Chapitre 9

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Pourquoi je me dégonfle comme ça ? Depuis combien de temps, j'attends ce moment ? Je pouvais enfin le voir, lui parler et moi, je reste là dans cette voiture depuis une heure à attendre, je ne sais quoi. Le courage peut-être. Et si papa avait raison ? Il a dû se passer quelque chose de grave pour le haïr comme ça. Derek ne me força pas la main, il patientait, mais je voyais bien qu'il me lançait des regards.

- Je n'y arriverai pas ! Je finis par dire.

- Tu n'es pas obligé de faire ça aujourd'hui, tu sais. Il va rester ici un bon bout de temps, alors on reviendra quand tu seras vraiment prête.

- Tu dois me trouver ridicule n'est-ce pas ? Après toutes les prises de tête que j'ai eue avec mon père à cause de lui, j'hésite maintenant à y aller.

- Mais non, tu n'es pas ridicule, loin de là. Il te faut peut-être un peu de temps pour t'habituer à sa présence dans cette ville et c'est normal. Tu vas rencontrer un grand-père que tu n'as jamais vu et le peu que tu sais de lui n'est pas très encourageant.

- Tu as sans doute raison, merci.

- Tu veux rentrer ?

- Oui, s'il te plaît.

- Tu veux venir chez moi ? Mes parents ne sont pas là, on pourra être tranquille.

- D'accord, si tu veux.

Alors qu'il mit le contact de la voiture, Derek se figea en regardant droit devant lui.

- Eh regarde, ce n'est pas ton père là-bas ?

Je regarde dans la même direction et vis en effet mon père qui entrer dans l hôpital. Mais que venait-il faire ici ? Était-il au courant que son père était ici ? Ça, j'en douter fort sinon il ne serait pas venu.

- Oui, c'est bien lui ! Partons avant qu'il nous voit .

- T'as raison !

On arriva chez Derek la maison était vide, mais pas longtemps. Will arriva peu de temps après nous et le voir me rendis folle de joie.

- Eh, mais ce n'est pas ma petite Sissi que je vois là?

- Will, en criant de joie toute souriante. Je ne savais pas que tu rentrais aujoud'hui, Derek m'avait dit vendredi soir.

- Pour te le dire, il fallait d'abord que je le sache me dit Derek  ! en dévisageant son frère. Les parents savent que tu rentres aujourd'hui  ?

- Non, c'est une surprise !

- Une très bonne surprise, dis-je.

- Laisse-moi te prendre dans mes bras Sissi.

Il me sera contre lui et j 'en profite pour respirer son parfum.Hum il sent trop bon.

- Waouuu, tu es devenue une vrai femme en seulement quelques mois ma Sissi ,dit il une fois qu'il ma relâcher .

- C'est bon, on peut monter maintenant ? Me demande Derek

- Allez-y les jeunes, je vais me doucher. J'espère te voir à ma fête samedi Sissi.

- Je manquerai ça pour rien au monde , en souriant.

- C'est bon, on peut monter maintenant ? répète Derek

-Oui , allons y.

- Je raterai ça pour rien au monde répéta Derek en m'imitant avec exagération.

- Quoi ? Arrête, je vais finir par croire que t'es jaloux ! Je ne vais pas piquer ton frère ne t'inquiète pas.

- Tu vas lui dire tes sentiments un jour ?

- Quels sentiments ?

- Tu es amoureuse de lui, avoues le ?

- N'importe quoi je suis seulement contente de le voir, c'est tout. Le béguin que j'avais pour lui est passer depuis longtemps.

- Ah bon, depuis quand ? Menteuse va !

Oui, je suis une menteuse. Je suis amoureuse de Will. J'aime tout chez lui, son sourire, ses cheveux bruns, son corps. Il est intelligent et gentil. Mais il a 22 ans et moi 18 dans moins d'un mois. Il me voit hélas comme l'amie de son petit frère. Je l'ai vu plusieurs fois avec des petites amies qui a chaque fois ça me crever le cœur.

- Que veux-tu faire ? Me demande Derek, ce qui me fit sortir de mes pensées.

- Un film ?

- Ça marche !

PDV STAN

- Bonjour, le Docteur Hamilton est -il là aujourd'hui ? Demandai-je à l'accueil du service de cardiologie.

- Le Docteur Hamilton est au bloc, il devrait arriver d'un moment à l'autre. Vous pouvez patienter en salle d'attente.

- Merci.

Dans la salle d'attente seule une femme et un enfant attendaient. Je pris place en face d'eux et je remarquai le petit garçon d'environs 5-6 ans, qui me fixer. Il avait l'air d'être en admiration devant mes tatouages sur les bras ce qui me fit sourire, mais pas sa mère.

- Tu as eu mal quand tu as fait tes dessins ? Me dit-il d'un coup.

Sa mère me lança un regard désespéré et je compris qu'elle voulait que je lui réponde oui.

- Oui très, très, mal. J'ai tellement eu mal que j'ai pleuré !

- C'est vrai ? Puis il se tourna vers sa mère, je n'aurais jamais de dessin comme lui.

Sa réponse me fit rire, on verra ça quand tu seras un peu plus grand. Sa mère me sourit pour me remercier.

- Tu connais le docteur, toi ? Me demanda encore.

Pourquoi les gosses sont-ils aussi bavards ? En réfléchissant Élisabeth aussi posé sans arrêt des questions. Pourquoi ci, pourquoi ça ?

- Laisse le monsieur tranquille Jamie. Le gronda sa mère.

- Non laissez, il n'y a pas de soucis. Oui, je le connais et toi ?

- Moi aussi depuis que j'ai ça, il me montra trois doigts. Depuis combien de doigts, toi ?

- Pleins, pleins de doigts, c'est mon papa.

- Woua maman, il a de la chance lui. Dit-il à sa mère.

Tu parles d'une chance, je te le laisse si tu veux.

- Il est gentil et rigolo moi, je l'aime beaucoup. Il me fait jamais mal.

On ne doit pas connaitre le même Pete Hamilton.

- Madame Rich , le docteur va vous recevoir.

La femme se leva et prit son fils par la main.

- À bientôt, me dit le petit garçon en faisant signe de la main.

- À bientôt bonhomme, lui dis-je en souriant.

Le pauvre gosse, il ne sait pas a qui il a à faire. Mon père gentil et rigolo ? Ça me fait bien rire ça. Les enfants sont tellement naivent.

L'attente dura 30 minutes et la secrétaire me dirigea vers le bureau de mon père.

J'ouvris la porte et le vis derrière son bureau en train de noter quelque chose. Quand il leva la tête et qu'il me vit, il s'arrêta net et me fixa.


Laisse-moi t'aider ! Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant