25. « Il reste environ 20 partie même pas »
Je vais passer 2/3 semaines... j'étais devenue déterminée, j'avais ce besoin de déclarer à tout le monde cette relation qui me faisait autant de bien. J'avais décide de ne plus tourner autour du pot, j'avais décidée qu'aujourd'hui j'allais TOUT raconter à ma mère, mais pour ça il fallait trouver « le bon moment ». Nous étions seules, dans le salon, elle avait l'air de bonne humeur, quelle meilleur moment ?
Moi : Maman ?
Yemma : Oui ?
Moi : J'vais me marier
Elle baisse directe le son de la télé et se tourne vers moi.
Yemma : T'es sérieuse ?
Moi : Oui
Yemma : Avec qui ?
Moi : Souleymane
Yemma : C'est qui lui ?
Moi : Un garçon
Elle me regarde l'air de dire « Dit wallah ».
Moi : Un gars de la cité
Yemma : De la cité ? Souleymane ?
Elle à l'air de réfléchir. Elle passe sa main sur son menton {Les mamans arabes }.
Yemma : Ah le fils à Khadouj
Moi : Heu... nan. Le fils à Nioula.
Ma respiration commençais sérieusement à se saccader. J'ai trop peur, j'assume plus, j'aurai du me taire finalement.
Yemma : Nioula *** ?
Moi : Oui
Elle m'a lancer un regard indescriptible, je n'arrive pas à détecter quoi que ce soit chez elle, dans ce regard, sur ce visage.
Moi : Yemma ?
Yemma : Qu'est-ce que je t'avais dit, hyn ? Je veux pas le kehlouches. Je le savais, depuis le début, je te l'avais dit, j'tavais dit que je voulais pas de khels
Moi : Yemma, c'est trop tard, j'en suis amoureuse.
Yemma : Ya ma d'amour avant le mariage
Moi : Mais si yemma, si. J'en suis tomber amoureuse, je sais pas comment j'ai fait, ni comment c'est arriver mais je sais que j'en suis amoureuse
J'étais vraiment gênée c'est pas le genre de truc dont on parle avec sa mère enfin moi en tout cas ça me fait tout drôle, on est assez proche c'est vrai mais de la à lui parler de ça, c'est bizarre...
Yemma : Sarah, je te préviens, si tu me ramène un khel t'es plus ma fille
Ses paroles était très crue j'arrivais pas à croire ce qu'elle disais. Elle qui était douce d'habitude elle semblait si froide si distante
Moi : J'suis en train de te parler de quelque chose d'important pour moi et toi t'en à rien à faire
Yemma : Commence pas à retourner la situation depuis le début j'te l'ai dit, t'as fait la sourde, maintenant c'est ton problème. Tu te marieras pas avec lui
Moi : T'es décidée ?
Yemma : ...
Moi : Tu serais prête à perdre ta fille simplement par fierté ?
Yemma : Ma fille elle m'écoute.
D'accord, donc là elle est clairement en train de dire que je suis pas sa fille {oui je sais c'est stupide mais à l'époque je pensais comme ça}. Je me sentais détruite, ma mère, ma propre mère était prête à me renier simplement par fierté. Mais c'est du n'importe quoi. Je ne réponds pas et monte dans ma chambre, ah j'suis pas bien à ce moment là, j'essaye de relativiser mais c'est compliquer. J'aspire un coup de ventoline et le prend avec moi en allant sur mon balcon, je m'assoie sur la chaise de jardin [oui il y a une chaise de jardin sur mon balcon, allez savoir pourquoi]. Je m'y pose portable à la main, écouteurs aux oreilles à écouter des musique déprimante qui me déprime encore plus... Je reçois un message de Souleymane.
« Questa ? »
Je me penche un peu au balcon et y vois.
Moi - « Rien
Souleymane - Raconte
Moi - C'est rien, je me suis juste un peu pris la tête avec ma mère.
Souleymane : T'es sérieuse ? Il s'est passée quoi ?
Moi : Rien d'important t'inquiète. »
