une main sur son menton repensant à ses cours sur la mythologie et au récit de sa mère sur l'île perdue de l'Atlantide.

Un beau jour, Poséidon, ayant perdu la bataille contre sa nièce, Athéna, afin de devenir le protecteur de la ville d'Athènes, se retrouva en possession d'une île au beau milieu de l'océan, au-delà des colonnes d'Héraclès, dans des contrées non explorées. Leucippe et Événor habitaient la plaine la plus reculer de l'île, tous deux nés de la terre, en étaient les premiers habitants. Ils engendrèrent Cleito, leurs uniques filles, quand cette dernière atteignit l'âge nubile, c'est-à-dire l'âge de se marier, et que ses parents moururent, Poséidon s'étant épris de la jeune mortelle fortifia la colline où elle demeurait, s'unissant et engendrant la race des atlantes.