(Percy Jackson/Héros de l'Olympe) La cité engloutie - Les Origines [TERMINÉ]

Ѱ Chapitre 19

Amphérès n'avait rien dit sur le pourquoi du comment, il s'était contenté de la ramener à la maisonnée, après avoir remercié Médée. Daelys était perdue, elle avait un vieux sexagénaire puis deux secondes plus tard, un atlante avait pris sa place et le pire dans tout ça, c'était son oncle, rien de plus.

Debout près de la fenêtre, elle le voyait faire des va-et-vient dans toutes les pièces de la maison, préparant quelque affaire puis elle quitta la pièce rejoignant la plage.

Depuis sa plus tendre enfance, elle a toujours aimé cet endroit, elle se sentait proche de l'océan et encore plus de l'Atlantique, à présent elle savait pourquoi.

Parcourant l'étendue de sable blanc des yeux, des souvenirs revinrent dans sa mémoire, ici même, à cette place, était apparue la toute première marque sur son bras prouvant qu'elle appartenait à l'océan.

***

Sa mère s'occupait de certains préparatifs pour son intervention, Daelys, tout juste âgé de six ans, s'était aventurée un peu trop près de l'océan. Seulement, les vagues qui déferlaient à cette époque étaient monstrueuses, jouant tranquillement dans le sable, la jeune enfant n'avait remarqué que l'eau était en crue, chatouillant ses pieds. La petite fille releva la tête, s'avançant dans l'eau.

Diogo empoigna Daelys avant qu'elle ne puisse entrer plus profondément dans l'océan, il regarda ses yeux, de simples coquilles vertes vides d'expression. Luiza arriva paniquée, enlaçant sa fille, tâtant son corps pour se rassurer qu'elle soit en vie.

— Daelys, mais qu'est-ce qui t'a pris, Querida.

— Maman. Dit-elle, reprenant peu à peu ses esprits. J'ai mal, maman.

Daelys grattait son bras qui lui piquait et Luiza leva la manche hoquetant de surprise puis regarda son grand frère. L'eau venait de marquer sa fille par la marque des atlantes.

***

— Tu es prête.

Daelys sursauta se retournant vers son oncle qui l'avait rejoint, elle se releva époussetant le sable de ses vêtements. Amphérès tendit deux flacons, expliquant que l'un empêcherait la malédiction de se propager une fois sur l'Atlantide et l'autre lui permettait de se mouvoir dans l'eau sans craindre les changements sur son corps. Elle hésitait, pas qu'elle n'avait pas confiance en lui, mais c'est plutôt à la personne à qui il avait demandé qu'elle ne fît guère confiance.

Elle le regarda dans les yeux et avala le contenu des deux fioles, regardant une dernière fois la maison de son enfance, venant de briser la promesse faite à sa mère.

« Ne va jamais dans l'océan, elle est dangereuse. Elle ne te fera jamais de cadeau. »

Rien ne se passa, aucune douleur ne parcourait son corps, la potion fonctionnait à merveille, Amphérès devant elle se retourna pour voir si elle le suivait bien. Il souriait face à la vue de sa nièce suivant du regard tous les animaux aquatiques qu'elle pouvait apercevoir, les joues les gonfler d'air qu'elle venait d'emmagasiner pour ne pas se noyer. Il s'approcha d'elle en mettant ses mains sur ses joues, relevant sa tête pour accrocher son regard.

— Laisse l'eau pénétrer.

Elle secoua la tête en signe de désapprobation, voyant s'échapper des petites bulles d'air de ses narines, si elle ouvrait la bouche, elle allait se noyer et pour sauver son père, morte, elle ne servait à rien.

— Tu n'es pas seulement une enfant d'un sang-mêlé, tu es une enfant de l'Atlantide et tu as en toi tous les dons merveilleux que recèle notre île.

Daelys ouvrit, peu à peu, la bouche, laissant l'eau s'engouffrer dans ses poumons, remplaçant l'air, et ferma les yeux pour ressentir cette sensation de bien-être. Jamais dans son existence, Daelys n'avait ressenti ça, l'eau recouvrant son corps lui assurant protection. Elle était enfin complète, comme si l'eau était l'ultime ingrédient de sa transformation. Rouvrant les yeux, elle hésitait à parler, de peur que tout ça ne soit qu'un rêve.

— On peut y aller ? demanda Amphérès.

— Oui.

Elle plaqua une main sur sa bouche, surprise. L'océan détenait encore bien des mystères, mais le fait de pouvoir parler dans l'eau, lui avait ouvert les yeux sur les doutes qu'elle avait encore.

Tous deux reprirent le chemin d'Atlantide, nageant à vitesse rapide. Elle ne savait pas, combien de temps s'était écoulé ni à combien de profondeur, elle était descendue, mais en le voyant, elle s'arrêta net, surprenant son oncle. Elle nagea beaucoup plus vite, se retrouvant devant la proue du bateau. L'épave était là depuis un siècle, la nature avait repris ses droits, le bateau n'avait plus sa splendeur passée. Elle se mit à frotter la coque faisant apparaître des lettres, CIN

— Bon sang, mais c'est ...

Amphérès s'approcha d'elle, regardant le paquebot endommagé par la nature, cette épave gâchait le paysage, Daelys mit un coup à l'épaule de son oncle

— Le RMS Titanic était le plus grand, le plus luxueux de tous les paquebots du monde enfin à cette époque.

Le drame avait fait plus de mille cinq cents morts, pourtant surnommés l'insubmersible, il avait sombré. La nature avait été la plus forte ou qui sait peut-être que Poséidon et Zeus se battaient encore ce jour-là. Et par la colère de son grand-père, le navire en avait subi les conséquences ou bien les hommes étaient devenus plus avides de savoir et voulait le mettre à l'épreuve n'ayant pas plu au dieu des océans, ce dernier l'avait coulé.

Personne ne savait la vérité, la brume avait fait croire qu'un iceberg l'avait heurtée sur tribord et c'est cette histoire était devenue la vraie cause, se propageant dans les esprits, portant la faute sur les hommes. Ni Poséidon ni Zeus ne s'étaient mouillés à l'époque et maintenant que la mythologie s'était mêlée à sa vie, l'iceberg ou les dieux, qui croire ?

Ils quittèrent le bateau, promettant à la jeune femme de venir le visiter quand tout ceci serait terminé. Les étoiles plein les yeux, ils continuèrent leurs descentes, trois mille huit cent quarante-trois mètres de profondeur Daelys savait enfin à combien ils en étaient et ce n'était pas fini.

Ils s'enfoncèrent encore bien plus profondément jusqu'à ce qu'il arrive enfin, tout était comme dans son rêve, la cité d'Atlantide s'étalait devant ses yeux. Ils étaient arrivés par le nord ou se devaient se trouver, en principe, le temple dédier à Poséidon, là où lui et sa concubine, sa grand-mère paternelle, avaient batifolé et mis au monde dix enfants.

Les petites boules incandescentes attirèrent son attention, en contrebas, ils erraient comme des fantômes répétant inlassablement les mêmes gestes.

— Ce sont les âmes des habitants de l'Atlantide.

Revivre ces heures funestes de leur mort, sentir l'eau se propager dans leur corps, ne plus pouvoir respirer, de mourir dans d'atroces souffrances et renaître pour de nouveau vivre cet instant. Daelys ne pouvait qu'avoir pitié de leurs sorts, la tristesse se lisait sur son visage jusqu'à ce qu'Amphérès ne le prenne en coupe.

— Je veux vous délivrer de cette malédiction, je veux que ces âmes en perdition puissent vivre en paix.

— Je n'attendais pas moins de ma nièce. Susurra l'atlante.

***

Édit du 01/01/2019 : Chapitre relu et modifié.

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Bonjour mes petits loups

Pour en revenir à ce chapitre, je place l'Atlantide dans l'Atlantique. Peut être que l'île est là ou peut être pas, mais pour le bien de cette histoire, c'est la que je la vois. 

Pour certaine scène de mes chapitres, c'est du totalement improvisé, le RMS Titanic, pour celle qui le savent à vraiment exister, couler en 1912 il gît à 3843 mètres dans les profondeurs de l'océan Atlantique. James Cameron a juste repris l'histoire du naufrage du bateau. 

J'ai modifié la vérité en ajoutant la sauce Mythologie, et puis grâce à la brume, l'iceberg est plus plausible. 

Bref trêve de bavardage,

Je vais continuer d'écrire. 

J'ai aussi une bonne nouvelle, pour moi, évidement, je reprends mes études et je passe par correspondance, le CAP petite enfance avec le concours d'ATSEM.

Diane.