(Percy Jackson/Héros de l'Olympe) La cité engloutie - Les Origines [TERMINÉ]

Ѱ Chapitre 33

Atlas faisait face au regard dur de Luiza, tandis que Diogo le regardait avec compassion pour la scène qui allait se passer. La mère de Daelys fulminait sur place, elle venait de voir son unique enfant être blessé alors que la colonie ne faisait rien pour l'aider. La main de la mère de famille partit instinctivement contre la joue de l'homme qu'elle aimait et ce dernier fut surpris par sa force que son visage fit un quart de tour vers la droite et il resta ainsi pendant une trentaine de secondes les yeux clos sachant pertinemment que c'était ses instincts de mère qui parlait.

— Et vous aussi, vous en méritez tout autant ! hurla Luiza derrière Atlas.

— Luiza ... Murmura le roi.

— Oh non Atlas, pas de Luiza qui tienne ! cria la jeune femme.

L'archéologue hurlait de plus en plus percutant de sa main le torse d'Atlas tandis que ce dernier les subissait ne pouvant rien faire face à ses larmes de colère.

— Tu devais protéger notre fille, tu devais l'empêcher de se faire blesser, mais tu es resté debout à ne rien faire.

— Elle nous en a empêchés, Daelys m'en a empêché, je m'en veux de ne pas avoir pu l'aider, plus que ça, Luiza. Se défendit l'atlante.

Luiza posa sa tête sur son torse ne voulant pas assimiler sa réponse, murmurant des non à peine audibles alors que le roi entoura son dos de ses bras, tentant de calmer les pleure qui la prenait.

— Tout ça pour une bataille qui n'est pas la sienne. Elle ne devrait pas, à seize ans, se battre sans penser à sa vie, sans penser à son futur.

Sur ce point, la mère de famille n'avait pas tort, l'adolescente de seize ne devait pas être dans cette histoire et pourtant elle était impliquée et c'était son destin. Une prophétie avait été énoncée et elle devait y faire face. Atlas glissa les doigts dans ses cheveux bruns, humant l'odeur d'agrume qui y emmenait, cette odeur lui avait tant manqué, il prit délicatement son visage entre ses mains regarda la jeune femme.

— Je veux voir ma fille.

— Luiza, tu sais très bien que c'est impossible.

— Rien n'est impossible quand on est une mère. Gronda la jeune femme en se détachant de son emprise.

L'aînée ordonna aux frères de repartir vers la colonie et Luiza demanda à Diogo de retourner à la maison puis les parents de Daelys se rendirent par le biais de la forêt. Ils arrivèrent devant le pin de Thalia où le dragon Pelé y gardait la toison puis devant la porte de la colonie, écarquillant les yeux voyant à travers la barrière de protection. Les bâtiments de style grec qui composaient la colonie, le jardin de fraise bien fraîche, la grande maison juste à côté.

Atlas pénétra dans les lieux sans aucun effort puis laissa quelques minutes la mère de famille pour parler à Chiron, prévenue par Amphérès qui était retourné dans son fauteuil roulant pour ne pas choquer l'archéologue, jetant des regards furtifs derrière le souverain qui tentait de plaider la défense de Luiza. Un grondement de tonnerre déchira, le ciel secoua la colonie faisant s'arrêter tous les pensionnaires qui regardèrent vers la barrière magique.

Atlas en sortit et tendit la main vers elle, la saisissant puis la fit pénétrer dans les lieux et s'approcha de monsieur Brunner.

— Ravis de rencontrer l'un des instructeurs de Daelys. Salua Luiza, qui accepta la main tendue de Mr Brunner.

— Je suis ravie de vous rencontrer moi aussi. Répondit-il, à son tour.

— Daelys m'a parlé de vous et votre forme originelle.