Chapitre 27

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Comment a-t-elle osé lui demander de l'accompagner ! J'étais folle de rage. Elle le faisait exprès cette garce. J'ai fait celle à qui ça ne déranger pas devant Derek, mais à l'intérieur, j'avais envie d'aller voir Mélody et lui dire ma façon de penser !

Je ne voulais pas être le genre de petite amie jalouse et possessive, Derek était trop gentil pour mériter ça et pourtant, je l'étais ! Encore une chose que je tenais de mon père.

Il comptait aller en Floride ? Pour ça aussi, j'avais caché ma déception. Je ne voulais pas qui renonce à son rêve pour moi. Bien sûr qu'a l'idée d'être séparer de lui me faisais affreusement mal, mais je n'avais pas le droit d'exiger autre chose. Il ne devait pas y renoncer pour moi comme moi, je n'y renoncerai pas au mien pour lui. Il était resté silencieux le restant de la journée, Mindy avait monopoliser la conversation puis ils étaient rentrés chez eux vers 18 h. Il était déçu, je l'avais bien vu.

- Tu as passé une bonne journée, me demande ma mère à table.

- Oui, papa rentre à quelle heure ?

- Il rentrera tard, il a beaucoup de travail. Profitons qu'on soit entre filles pour discuter. Comment ça se passe avec Derek ?

- Très bien, il est adorable, attentif et doux.

- Tu es raide dingue de lui, on dirait. Me taquina ma mère.

- Oui, je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas ouvert les yeux plus tôt. Il était sous mon nez et je ne voyais rien. J'aime passer du temps à parler de tout et de rien avec lui.

- Je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu'il y a un "mais", je me trompe ?

- Non, tu me connais bien maman. Par moment, mon meilleur ami me manque. Je ne sais pas comment expliquer ça.

- C'est tout à fait normal ma chérie, vous avez franchis une étape importante et je pense que ça te fait peur. Vous avez déjà............ fait ........ ? Me demande t-elle un peu gênée.

-  Notre relation commence à peine et je ne voudrais pas aller trop vite.

- Tu as raison, tu le sauras le moment venu quand tu seras prête.  Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée, mais pour être honnête, j'étais trop jeune pour avoir un bébé. Si tu le souhaites, on peut aller voir ma gynécologue pour la pilule.

- Oui, merci maman. J'aime tellement parler avec toi, tu m'écoutes et essaies de me comprendre.

- Moi aussi, j'aime parler avec toi ma chérie. Bon aller débarrassons la table ensuite je nous prépare un bon chocolat chaud, qu'en penses-tu ?

- Que tu es la meilleure maman au monde. En lui souriant.

On débarrassa la table avec un fou rire. On avait imaginé la tête de papa si c'était à lui que je lui avais demandé la pilule.

- Assez rigoler, je vais mourir de rire, me dit ma mère qui reprenait son souffle. Passe-moi le plat s'il te plaît.

Je le lui passe, mais à peine retourner que je l'entendis tomber à terre. Je me retourne et vois ma mère plier en deux en se tenant le ventre. Elle poussa un cri qui me pétrifia sur place.

- MAMAN ! Qu'est-ce qu'il se passe  ? dis-je en me précipitant vers elle.

- J'ai mal, ce n'est pas normal, puis elle poussa un second cri.

Je vis une tache rouge sur son pantalon blanc.

- Maman, tu perds du sang ! Dis-je affoler.

- Quoi ? Non, non-non pitié pas ça. En paniquant en regardant son pantalon. Appel l'ambulance, tout de suite ! M'ordonna-t-elle.

Ce que je fis  on me rassura en me disant qu'elle serait là dans moins de 5 minutes.

- Appel ton père, dis-lui qu'on m'emmène à l'hôpital s'il te plaît. Dit-elle alors qu'on l'installa sur la civière.

Je voyais de la souffrance et de l'inquiétude sur son visage. Mon dieu s'il vous plaît faites que maman ne perd pas le bébé.

Laisse-moi t'aider ! Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant