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Sofia s'en va et Zackaria finit enfin par descendre en bas, étant donnée la situation je vous laisse imaginer l'ambiance. Il s'assoie sur le sedari en face de moi et me fixe. Je pouvait lire une lueur de colère dans ses yeux et je ne savais pas vraiment ce qui se passait. Je savais pas si c'était à moi de parler ou à lui et puis d'ailleurs pourquoi on devrai parler ya absolument rien à dire. Après des minutes interminable monsieur se décide enfin.

Zackaria : C'est qui Souleymane ?

Mon cœur ? Il s'est arrêtée de battre pendant 5 secondes je crois le fait d'entendre ce prénom c'est... troublant.

Moi : Pourquoi tu m'dem..
Zackaria : J'tai demandé une seule chose, c'est de me dire la vérité et téma ce que tu fait.
Moi : Ça à rien à voir.
Zackaria : Et en quoi ça à rien à voir ? J'tai demandé si t'avait quelqu'un avant moi tu crois que j'vais t'tuer si tu m'dit la vérité ?
Moi : J'tai dit la vérité.
Zackaria : Vasy arrête ça, j'tai entendue parler avec ta pote.
Moi : Tu comprends rien
Zackaria : Comment tu veut que j'comprenne si tu m'parle pas, j'sais plus quoi faire avec toi wallah. T'es sorti avec oui ou non ?
Moi : Non
Zackaria : Alors c'est quoi le délire avec lui.
Moi : C'est compliqué.

Il s'assoie brusquement sur le sedari.

Zackaria : On à toute la journée d'vant nous. J'suis là.
Moi : Il est mort ! C'est bon ?

Il ne réponds pas et me regarde quittée la pièce sans rien faire. Je sais pas si j'étais énervée ou triste un peu des deux. Je me mettais à pleurer de tristesse et de colère. J'en avais assez, vraiment. Je m'adosse sur mon lit et je continue de pleurer comme une madeleine. Zackaria fait irruption dans la pièce peu de temps après.

Moi : Nan
Zackaria : Quesque t'as Sarah ?
Moi : Laisse moi
Zackaria : J'veux comprendre s'qui t'arrive.
Moi : Nan. J'veux que tu m'laisse.

Il soupire.

Zackaria : D'accord.

*******. Je passent quelques mois [oui oui des mois]. J'avais commencer à écrire la chronique, et j'étais bien déterminée à faire entendre ma voix. Bien-sur, comme ceux à quoi je m'attendais il y a eu pas mal de messages désobligeant, mais quand je voyais le nombre de j'aime augmenter je me suis rendu compte que finalement il n'y a pas autant de personne qui sont contre. J'enregistrai toutes mes parties sur le PC voulant laisser une trace en cas d'éventuel suppression de la page. Oui, je pensais par moment à supprimer cette page car, j'avais l'impression qu'elle contractai une haine que je ne voulais vraiment pas provoquer.

L'idée venait de Sofia. Elle disais que « Chacun fait son deuil à sa manière » et je doit dire qu'à chaque mots, chaque phrase et chaque moment que j'écrivais provoquais en moi un sentiments de bien être ... inexplicable. Contrairement à ce que je pensais, ça me faisait du bien de repenser à tout nos moments, les bon comme les mauvais. Je ne sais pas si j'ai une plume aussi belle que celle des 'vrai' chroniqueuse mais au moins ça me fait du bien. C'est le plus important, Nan ?

Avec Zackaria, c'était le retour à la case départ. Les conversations qu'on s'échangeait était composée de 3 mots max. J'avais l'impression qu'il m'en voulait et il y à de quoi. Je m'étais vraiment renfermée sur moi-même et les seules moment « agréable » de la journée était ceux consacrée à l'écriture de mon histoire. Il y avait des moment comme ça ou je me mettais à rire, d'autre qui me faisait sourire automatiquement. Même si au fond de moi, je redoutais d'écrire LA partie. Comment aurai-je pu l'expliquer alors que les lectrices avais l'air absorber par le personnage ? J'avais peur de cette parti. J'vais même pensée à embellir la fin pour ne pas leur causer un choque énorme mais... pourquoi falsifier ma propre histoire ?

Bref. Ce soir là j'étais entrain de taper une partie. La parti 12 si je m'en rappelle bien {je kiff cette partie} bref. Zackaria rentre de travail, je pose le PC, me lève et me dirige vers ma chambre en lui lâchant.

« Il y a une assiette dans le frigo t'a juste à chauffée un peu et ça devrait le faire »

Cette situation dure depuis au moins deux mois, il part très tôt le matin et quand il rentre on se voit à peine et rebelote. Mais cette fois-ci il à intervenue.

Zackaria : Sarah !
Moi : Oui ?
Zackaria : Ça va durée combien de temps ça ?

Je me rassoies, et croise les bras.

Moi : J'en sais rien.
Zackaria : ...
Moi : ...
Zackaria : ...

Bref, en résumé il y avait un gros blanc dans la pièce.

Moi : Zack j'suis...
Zackaria : J'sais tout.
Moi : Quoi ?
Zackaria : Les trucs que t'écrit sur l'ordi. J'sais pas si c'est ton journal intime ou heja mais j'en ai marre de vivre avec une meuf que je calcule pas et qui m'calcule pas non plus. C'est pas ça la vie de couple. J'comprends tout maintenant j'comprends pourquoi t'es bizarre et que tu fait des manières de constipée quand j'te fait des avances, j'ai tout compris mais... tu veut j'fasse quoi ? Que j'tattende patiemment comme une gros zemel pendant que tu pense à ton ex. Je peux pas. J'suis un mec j'ai pas la patience d'un meuf. Je t'oblige à rien tu vois mais.. ça fait un an. Passe à autre chose.

Je fronce légèrement les sourcils puis je part le prendre dans mes bras, je le serres fort. J'arrive pas à comprendre comment il peut être aussi gentil surtout que j'étais insupportable ces dernier temps.

Moi : Merci.

Je me détache de lui et le regarde attentivement. Et si c'était lui mon mektoub, et s'il m'était détestinée ?

Salam aleykoum, moi c'est Sarah, je vous ai raconter mon histoire.

THE END

Ils me traitent de beurette a Khel, pourtant on a tous fait dans le hlel.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant