16.
Je sais pas pourquoi il réagit comme ça, mais ce que je sais c'est que j'ai un minimum d'amour propre pour le supplier de rester. Je savais dés le début que c'était pas une bonne idée. Ma journée à été pourrie, par sa faute, j'ai plus eu goût à rien au final.
******. Quelques jours passent et avec Souleymane c'est toujours « no calculage », on se voit souvent dans le quartier, mais il ne m'adresse pas la parole et je fait pareil. C'est vrai que parfois j'ai envie de le prendre dans mes bras et de tout oublier mais j'y arrive pas, j'ai cette fierté qui fait que je ne peux pas, et puis c'est pas de ma faute cette histoire donc je vois pas pourquoi ce serai à moi d'aller le voir. Quand à Mourad, son mariage arrivais à grand pas. Tout le monde s'affolait, et était impatient, je passais mon temps à dormir chez Sofia car des cousines/tantes avait envahi ma chambre. Ma mère en faisais vraiment des tonnes, c'est son fils unique en même temps mais sérieusement moi ce genre de mariage j'en veut pas, un truc simple avec juste la famille me suffit amplement, faire toutes ces dépense je trouve que c'est trop pour rien au finale, mais bon, vu comment elle est sur les nerfs vaut mieux pas que je lui fasses par de mes remarques.
On passais du temps avec Noor, ma futur belle-sœur. J'apprenais à la connaître, elle est du genre garçon manquée, son visage colle pas du tout à son caractère. Quand tu l'a vois tu te dit geh3 un ange mais quand elle parle, avec sa vois un peu cassée et son vocabulaire de malade je me dit que Mourad à du pain sur la planche avec elle. Mais jl'a kiffe cette fille, elle est super attachante, elle nous racontais sa « rencontre » avec Mourad, comme ce que je pensais ça à commencer par une dispute pour finir en hlel, j'arrive pas à comprendre comment tout ça s'est passée sans que je m'en aperçoive. Le plus drôle dans cette histoire c'est que Sofia et elle s'entendait comme si elle se connaissais depuis toujours, ils faut croire que les opposée s'attirent.
Un jour, alors qu'on étaient posée chez Sofia avec Noor et Siham. Ça sonne à la porte et je pars ouvrir, je vois Mourad, hmm... WTF ?! Il entre et se dirige vers Noor., il s'assoie à côté d'elle et instinctivement je regarde Sofia, elle à l'air mal, ça m'fait trop de la peine de la voir comme ça sah.
Mourad : Bon ça fout quoi là ?
Siham : Tu vois pas t'es le seule mec, belek t'as femme elle va croire que t'es gay
Mourad : WALLAH SIHAM CONTINUE DE PARLER COMME ÇA ET J'VAIS T'NIKER.
Noor : Arrête wesh, elle est mignonne, elle au moins et puis elle à raison dégage
Mourad : Tait toi, toi. T'sais bien qu'chui mignon.
Noor : Ouais, t'es le plus mignon, c'est vrai
Moi : Vous m'donnez envie de vomir en sah, allez faire ça ailleurs.
Il me lance un regarde scarface et je fait de même, puis il dit :
Mourad : Hessoul, j'suis venue kidnappée ma femme, alors bouge ton tarpé, j'ai pas ton temps.
Noor : Bah putain, on verras si j'vais bouger, t'es un malade toi
Mourad : Hé wallah Noor, arrête j'vais t'niquer, j'tai dit change toi et fait vite.
Noor : Sarah, envoie les chips hafek
Mourad : NOOR
Noor : MOURAD ! MOI AUSSI J'PEUX CRIER.
Leurs conversations elle donnait ça, sérieux ça fait mal à la tête, on peut pas rester plus d'une heure dans la même pièce qu'eux, moi en tout cas, ma tête ne le supporte pas. Je pousse un long soupire
Moi : Noor, par pitié vas-y, ma tête elle va exploser avec vous.
Noor : À parce qu'on me vire en plus, saha, j'vais dormir à côté des poubelles
Elle se lève et prends son manteau, cette meuf elle cesseras jamais de me tuer. Je rigole directe, elle avait l'air tellement sérieuse dans ce qu'elle faisait.
Mourad : Vas-y fait pas la meuf
Noor : Toi fait pas le gars, tu sais très bein que j'en suis capable.
Mourad : Ouais ouais c'est bon. Va te changer.
Noor : Ma princesse.
Mourad : Mais t'a craquée toi
Noor : Hafek, dit le et wallah, j'te casse pas la tête
Mourad : Ok. Ma princesse
Noor :
Mourad : Range tes chico et va te changer.
Noor : J'arrive
Elle s'en va et on reste toute bouche bée.
Mourad : Quoi ?
Siham : Tu l'a appelé ma princesse POUAHH
Mourad : Bah ouais, c'est ma femme.
En sah, j'voulais lui dire MAIS FERME TA GUEULE, sah j'me sentais mal pour Sofia, miskina. Tout du long elle n'a pas parler et ça me faisait mal au cœur pour elle.
Il finissent ENFIN par descendre et on peut reprendre nos activités...
Quelques temps après je reçois un message. « Descends », de Souleymane. Je fronce les sourcils, je ne sais pas trop quoi faire, j'y vais ou pas ? Je finis quand même par lui répondre après quelques seconde d'hésitation.
Moi - « J'suis pas chez moi »
Souleymane - « Je sais que t'es chez Sofia, descends vite j'ai à te parler. »
J'hésite un peu, d'un côté, j'ai une folle envie de le voir, et puis Sofia habite au milieux de nul part, mais d'un autre côté... d'un autre côté rien du tout, je sais pas pourquoi je joue la fille forte.
Moi - « J'arrive »
Je mets mes UGG boots {toujours } et descends. Je vois qu'il est adossée sur un muret près de là. Je m'avance vers lui et m'assoie sur le muret. Pendant de longues minutes, un silence s'installe. J'attends qu'il dises quelque chose apparemment il attends la même chose. Après environ 5 minutes, monsieur se décide enfin à dire quelque chose. Souleymane : Wesh.
Attends « wesh » c'est tout ce qu'il trouve à dire. Je ne prends même pas la peine de répondre, c'est pas pour dire mais ce genre d'attitude puéril c'est pas du tout mon truc.
Moi : Tu voulais me dire quoi ?
Souleymane : Pourquoi tu fait la meuf ?
Moi : Écoute il fait tard et il fait froid, je pensais que ça allait prendre que quelques minutes sinon j'srais pas sorti en t-shirt.
Il enlève sa veste et me l'a mets sur moi.
Souleymane : C'est bon, tait toi maintenant
Je rit et lui croise les bras.
Souleymane : 'Faut qu'on parle nan ?
Moi : Pourquoi ? T'as tout dit la dernière fois nan ?
Souleymane : Fait pas la meuf, moi, j'sais que si un de mes shabs se mets avec ma sœur, j'vais péter un câble c'est pour ça, que j'me suis mis à sa place, si je l'apprenais j'pourrais faire des dingueries.
Moi : Hmm...
Souleymane : Tu fait la gueule ?
Moi : Mais nous on est pas ensemble, donc sa compte pas
Souleymane : Ouais, j'avoue.
Moi : Mais d'un autre côté, j'me mets aussi à ta place. Je comprends ta décision, si tu veut qu'on arrête de se voir, même si ça me détruirai de l'intérieur, je l'accepterais.
Je le vois me sourire, il me tire vers lui et je me cale sur sa poitrine. Quelque chose de magique se passa à cette instant. Je sentais son cœur battre, il battait rapidement, je reconnaissais ce pouls, c'est le même que le miens en sa présence. Je sourit, et ferme les yeux me laissant bercée par ces mini-bruits de tambours.
On reste comme ça quelques temps. Je ne serais dire combien de temps exactement, je sais juste qu'à cette instant précis, mon esprits était totalement vide, j'oubliais tout ce qu'il se passait autour de nous, c'est comme ci on étaient seuls au monde.
On se détachent un moment et il me souri, toujours avec ce petit sourire charmeur, qui en ferait pâlir plus d'une.
Moi : Arrête de me regarder comme ça.
Souleymane : Sois pas gênée au calme.
Je baisse la tête.
Souleymane : Enfaîte, tu vois la dernière fois quand tu m'a demander ton cadeau zerhma pour la Saint-Valentin.
Moi : Ouais, c'était une blague.
Souleymane : Bah, j'vais quand même te l'donner, même si c'est avec 6 jours de retard.
Je rit et fronce les sourcils. Il sors quelque chose de sa poche {romantique nan ?}, je reconnais un collier, avec un pendentif S. Je souris direct.
Moi : S ?
Souleymane : Bah ouais, tavu c'est darr d'avoir la même lettre comme initiale, comme ça si ton frère te demande, tu bégayeras pas.
Moi : Tu m'le mets ?
Il hoche la tête et me le reprends. Il me le passe sur le coup et sah, j'ai frissonner, il était trop froid, mdrr.
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