Chapitre 15

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- Alors qu'est-ce qu'il voulait ? Me demande Mindy qui m'avait attendue dans le couloir.

- Me parlait de ma démotivation pour son cours. J'arrête, j'en ai marre.

- Déjà ? Et ton père alors ? C'était bien pour avoir la paix que tu avais rejoint ce cours non ?

- Oh mon père, je ne m'en fais pas. Ma mère va me soutenir à 100 % , crois-moi.

À la fin des cours, je n'avais pas eu de nouvelle de Derek. Je lui avais pourtant envoyé plusieurs SMS qui sont resté sans réponse. Je me mis à sa recherche, mais ne le vis nul part. Je voulais aller voir mon grand-père et j'aurais aimé qu'il m'accompagne. Je me sentais prête et déterminer. Il fallait que je le  fasse aujourd'hui pendant que j'en avais le courage. Tant pis, j'irai sans lui.

En arrivant devant l'entrée de l'hôpital, mon Cœur s'emballa. Allez, Elizabeth, tu peux le faire !

- Bonjour, je voudrais voir le docteur Hamilton s'il vous plaît.

- Vous avez rendez-vous ? Me demande la secrétaire pas très chaleureuse.

- Non, mais....

- Il faut un rendez vous ! Vous en voulez hein ? Me demande-t-elle avec ironie.

- S'il vous plaît, je ne lui parlerai pas longtemps.

- Je vais lui demander s'il veut bien vous voir, attendez en salle d'attente.

La salle était pleine, principalement de personnes âgées.

- Mademoiselle, suivez-moi, il vous attend.

Il a accepté de me rencontrer, j 'en suis tout émue. Je vais enfin rencontrer mon grand-père et lui parler.

La secrétaire m'emmena devant une porte où il était inscrit dessus Dr Pete Hamilton. Je frappe un petit coup et j'entendis une voix grave me dire d'entrer.

Il était derrière son bureau et me fixa, ce qui me mis mal à l'aise. Par quoi devais-je commencer ? Que devais-je dire dans ces cas-là ?

- Bonjour, je suis vôtre...

- Je sais qui tu es ! Me coupa-t-il. Tu ressembles à ton père. Moi qui pensais que tu étais une bâtarde. J'avoue que je me suis trompé. Qu'est-ce que tu veux ? D une voix dur.

Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il me parle sur ce ton. Il était froid et distant.

- Je voulais vous voir et faire votre connaissance. D une voix à peine audible.

- Voilà tu m'as vu, tu peux t'en aller maintenant., j'ai des patients qui attendent. Au moins avec eux je ne perds pas mon temps.

Pourquoi était-il si cruel ? Je suis sa petite fille et il s'en fout . Je n'avais tellement imaginé ce moment, mais jamais comme ça. Je voulais partir d'ici et ne jamais remettre les pieds. Des larmes se mirent à couler toutes seules le long de mes joues. Ne trouvant rien à dire je sortis du bureau en courant jusqu'à l'ascenseur.

Mais pourquoi je n'ai pas écouté papa ? Pourquoi a-t-il réagit comme ça ? Je ne lui ai rien fait pourtant. Ça fait tellement mal d'être rejeté comme ça.

Je pris mon portable et téléphone à Derek. J'avais besoin de lui maintenant plus que jamais, mais je tombai directement sur répondeur. Il ne devait plus avoir de batterie. Alors je pris la route vers sa maison.

En arrivant chez lui, la voiture de ses parents n'était pas là. Je sonnai et la porte s'ouvrit sur Derek même pas 2 minutes après.

- Élisabeth ? Mais qu'est-ce...

Il n'eut pas le temps d'en dire plus, car je tombai dans ses bras en sanglots.

- Serre-moi fort Derek s'il te plaît. Lui dit en m'accrochant de toutes mes forces à lui.

- Qu'est-ce qui se passe ?

Il me serra aussi fort qu'il le pouvait et je sentis son visage dans mon cou. Être dans ses bras était apaisant, comme si c'était ma place.

- Viens allons dans ma chambre, tu me raconteras tout. Me dit, il en me prenant la main.

Une fois dans sa chambre, je m'assois sur le lit et Derek se plaça à côté de moi.

- Alors je t'écoute, qu'est-ce qui t'a mis en dans un état comme ça ? Me demanda-t-il en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille

- Oh Derek si tu savais ! En sanglots. J'ai été le voir et il sait montrer si cruel.

- Qui ça ?

- Mon grand-père ! En pleurant de plus belle.

- Ne pleure pas ma puce, me dit il en me prenant dans ces bras. Tu sais que je n'aime pas ça, en me berçant. Pourquoi tu ne m'as pas demandé de t'accompagner ?

- J'ai essayé de te joindre toute la journée, tu ne répondais à aucun de mes messages. D'un ton de reproche. Tu es étais fâché contre moi ?

- J'étais effectivement fâché contre toi, oué.

- Pourquoi ? En relevant la tête.

- Je t'en parlerai plus tard, je ne le suis plus maintenant c'est ce qui compte.

- Non s'il te plaît, je veux savoir. Ce n'est pas ton genre d'être fâché pour rien, s'il te plaît dis-moi.

- Je ne sais pas si c'est le bon moment.

- Si , c'est le moment ! en l'implorant du regard.

- Je n'ai pas aimé que tu quittes ma chambre en douce dimanche. Alors que nous avions passé la nuit ensemble et que tu...

- Et que je quoi ?

- Tu as dis que tu m'aimer . Me dit il en me fixant droit dans les yeux.






Laisse-moi t'aider ! Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant