(Percy Jackson/Héros de l'Olympe) La cité engloutie - Les Origines [TERMINÉ]

Ѱ Chapitre 23

Ils nagèrent depuis quelques heures maintenant sans dévier de leur trajectoire, quand ils furent dans la baie de Newark puis elle se dirigea vers la rivière Passaic pour enfin sortit de l'eau suivie de sa famille, rejoignant la terre ferme discrètement.

— On est arrivé ? demanda Azaès.

Daelys soupira voyant l'impatience de son oncle, elle l'informa qu'elle devait retourner quelque part avant d'aller à la colonie, elle devait retourner chez elle. Après quelques minutes de marche dans les rues du quartier North Ironbound, arrivant dans le quartier portugais, elle s'arrêta une fois devant un garage, voyant son oncle s'affairer à réparer une voiture. Daelys baissa le regard puis reprit sa route vers sa maison, voulant oublier tous les mauvais souvenirs liés à son autre famille quand elle arriva devant sa maison, elle fut surprise de voir une voiture garée devant.

Elle était enfin de retour à la maison, oubliant ses oncles et son père et en l'espace d'une seconde, Daelys se mit à courir vers la maison. La jeune fille traversa la route quand une voiture lui klaxonna, le conducteur pesta sur elle, mais n'y prêta pas attention et se dirigea vers la porte d'entrée qu'elle ouvrit avec fracas. Daelys se précipita dans le salon, oubliant le désordre que les monstres mythologiques avaient semé.

— Maman ! lâcha-t-elle.

La mère de famille se retourna sur elle et un sourire jovial vint illuminer son visage puis elle ouvrit les bras pour qu'elle s'y engouffre, ce que Daelys fit sans rechigner, oubliant tout ce qu'il y avait autour d'elle, mais aussi de la pression monstre qui pesait sur ses épaules d'adolescente.

— Comme tu m'as manqué ma petite maman. Murmura-t-elle.

— Toi aussi Querida, comme tu as grandi. Dis, Luiza en posa une main sur sa joue.

Le regard de Luiza la scruta et glissa vers son cou, passant ses doigts sur les écailles vertes qui s'étaient étendues.

— Tu es rentré dans l'océan ! s'inquiéta la brune.

— Je sais que tu vas être en colère, mais je le devais, c'est ... Essaya Daelys. Maman, je dois te dire quelque chose, J-je ...

— Tu ?

Elle sortit des bras réconfortants de sa génitrice pour aller dehors tandis que l'archéologue patientait dans le salon puis vit sa fille entrer en compagnie d'hommes plus âgés. Luiza demanda ce que ça signifiait, pourquoi autant d'hommes d'âge mûr tournaient autour de sa fille, avant de bloquer sur l'un deux.

— Que, Daelys qu'est-ce que tu as fait ?

— Maman ne t'énerve pas d'accord, si je suis allé dans l'océan, c'est pour eux.

— Ne me dit pas que ... ? commença-t-elle en laissant sa phrase en suspens.

Daelys grimaça et acquiesça doucement puis elle se décala le laissant apparaître devant les yeux écarquillés de sa mère. Sous le choc de le voir réapparaître après plus d'une dizaine d'années d'absence, Luiza avança rapidement puis gifla Atlas de toutes ses forces. Surpris par ce geste, la tête de l'atlante fit un quart de tour vers la droite tandis que le cœur de la portugaise battait à tous rompre, revivant les épreuves qui l'avaient conduit jusqu'à aujourd'hui. Une autre personne entra dans la pièce, avant de se sentir projetée au sol par un poids bien reconnaissable.

— Les femmes de nos jours ne savent plus se tenir ! s'exclama Azaès.

— Les femmes de nos jours ne sont plus soumises. Riposta Luiza en toisant le frère d'Atlas du regard.

Daelys et Diogo se regardèrent dans les yeux et se levèrent d'un bon, quand Luiza s'énervait, il ne fallait pas être dans les parages. Diogo prit sa sœur par les épaules et la jeune fille s'interposa entre l'atlante et sa mère quand un grognement perça le silence de la maison.