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Je rentre chez moi quand cette pression refait surface la je peux plus tenir sans m'en rendre compte mes larmes coulent. Je me redresse en appuyant une main sur mon ventre, une autre sur sur le mur afin de maintenir un appuie. Je vois Mourad se précipiter vers moi.

Mourad : Oh, il t'arrive quoi Sarah ?
Moi : J'ai mal...

C'est à peine si j'arrivais à me parler ça me tuai mais un truc de malade. Je sens du mouvements autour de moi. Mais tout mes gestes, tout mes sens, et tout mon mon esprits est centrée sur cette douleur. J'arrive pas à comprendre ce qui m'arrive. Je sens qu'on me porte, cette position couché m'apaise un peu, ce qui fait que je reprends tout à coup conscience de la situation. Je regarde autour de moi et je vois qu'on est dans mon hall, je suis entrain de descendre dans les bras de Mourad.

Moi : Qu'est-ce qui s'passe ? On va où ?
Mourad : Chuut, t'inquiète on bouge à l'hosto.
Moi : Quoi ? NON.

Cette douleur revient et revient en force, sah j'ai aucunes idée de la manières dont mes larmes coulent.

Mourad : Arrête de crier zeubi tu vois bien que c'est ça qui te fait mal.

Je ne réponds pas, par peur d'avoir mal. Et arrivant aux rez-de-chaussée je croise tout les teneurs de mur. Oh nan ! La c'est vraiment la honte, même pire que la honte. Il ouvre la porte à Mourad qui se dirige en vitesse vers sa voiture et l'ouvre. Il m'allonge à l'arrière et démarre en rapidement. À force de lamentation je n'avais pratiquement plus de force.

Moi : Où tu m'emmène ?
Mourad : À l'hosto
Moi : Non, Mourad hafek, j'vais bien, j'ai mal nul part j'suis en forme.
Mourad : Zeubi t'as 20 ans, grandi un peu, tu va avoir peur de l'hôpital longtemps ?
Moi : Mais steuplait wallah, je ferait tout ce que tu voudras.

Chacun ses phobies hyn, lol.

Yemma : Tait toi hmara, j'tavais dit de prendre des médicaments.

Je remarque qu'il y a ma mère dans la voiture.

Je ne réponds pas sah, j'avait trop mal je bouger dans tout les sens.

Mourad : On est arrivées.

Je vois Mourad enlever le contact et la le stresse monte. J'veux pas rentrer dans cette établissement. Tellement que j'ai peur que je pense même plus à mes douleurs. Mourad me reporte et me rentre à l'intérieur de l'hôpital. Après quelques temps on m'installe dans une chambre. Je regarde de partout, j'ai trop peur qu'il se passe un truc. On me pose des fils étrange sur la peau à l'aide d'un bout de sparadra et quand il demande à ma mère et à mon frère de sortir, c'est la panique. Mais je fait comme ci de rien n'était et affiche mon plus beau sourire. Un homme entre quelques temps et me dit :

Lui : Bonjour madame *** c'est ça ?

Je hoche la tête. Je suppose que c'est un médecin étant donnée qui portais un blouse blanche. Je le vois écrire sur un bloc dont il était muni et continue à me poser des questions.

Lui : Votre mère m'a glisser que vous ressentiez ces douleurs depuis quelques temps.
Moi : Ouais
Lui : Combien, environ ?
Moi : Byn 1 ou 2 semaines
Lui : D'accord. Hé bien nous allons procéder à des examens.
Moi : Bien sur.

Il me fait passer quelques examens « de routine » enfin c'est ce c'qu'il dit. Il sort et fait place à ma mère mon frère ainsi que ma sœur et mon père. Saha...

Baba : Tu va bien benthi ?
Moi : Mais oui, tqt baba

On continue de parler ça fait plaisir de voir qu'on s'inquiète pour moi. J'me sentait fraîche mdrr. Le médecin revient.

Mourad : Alors il s'passe quoi en elle monsieur ?

(K.O cette phrase elle m'a tellement choquée)

Médecin : Et bien après avoir procéder à plusieurs examens, nous avons détecter chez votre fiancée...
Moi : Sa quoi ?
Mourad : Starfoullah
Siham : Beurkk, tu t'imagine ?
Yemma : Fermez là.

Le médecin racle la gorge et continue.

Médecin : Enfin chez mademoiselle *** qu'elle était atteinte d'un appendicite.

Appendicite ? C'est ce que Souleymane il avait dit en plus. Nan mais, attends qui dit appendicite dit opération et qui dit opération dit mort pour cause de crise cardiaque. Nan, c'est mort, mort de chez mort.

Moi : Nan mais attends, ça veut dire faut que j'me fasses opérer ?
Médecin : Oui bien-sur
Moi : Mais ...ya pas un autre truc zerhma des médicament ou même un vaccin.
Médecin : Nan, il s'agit de retirer l'appendice de votre organisme.

J'ai eu chaud d'un coup nan, j'peux pas j'vais pas y arriver, limite j'préfere un vaccin à une opération. Je commence sérieusement à stresser là.

Mourad : Téma comment elle s'pisse dessus miskina.

Le gars il me fait encore plus stresser saha la solidarité.

*****. Je vais passer quelques jours. J'avais passer mon opération, tout c'était bien passer al hamdoullilah a part cette grosse cicatrice en bas du ventre, en sah j'avais envie de pleurer quand je l'ai vu. Quant à Mourad il à enfin khtob Nour, j'pouvais malheureusement pas être là, pacque je me remettais de mon opération mais en vrai j'étais contente ENFIN j'ai envie de dire. Il avait l'air tellement heureux quand il est rentrée, ça m'a fait chaud au cœur.

Aujourd'hui. En allant au boulot, je vois mes collègues en particulier Laury -' Ça fait longtemps qu'on s'est pas parler étant donnée que j'ai reprit le boulot aujourd'hui.

Laury : Salut poulette
Moi : Ça va ?
Laury : Ouais et toi, tu va mieux ?
Moi : Ouais merci de demander.

Bon elle à l'air plutôt zen aujourd'hui, ça-va, enfin...

Laury : Enfaîte j'ai dit à ton gars {Souleymane} que tu t'était faîtes opérer. T'es bête tu lui à pas dit.
Moi : T'as dit quoi ?
Laury : Ouais, il avait l'air mal le pauvre, j'savais pas que j'lui annonçais, j'me sentais con après.
Moi : Mais c'est quoi ton problème à la fin.
Laury : Ohlolo, c'est bon pas besoin de crier j'ai pas fait exprès.

Je lui réponds même pas et je m'en vais de l'autre côté. Mais qu'est-ce qu'elle à fait ? Zeubi mais pourquoi faut toujours qu'elle parle ?

La journée se passe moyen-moyen mais après un service interminable, je finis enfin par arrivée chez moi. Je me connecte directe sur Facebook et comme ce à quoi je m'attendais j'ai reçu des tas de message de Souleymane, j'avoue que je souriais comme une hmara derrière mon ordi, j'étais contente normal. Je finis quand même par lui répondre.

« Salam aleykoum Souleymane, t'inquiète j'ai rien, c'était juste l'appendicite comme tu l'avait prédit {J'suis sur t'as fait du maraboutage pdtrr} en tout cas merci de t'inquiéter ça fait plaisir sah. »

Je vois qu'il ne réponds pas au bout de quelques minutes, alors je me déconnecte et je repars dans le salon.

Moi : Personne n'a vu mon portable ?

En effet depuis que j'étais à l'hôpital je l'avais perdue. Je le vois sur une étagère. Je vois des messages de Sofia.

« Hé meuf Souleymane il sais que t'était à l'hôpital, rien qu'il m'harcèle »

Après le reste c'était des trucs pas intéressant. Je l'invite à venir dormir et elle accepte.

****.

Elle arrive, salut mes parents et monte dans ma chambre.

Sofia : Yo pastèque
Moi : Wesh face de steak. Comment tu vas ?
Sofia : Calme & toi, tu t'sens mieux ?
Moi : Ouais al hamdoullilah.
Sofia : M'ouais, j'sais pas trop à qui tu la fait celle-là.
Moi : T'as vu comme il s'est inquiéter, ça m'fait flippé wallah
Sofia : Pourquoi tu veux pas être heureuse pour une fois ?
Moi : Sofia, imagine plus tard...
Sofia : Plus tard, plus tard c'est toujours plus tard avec toi. Vis ta vie et tu verras ce qu'elle te réserve.
Moi : J'sais pas trop.
Sofia : Réfléchit bien oukhty, qui te dit que dans 2 / 3 ans tes parents ils vont pas changer d'avis hein ?
Moi : Ouais t'as raison, c'est vrai
Sofia : J'ai toujours raison

Je sourit et retourne dans mes pensée. Elle à raison après tout peut-être que je réfléchit trop. Que j'suis trop autoritaire face à cette situation et à mon avenir.

Ils me traitent de beurette a Khel, pourtant on a tous fait dans le hlel.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant