36.
Les jours passent et je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée qu'il ne soit plus là. Je n'arrive pas à me dire que c'est finit, que je ne le reverrai plus jamais. Je ne serai décrire l'état d'esprit dans lequel j'étais à cet instant, je ne pleurait pas, je ne foutais pas tous par terre, j'étais simplement recroqueviller sur même à fixer un des 4 murs de ma chambre, ressassant encore et encore cette scène qui ne daignait sortir de mes pensés. Je me sentais mal, j'avais la haine conte moi-même, car au fond je le savais, s'il n'est plus là, c'est à cause de moi. C'est à moi qu'il parlais en traversant la route, c'est à cause de moi s'il s'est fait renversé, c'est à cause de moi qu'il n'est plus là.
Je n'arrive pas à me dire que c'est le mekhtoub, que c'était son heure. Il y a cette voix dans ma tête qui me répète sans cesse que c'est de ma faute. Je suis dans un état second, je ne sais pas depuis combien de temps je suis ainsi. Je n'arrive pas à bouger à part pour dormir et me doucher. Ça fait bientôt faire 3 mois que ma vie se résume à ça, je n'ai pas parler au personne de ma famille depuis cette accident, je ne voulais pas leurs parler, je leur en voulait. J'avais une sorte de haine envers eux, je les tenait responsable de sa mort, car après tout sans eux Souleymane et moi ne serions pas entrain de nous disputer, et il serais encore là aujourd'hui... cette colère était enfoui en moins elle se nourrissais avec le temps.
« Pourquoi la vie nous à fait ça ? Pourquoi tu n'est plus auprès de moi ? J'ai tant pleurer, j'ai tant crier priant les cieux de te laisser »
Je ne veux pas que tu sois loin de moi. Tout les deux nous étions liés, nous avions se lien inexplicable. Je ne peut imaginer ma vie au bras d'un autre, je ne peux m'imaginer vieillir auprès d'un autre, tu était et tu seras toujours mon première amour. La mort n'arrête pas l'amour. Je t'aime comme ce n'est plus permis.
*****
Mes proches viennent à tour de rôle dans a chambre, essayant de dénicher ne serait-ce qu'une parole de ma bouche, mais je n'y arrive pas, je me sens oppressée, incomprise, lâchée.
Certains utilise la manière douce...
« Sofia : Hbiba ça peut plus durer là, wallah je commence à m'inquiéter, je t'ai jamais vu comme ça, réagis fait un truc casse tout si tu veux mais réagit. »
« Siham : Tout le monde s'inquiète, Sarah, lève toi hafek, j'sais que ça va être un peu hard sans lui mais c'est une épreuve que t'arrivera à surmonter, mais pour ça faut que tu te lève et que tu pète un câble ou que tu pleure un bon coup, pacque même si tu passe pour une fragile moi on m'a dit que ça libérais de ouf. »
Tandis que d'autres préfère la manière forte.
Mourad : Là j'te jure si tu t'lève pas d'se putain de lit, j'vais t'niquer Sarah, j'vais t'niquer comme personne t'avais jamais niquer avant j'vais t'mettre en sang j'rigole pas.
Je ne réagis pas, je n'arrive pas à réagir j'suis totalement perdue, je n'arrive ni pleurer ni à m'énerver. Je suis totalement cassée. Détruite de l'intérieur.
***. J'étais dans ma chambre, dans ma position initiale quand je ne sais pas ce qu'il 'est passée mais.. j'ai eu une sorte de flash-back. Je sais que c'est bizarre dit comme ça, mais c'était une multitude d'images de ses derniers temps qui défilaient d'une manière extra-rapide à l'intérieur de ma tête. J'arriverais pas à décrire cette sensation c'est comme si j'avais vu tout nos moments passée avec Souleymane, les bons comme les mauvais dans une sorte de flash-back.
Ce fut comme un retour à la réalité. Comme si je venait de réalisée qu'il n'était plus là. Un sentiment de tristesse s'est emparée de moi à cette instant, et pour la première depuis sa mort j'ai pleurer, j'étais effondrée. Je suffoquais, je me sentais terriblement mal. J'étouffais le son de mes pleurs dans mon coussin qui s'humidifiait au fil du temps.
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Après la tristesse, c'était un sentiment de haine qui s'était mis en place à l'intérieur de moi. Une sorte de déclic se passait dans ma tête. Je repensais à toute les conversation que j'ai eu avec ma mère, à toute les disputes qu'on à eu par sa faute. Pour moi une chose était clair, se qu'il se passait était purement et simplement de sa faute, elle avait tuer Souleymane !!
Je me dirige en furie dans la salon, il fallait qu'on est cette conversation que je lui explique le fond de mes pensée. Quand j'y arrive j'y vois mes parents et Siham.
Siham : Ah bah enfin t'as décidée de...
Moi : FERME TA GUEULE !!On aurait pu croire que j'étais possédée mes joues virait au rose, j'avais le teint cramoisie, j'avais des sueurs sur mon front. Cette haine il fallait que je libère et à l'époque je comptais bien leurs faire voir de toutes les couleurs.
Moi : VOUS VOYER CE QUE JE SUIS DEVENUE PAR VOTRE FAUTE HEIN ? TU VOIS CE QUE T'AS FAIT À TA FILLE JAMILA ?
Sah, j'étais pas bien, je parlait d'un manière hautaine, froide et insolente. Mais fallait bien que ça sort à un moment ou à un autre, je ne pouvais plus laisser cette haine enfoui en moi, je ne pouvait plus la laisser prendre autant de place dans ma tête.
Moi : TU VOIS CE QUE JE SUIS DEVENUE À CAUSE DE TOI ? T'AS TUÉE SOULEYMANE, T'ES QU'UNE MEUTRIÈRE. TU SAIS QUOI J'ESPÈRE QUE TU MOURRAS AVEC SA MORT SUR TA CONSCIENCE QU'ELLE TE HANTERAS TOUTE TA VIE.
Je disais n'importe quoi, mais sincèrement à l'époque je le pensais j'avais mal, je me sentais vidée de l'intérieur, c'était... inexplicable. Sur une table située non loin de moi se trouvais un couteau près d'un cake. J'attrape le couteau d'un geste brusque et l'approchais de ma poitrine, je voulais mettre fin à mes jours, vraiment.
Moi : TUEZ MOI, COMME VOUS L'AVEZ FAIT AVEC SOULEYMANE TUEZ MOI ZEUBI JE SUIS DÉJÀ MORTE DE TOUTE FAÇON, VOUS M'AVEZ DÉJÀ TUER ALORS POURQUOI TU VOUS LE REFAITE PAS ? TUEZ MOI ZEUBI !! TUEZ MOI QUE J'AILLE LE REJOINDRE TUEZ MOI !!
Je répétais sans cesse cette phrase, on pouvait clairement me comparer à une folle. Je ne savais ni ce que je faisait ni ce que je disais, c'est comme si une autre âme avait pris possession de mon corps et que je ne contrôler plus aucun de mes faits et gestes. Eux me regardait comme une alien, dépités, ne sachant plus quoi faire, il faut dire que j'étais dans un état pitoyable.
Je sentais qu'on me prenait par derrière. J'essayais de me débattre mais cette personne avait un contrôle total sur moi, je compris immédiatement qu'il s'agissait de Mourad, c''était le seule qui avait une aptitude physique assez importante pour me gérer à cette instant. Il me retira ce couteau des mains et, n'ayant plus de force je me laissais glisser contre lui, dans mon désarroi la tristesse avait de nouveau pris possession de moi. Et un discours de nouveau incompréhensible se faisait entendre.
Moi : J'ten supplie tue moi Mourad, je ferrai tout ce que tu veut mais je veux que tu m'tue s'il te plaît
Je répétais cette phrase en boucle, je n'avais vraiment plus de force c'est comme si j'étais vider , délivrer de tout ces sentiments, je ne pourrais pas dire que je me sentais bien, mais ce que je peux affirmer c'est qu'après ça, j'avais l'impression d'avoir perdue un poids énorme de mes épaules...