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RAMADAN MOUBARAK à tous la Oumma, qu'Allah nous facilite et nous donne la patience insh'allah. Accordez Lui encore plus de temps pendant ce mois bénit. Chacune de vos bonnes actions sont multiplier ne l'oublier pas .

« Partie un peu courte »

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On discute encore quelques temps et on finit par s'endormir. Je textote encore avec Souleymane et m'endors quelques temps après, sourire aux lèvres, le cœur léger.
Le lendemain, après le p'tit dèj, j'accompagne Nadia chez elle, sa mère lui avait demander de rentrer. On arrive et sonne, elle avait pas ses clès. C'est sa mère qui ouvre et on rentre. Je m'assoie quelques secondes et discute avec sa mère quand quelques temps après je décide de m'en aller.

Nadia : Vasy hbiba, on se revois plus tard insh'allah
Moi : Insh'allah, prends soin de toi.
Nadia : T'inquiète Yemma

Je rit et je m'en vais. Il est vrai que j'ai toujours été un peu « mère poule » pourtant j'ai pas de goss, je sais c'est trop étrange mais e toute façon ya t'il quelque chose de normale chez moi ? SI quelqu'un trouve faut me le dire hyn.

Nadia s'en va sous la douche et moi je me dirige vers la sortie quand sa mère m'appelle

Elle : Merci benthi
Moi : De quoi ?
Elle : Nadia, j'vois bien qu'elle à changer et t'es sa seule copine avec qu'il l'a aidée à changer
Moi : Elle à changer pacqu'elle le voulais, j'y suis pas pour grand chose moi.

Il est vrai que même si j'ai énormément souffert de la « transformation » de Nadia, celle qui en à le plus souffert c'est bien sa mère. Ça doit vraiment être dur de voir sa fille dans cette état. Je rentre chez moi et je me change. Je me mets en jogg et je commence à courir, je vais au stage et j'en fais le tour, il n'y à personne autant en profité, nan ? Je ne me souviens pas d'avoir courue, autant.

Généralement courir me permet de décompresser quand je me sens mal de me libérer quand je me sens étouffée et de me calmer quand je suis énervée mais là, ce n'était rien de tout ça, j'étais simplement heureuse, j'avais l'impression d'être dans un monde parallèle.

Je finis par rentrée chez moi après quelques temps et je prends une douche avant de m'affaler sur le canapé. Je zappe, je zappe, je zappe. Je ne sais même pas pourquoi je persiste, mooi et la télé c'est pas trop ça, j'essaye désespérément de tomber sur un programme qui m'intéresserais un minimum mais rien n'y fait, hé merde, je lâche l'affaire et je vais me préparer quelques choses à me mettre sous la dents. Je prépare je sais plus trop quoi, quand je reçois un message, j'ai littéralement sauté sur mon téléphone, tellement je galérais, j'avais vraiment besoin de compagnie, ya jamais personne chez moi aors quand j'suis de repos j'vous dit même pas comment c'est chiant.

Souleymane - Salam, bagra ça t'dit pas qu'on s'voit là ?

J'ai limite sauté et dansé dans ma cuisine. Je prends quand même du temps à répondre, je galère, certes mais je veux pas qu'il s'en aperçoive. Donc après environ ¾ minutes, je finis par lui répondre.

Moi : Jsui pas grosse !!! ET ouais, je veux bien, mais j'suis un peu occupé là, donc heu..
Souleymane : Mdrrr genre t'es occupé, fait pas la meuf qui à une vie steuplait
Moi : Mdrrr, tu m'énerve, j'ai une vie ok ?
Souleymane : Si ça peut te rassurée, bref, dans 30 minutes au jardin ?
Moi : Oueps, à t'àlheur.

Je me prépare, j'essaye de faire un effort vestimentaire, je me passe du mascara sur les yeux et je par dans le jardin bordelais. Il vient quelques temps plus tard et s'assoies à côté de moi.

Moi : Salam
Souleymane : Waleykoum salam, putain tu d'vais vraiment galérer pour te mettre bien comme ça.
Moi : Même pas, j'étais sortie voir un pote.
Souleymane : Essaye même pas de mentir, stoplais, ça m'fait d'a peine
Moi : Laisse moi tranquille ! Je sais mentir, la dernière fois j'ai dit à ma mère que j'étais fatiguée alors que je l'étais pas.

Enfaîte je remarque qu'à chaque fois je parle sans réfléchir et que je m'en rends compte que après l'avoir dit. Il m'a regarder un moment, sah je me sentais débiles. Il à finit par hocher la tête et par dire, sans préssion.

Souleymane : Miskina.

On finit par se levée et à se promener dans le jardin. On discute, de la pluie et du beau temps de l'avenir et du présent (ouais, j'suis du genre poète). Un moment on arrive sur un sujet hmm.. particulier on va dire.

Souleymane : Dit moi un truc.
Moi : Ouais ?
Souleymane : Ça t'dit tu passe chez moi demain soir ?

Là, j'étais choquée, dégoutée, alors c'était vrai ? Sofia avait raison depuis le début ? Mais nan, c'est pas possible, il à fait tout ça pour une seule raison, j'arrive pas à y croire, purée mais pourquoi je n'ai pas écouté toute les mises en garde contre lui ? Pourquoi j'en est fait qu'à ma tête ? Sur le coup j'nais pas pu m'empêcher de le gifler c'était pour moi une insulte envers mes principes, j'arrivais pas à croire ce que je venais d'entendre.

Souleymane : Y T'ARRIVE QUOI LÀ ? WALLAH FAIT PAS LA OUF
Moi : COMMENT TU PEUX FAIRE ÇA ? DEPUIS LE DÉBUT LA SEULE CHOSE QUE TU VOULAIS C'ÉTAIT M'AVOIR DANS TON LIT HYN ? ESPECE D'ENFOIRÉ J'ARRIVE PAS À CROIRE QUE J'AI GOBER TOUT CE QUE TU ME DISAIS

Je commençais à pleurer sérieux, ça pouvas pas être vrais, il aurait pas pu faire tout ça, sans même que je ne m'en rende compte. Il n'a pas réagit. Il est simplement partie s'asseoir sur le dossier d'un banc près de là et se mit à me regarder, sans expression. Ça m'enrager encore plus, j'avais envie de le taper, j'avais l'impression qu'il était inssensible à ce que je pouvais ressentir.

Moi : TU M'DÉGOUTE, T'ES QU'UN POISON ! A QUEL AUTRE FILLE T'AS FAIT CROIRE ÇA, HYN ? ESPECE DE CONNARD.

Voyant son manque de réaction je perdais mes mots, plus rien ne voulais sortir de ma bouche, j'avais l'impression que mon monde de Bisounours était derrière et que désormais la réalité m'avais foutue une baffe phénoménale dans la gueule.

Souleymane : T'as finit ?

T'as finit ? T'as finit ? C'est tout ce qu'il a à me dire, zeubi mais il vient clairement de m'humilier et c'est tout ce qu'il à me dire ? J'étais pas bien vous savez ce que vous ressentez quand vous avez envie d'exploser mais que rien ne daigne à sortir, hé ben c'était ce genre de situation.

Souleymane : Si tu m'aurait laisser finir, j'voulais te d'mander de passer pour rencontrer ma mère.

Heu.... comment expliquer comment je me sentais : CONNE. Mais conne, mais à un point indescriptible. Pourquoi j'ai fait ça ? Mais putain, pourquoi j'suis aussi tordue comme fille ? C'est quoi mon problème à la fin ?

Moi : Oh

C'est bien le seule mot que j'ai pu dire je me sentais bête...

Moi : Heu... désolé
Souleymane : La prochaine fois que tu me gifle t'as intérêt à courir, t'as compris ?
Moi : Ouais, c'est bon, t'inquiète.

HUMILIATION PUISSANCE 100. J'crois que personne aurait pu faire aussi fort que moi.

Ils me traitent de beurette a Khel, pourtant on a tous fait dans le hlel.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant