(Percy Jackson/Héros de l'Olympe) La cité engloutie - Les Origines [TERMINÉ]

Ѱ Chapitre 38

Daelys était allongée dans son lit, il était à peine huit heures du matin, quand elle se réveilla doucement. Elle était revenue chez elle depuis déjà une semaine, la rencontre fortuite avec sa grand-mère et sa proposition l'avait hantée toutes les nuits depuis son retour sur le sol américain.

La princesse se leva et sortit de sa chambre se dirigeant dans la cuisine pour prendre son petit déjeuner. Accoudé au bar, Diogo tendit la tasse de café quand sa nièce passa devant lui. Daelys le remercia et tournoya la cuillère qu'elle déposa sur la soucoupe et souffla pour le refroidir, avant d'en boire une gorgée. Diogo souriait la voyant faire, sa nièce avait tout de ses parents, mais beaucoup plus de son père, ils avaient les mêmes gestes, les mêmes manières.

— Quoi !

— Oh rien princesse, c'est juste que tu ressembles à ton père. Dis Diogo.

Daelys grogna en lançant un regard noir au trentenaire, car pour le moment elle ne voulait pas en entendre parler ni de son père ni de ses oncles. L'adolescente avait une décision à prendre et elle ne savait pas quoi faire, accepter ou refuser, mais elle devait bien choisir.

— Qu'est-ce que je dois faire ?

— Fait ce qui te semble juste, ma puce, mais faut aussi que tu penses à eux et pas seulement à toi.

— C'est exactement ce que maman m'a dit, elle soupira ; tu lui diras que je suis dans le grenier, j'ai besoin de faire des recherches. Lâcha-t-elle.

Elle but son café, mit la tasse dans l'évier et prit le paquet de gâteau des mains de son oncle en lui laissant un baiser sur la joue au passage. Daelys se retourna et tira la langue quand Diogo lâcha un cri de protestation puis elle monta l'escalier de bois qui menait vers la caverne d'Ali Baba.

Tout était à sa place rien n'avait bougé, la princesse s'installa au bureau en bois et feuilleta tous les papiers, les rapports que sa mère avait rapportés de ses expéditions, toutes les gravures, les textes relatant les exploits des atlantes elle pouvait lire parfaitement certains textes photocopiés sur des feuilles volantes. L'archéologue avait mis la main sur tellement de preuve de l'existence des Atlantes qu'elle aurait pu mener à une nouvelle expédition sous-marine.

La sonnette avait retenti, mais elle ne descendit pas trop concentrée sur ce qu'elle avait devant elle. Involontairement elle toucha son poignet, mais aucun bracelet à breloques n'y était, il était vrai qu'elle l'avait laissé là-bas.

***

Diogo se dirigea vers la porte, mais dès que celle-ci fut ouverte, il voulut la refermer aussitôt, n'ayant aucune envie de voir cet homme, après tout il venait de mentir à sa petite princesse. Diogo allait s'exprimer, mais la voix fluette de sa petite sœur l'interrompra dans son élan.

— Vous n'en avez pas assez fait ? grogna l'archéologue. Si vous êtes venues de la part d'Atlas pour la blesser un peu plus, dites-lui qu'il peut aller se faire voir.

Diogo était impressionné par cette force de caractère dont avait hérité sa nièce, cependant le regard suppliant d'un des rois de l'Atlantide, la fit réfléchir.

— Essayer toujours ? soupira la mère de famille.

— Merci ...