chapitre 8

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- Je n'en reviens pas que ta mère soit enceinte. Mon cœur vient de se briser en mille morceaux. Dit Mindy. Mes chances avec ton père sont tombées à zéro. En boudant.

- Mais que racontes-tu la, en riant. Dès le départ, c'était zéro. Lui dis-je.

- Tu as cru faire le poids contre sa mère ? Elle t'a mis K.O là , lui dit Derek. Sa mère est juste waouu !

- Bon arrêter, vous parlez de mes parents quand même.

- Elle n'est pas trop vieille pour avoir un bébé ? Me demande Mindy.

- Trente-six ans, c'est vieux pour toi ? Aller, c'est bon Mindy, j'espère que tu me laisseras tranquille avec mon père maintenant, car franchement, ça devient lourd !

- Il y a toujours votre prof de litté, répond Derek

- Tu parles, il en pince pour Lisa.

- Sérieux ? Me demande Derek sur la défensif.

- Elle raconte n'importe quoi, dis-je en haussant les épaules. Bon faut y aller si on ne veut pas être en retard en cours.

- Je ne veux pas y aller, laisser moi faire mon deuil !

- Quand tu verras son beau regard, tu te sentiras mieux.

Alors que je m'apprêter à suivre Mindy pour aller en cours de littérature, Derek me retint par le bras.

- Tu es toujours motivé pour aller à l'hôpital après les cours ? Me demande-t-il.

- Plus que jamais, avec un sourire.

- Je t'attendrai à ma voiture.

Je vis Mélody qui nous regarder, au loin, les lèvres pincées alors j'eu envie de la provoquer. J'embrasse Derek sur la joue, limite le coin de la bouche. Elle devint rouge coquelicot et s'en alla d'un pas pressé vers la salle de cours. Derek me regarda avec étonnement et me sourit aussi.

- Ça marche grincheux, en lui faisant un client d œil.

La sonnerie se mit à retentir. Zut, je suis en retard. Je me dépêche et me mets à courir quand je percute de pleins fouets une personne à l'angle du couloir. Quelle fut ma surprise en voyant qu'il s'agissait de monsieur Robertson et que je me trouvais encercler dans ses bras.

- Excusez-moi monsieur, je ne vous avez pas vu.

- Non, c'est moi. J'étais dans mes pensées. Ça va ? Me demande-t-il alors que je suis toujours dans ses bras.

- Oui merci, en me reculant.

- Je devrais y aller sinon mon professeur ne sera pas content. En souriant .

- Et avec un peu de chance, il sera en retard aussi, en me souriant.  Allons-y !

On arriva ensemble en cours sous les yeux étonnée de Mindy

- Tu étais où ? Me demande Mindy.

- Derek m'a retenue.

- Et t'arrive en même temps que le prof ?

- Ben oui comme tu vois.

- Tu ne trouves pas qu'il est encore plus beau aujourd'hui ?

Je me mets à le détailler. Il était en jean et chemise noire, les manches pliées aux 3/4. Il n'avait pas l'air tatouer, enfin rien de visible. Nu, il devait être beau, style les statues grecques. N'importe quoi moi, voilà que je me mettais à fantasmer sur mon prof. Il y a un détail que Mindy n'avait pas remarqué, il ne portait pas d'alliance. C'est vrai que de nos jours, cela ne voulait rien dire, beaucoup d'hommes mariés n'en ont pas pour X raisons.

- Élisabeth, lisez-nous le chapitre suivant, s'il vous plaît.

Je sursaute et fus gêné d'avoir été prise en flagrant délit . Il me sourit ce qui me mit encore plus mal à l'aise.

À la fin des cours, comme prévu, je m'apprêtais à rejoindre Derek quand je le vis se disputer avec Mélody. Elle n'avait pas l'air contente du tout, je me demande bien pourquoi en souriant. Mon pauvre Derek, largue là une bonne fois pour toutes.

- Je suis prête, on y va ? Dis-je en arrivant tout sourire sans faire attention à Melody.

Elle me regarda avec haine puis gifla Derek.

- Tu sais quoi Derek ?  Ce n'est pas toi qui mets fin à notre relation, c'est moi ! Tu n'es qu'un misérable et de plus, tu es minable au pieu !

Puis elle s'en alla avec ses copines qui l'attendaient à l'écart.

- Waouu, c'était quoi ça ? En riant.

- Ça s'appelle une rupture, blanche neige, me répond Derek en caressant sa joue.

- Pour de bon  ?

- Oh que oui, cette fille est folle. Bon allez dépêche-toi de monter et qu'on se casse d'ici..

Dans la voiture, je pris soin de ne pas parler de Mélody, car au fond, je ne savais pas si Derek était triste ou bien soulager.

- Que vais-je lui dire en le voyant ?

- Commence déjà par bonjour.

- Ah ah! Merci du conseil. Imagine qu'il ne m'aime pas ?

- Au moins, tu auras essayé... Eh, arrête d'angoisser d'accord ? Me dit, il en prenant la main.

- Ou pire,qu'il refuse de me voir?

-  C'est que ton père avait raison et que c'est un gros crétin, car tu es la petite fille que n'importe quel grand-père révérait d'avoir. Tu es belle, intelligente et tu as de bonnes dents.

- De bonnes dents ? Tu me prends pour un chien-là ?

Il éclata de rire ce que je fis aussi.

- Sérieusement, Élisabeth, il va t'adorer, j'en suis sûr. Qui ne t'adore pas ?

- Tu dis ça parce que tu es mon ami.

- Justement, je ne devrais pas dire ça parce que je suis ton ami.


Laisse-moi t'aider ! Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant