(Je tiens a vous preciser que se n'ai pas moi qui et ecris cette chronique. j'espère qu'elle vous plaira ☺) 1.
Je tenais à vous raconter mon histoire. Mon étrange et terrible histoire. Je suppose que le titre doit vous laisser de marbre.
« Ils me traitent de beurette à khel, pourtant on a tout fait dans le hlel ».
Je crois qu'à ce niveau là, je pouvait pas trouver un meilleur titre.
Qui sont ces « Ils » ? Toutes ces personnes qui parlent sans savoir. Tout ces gens qui tirent des conclusion rien qu'en te voyant. Toutes ces personnes qui s'amusent à faire des pages qui ont pour nom « Beurettes à khel ». Toutes ces personnes ont détruit ma vie.
En écrivant cette chronique, je sais pertinemment que beaucoup vont m'insulter, me juger. Mais sah ? J'en est rien à foutre, j'veux faire passer un message, et même si certain(e)s ne prendrons pas la peine de poursuivre leur lecture, j'espère pouvoir atteindre le peu de gens qui liront.
« Quand on parle de racisme, la première pensé se dirige vers Marine LePen, pourtant le vrai racisme vient d'Afrique »
'Faut vraiment que vous arrêtiez ces nationalisme. Personne est supérieur, personne est inférieur. Et c'est pas parce qu'on revendique nos origines, qu'on est les seuls d'être fières de l'à où on vient.
**.
Tout d'abord je vais me présentez. Je m'appelle Sarah, j'ai 20 ans et je suis française d'origine algérienne. C'est la seule chose à savoir.
J'ai un grand frère : Mourad 23 ans
Et une petite sœur : Siham 16 ansSinon, mes parents sont tout les deux vivants. Al hamdoullilah
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... : Laury, table 5
Elle viens vers moi complètement affolée.
Laury : Sarah, Sarah, j'ten supplie va servir la table 5.
Moi : Heu... Pourquoi ça ?Je regarde la baie vitrée et voie qu'à la table 5 se trouve des gars. À première vue, c'était des gars de cité.
Moi : Tu pense qu'il vont t'bouffer oulà ?
Laury : Nan, mais.. je enfin.
Moi : Azy, ta gueule.Elle m'énerve cette fille, elle se sent grave supérieur face au gens de cité. Je m'avance vers cette table et fait ce que j'ai à faire.
Moi : Puis-je prendre votre commande ?
Ils étaient 3. 2 au type arabe et un renoie. Un des deux arabes me regarde, enfin me scrute.
Lui : Toi, j'suis sur, t'es une arabia
Moi : -rire- Ouais
Lui : Saha, c'est bien wallah, deviens pas une de ces pute qu'on voit dans les caves.
Moi : Heu... d'accord.Je savais pas pourquoi il me disais tout ça, c'était très étrange. Mais pendant tout ce dialogues, je voyais que le renoie me fixais. Ce genre de truc ça m'gênes vraiment en vrai, mais bon, je laisse passée, c'est pas comme si je l'es reverrai. Je finis par prendre leurs commandes et retourne en cuisine. Laury s'avance vers moi et me dit :
Laury : Alors, on à draguée ?
Moi : Mais vire de là toi, croit pas que j'suis comme toi aussi.
Laury : Allez arrête de faire la Sainte-Nitouche avec moi, tu crois que j'ai pas vu comment le black te regardai ?
Moi : Hessoul Laury ferme là, s'teuplait.
Laury : Hmm... Tu cache bien ton jeu en tout cas.Sur ces mots, elle s'en va. Cette fille elle m'énerve c'est un truc de ouf ! Le chef me dit que les commandes sont prêtes alors je les prends et les emmène à la table 5. Le gars qui m'a parler tout à l'heure me dit merci et je repart.
***.
Je finit enfin mon service et dit au-revoir à tout le monde. Je descends en bas et me change, puis je me dirige vers mon casier et y mets mon bleu de travail.
Quand je sort dehors, je me dirige vers ma voiture quand j'entends :
« RE »
J'ai sursauté comme une malade. Je ressentais cette chaleur sur ma nuque. Mais les gens c'est vraiment des malades. Je me retourne brusquement et je vois un homme. Un black. Je reconnais celui de la table que j'ai servie en début de soirée.
Lui : J'suis cheum ?
Moi : Heu.. nan, mais... je m'attendais pas à... hessoul, salamJ'allais ouvrir ma portière quand il pose sa main sur ma portière, ceux qui m'empêche de l'ouvrir.
Moi : Heu.. oui ?
Lui : Tu part pas tant que j'ai pas ton nom.
Moi : Pourquoi tu...
Lui : J'veux c'est tout. Alors comment tu t'appelle ?J'hésite quelques secondes, mais j'me dit qu'au finale, j'ai rien à perdre.
Moi : Sarah
Lui : -sourire- C'est bon tu peut y aller.
Moi : MerciIl se pousse un peu et je démarre. C'est étrange mais... je me mets à sourire. Sûrement parce que cette scène était plus que bizarre, ouais, ça doit être ça.
***.
Je rentre chez moi et je vois les teneurs de murs, je l'es calcules pas plus que ça et monte les escaliers. Arrivée chez moi, l'introduit la clés dans la porte et l'ouvre.
Je vois ma mère dans la cuisine.
Moi : Salam, maman
Elle : Ah benthi, t'es rentrée.
Moi : Ouais, mais j'suis crevée ! Il est où le reste de la famille ?
Elle : Ton père dort. Ton frère est quelque part en France et ta sœur est dans sa chambre.
Moi : -rire- Quelques part en France ?
Elle : Wallah. Je sais plus quoi faire de lui.
Moi : T'inquiète.Je lui fait un bisou et je m'en vais dans ma chambre, je me change direct et me mets en djellaba.