Laisse-moi t'aider ! Tome 3

Chapitre 41

- Pouvez-vous me dire pourquoi il n'est pas encore venue me virer de mon bureau ? Dis-je.

- Nous n'en savons rien Stan ! Me dit un de mes avocats.

- Depuis que ma fille a signé ces putains de papier, vous allez me dire que son avocat ne vous a pas contacté ? Dis-je. Il est maintenant l'actionnaire majoritaire ! Ça me fait chier de ne pas savoir ce qui me prépare.

- Il part en Angleterre d'ici peu. Il ne veut peut-être pas de l'entreprise. Dit-il .

- On parle de Pete Hamilton là. Il ne lâchera rien. Non, il prépare quelque chose, j'en suis sûr. Dis-je .

- Nous devrions faire vite, car il part en fin de semaine. Dit-il .

- Quoi ? C'est quoi cette histoire ? Dis- je en me relevant de mon fauteuil. Pourquoi si vite ?

- D'après ce que tu nous as dit. Il a demandé à Élisabeth de le suivre. As-tu pensé que c'était peut-être ça qu'il voulait ? On sait tous qu'il n'est pas un homme d'affaires, mais cardiologue. Il voulait peut-être une personne qui prend le relève et qui pour son nom.

- Non impossible. De toute façon Élisabeth n'ira pas avec lui. Dis-je sur de moi.

- Désolé Stan, mais il a réservé deux billets d'avion à destination de l'Angleterre. Me dit Louis

Je lui avais demandé de le surveiller et de me tenir au courant de ses faits et gestes.

- Quoi ? Criai- je en frappant des points sur mon bureau. Elle ne peut pas nous faire ça, impossible.

- C'est pourtant ce qui va se passer. Je suis désolé ! Dis Louis.

- Oh putain ! Dis-je en me passant les mains sur le visage ... Bon comment on peut empêcher ça ?

- Malheureusement à moins de la séquestrer, tu ne pourras pas l'empêcher de partir. Me dit l'avocat.

- Si je l'étranglais de mes propres mains, elle ne partirait pas. Dis-je en colère

Bien sûr, je n'en pensais pas un mot. Bon sang ! Mon bébé, ma chair et mon sang me trahie . Comment peut-elle nous faire ça à sa mère et à moi ? On lui a tout donné, elle était tout pour moi. J'aurais donné ma vie pour elle et elle me poignarde dans le dos. J'ai mal, j'ai affreusement mal. J'avais envie de pleurer, mais la rage prit le dessus.

- Messieurs, excusez-moi, j'ai une personne à aller voir. Leur dis-je.

- Que vas-tu faire Stan ? Me demande Louis en me tenant par le bras.

- Je vais aller expliquer à ce fils de p... Que ce n'est pas parce qu'il a sauvé mon fils qu'il aura ma fille. Dis, je en me dégageant.

- Reste ici, tu es trop énervé. Dis Louis

Je ne l'écoutais plus. J'étais trop sur les nerfs. Dois-je le buter pour qu'il nous foute la paix à moi et à ma famille ?

Il était dans son bureau et rangea des papiers.

- Tien fiston, je t'attendais plus tôt. Dit-il avec un sourire .

- Tu peux foutre ton sourire dans ton cul. Si tu crois que tu peux partir avec ma fille, c'est que tu es vraiment un gros con ! Dis-je.

- C'est son choix, accepte le ,dit-il avec défis

- Son choix ? Tu te fous de ma gueule . C'est toi qui l'obliges à s'en aller avec toi. Dis-je en colère. Tu sauves mon fils et en échange, tu prenais ma fille, c'est ça ? Répond putain !

- Elle a signé les papiers voilà mon but. En ce qui concerne l'Angleterre, c'était son idée par le mien. Dit-il .

- Tu mens ! Tu n'es qu'un sale menteur manipulateur. Dis-je en serrant les poings.

- Non, c'est la vérité. Ta fille me ressemble Stanley que tu le veuilles ou non. Elle aime être meilleure que tout le monde. Son rêve est d'être un grand cardiologue et elle a demandé mon aide. Tu devrais me remercier plutôt.

- Espèce d'enfoiré de merde, dis- je en me jetant sur lui. Tu mens, tu ne fais que mentir pendant toutes ces années. Laisse ma fille, compris ! Dis- je en l'attrapant par le col prêt à lui foutre mon point dans la gueule.

- Il a raison papa !

Je me retourne et vois Élisabeth à la porte du bureau. Elle me fixait avec arrogance.

- Quoi ? Dis-je. Mais que racontes-tu là ? Dis-je d'une voix abasourdie.

- Il a raison ! C'est moi qui lui ai demandé son aide. Il ne m'oblige à rien, je pars de mon plein gré. Dit-elle.

- Tu te fous de ma gueule, c'est ça ? Dis-je en m'approchant d'elle.

- Non, je suis sérieuse papa !

- Pourquoi tu nous fais ça Élisabeth ? As-tu pensé à ta mère ? Dis-je.

- Maman me comprend très bien. Tu as toujours su que je voulais être cardiologue, mais tu ne m'as jamais pris au sérieux. C'est mon rêve, ma passion et j'ai l'opportunité d'apprendre avec le meilleur alors désolé, mais je ne regrette pas mon choix.

J'approche mon visage du sien et la regarde droit dans les yeux.

- Mais qui es-tu ? Qu'as-tu fait de ma fille ? Dis-je d'une voix haineuse. Tu as vendu ton âme au diable !

- Elle est devant toi, ne m'en veux pas parce que je n'ai pas choisi la facilité comme toi. Tu as eu l'entreprise par héritage alors dit moi où est le mérite ?

Je reste là interdit par ce qu'elle venait de me dire. Ma propre fille me méprise et me prend pour un moins que rien .

- Tu as de la chance d'être une fille sinon ... Je vais voir ta mère, je veux que tu rentres prendre tes affaires et que tu te casses de chez moi. Je veux que tu sois partie avant que je rentre. À partir de maintenant, je n'ai plus qu'un fils.

Je quitte le bureau furax. Il fallait que je parte, car j'étais à deux doigts de la frapper. C'est un cauchemar et je vais me réveiller. Voilà c'est ça, je ne vais pas tarder à me réveiller.

Hélas non, c'était bien la vérité, ma propre fille m'a tourné le dos. Putain comment je vais dire ça à Molly ? Ça va l'anéantir, car nous venons de perdre notre fille.