Quoi ? Mais je n'ai pas pu dire ça. Mon Dieu bien sûr que je l'aime, mais comme un ami. Comment vais-je me sortir de ce guêpier ?
- Eh ! Ne panique pas, blanche neige. Dit-il en éclatant de rire. Je sais très bien que ces mots ne m'étaient pas destinés. Tu as dû me prendre pour mon frère.
- Ah, oui, sûrement. En devenant toute rouge. Pourquoi étais-tu fâché alors ?
- Tu me demandes pourquoi ? Dit- il en se levant. As-tu idées du risque que j'ai pris en te faisant dormir dans ma chambre, dans mon lit ? Imagine que ton père l'apprend, comment crois-tu qu'il réagira ? Alors écoute désoler, mais la moindre des choses auraient été de me remercier le lendemain, non ? Mais non, madame s'enfuit comme une voleuse ! D 'un ton de reproche.
- Ben voilà, je te dis merci, ça te va là ? En me levant à mon tour, toujours les larmes aux yeux.
- Pour le moment oui, aller viens là, dit-il en ouvrant ses bras. Raconte-moi comment ça s'est passé avec ton ancêtre.
Je me mis à lui raconter en détail notre rencontre. Plus j'en racontais et plus il s'énervait, je le sentais entre ses bras.
- Dis-toi qu'au moins tu as essayé. Maintenant, tu sais à qui tu as faire alors laisse tomber.
- Oui, c'est la meilleure chose à faire. Mais ça fait tellement mal. En pleurant..
- Chut, il n'en vaut pas la peine. Tu vas le raconter à tes parents ?
- Pourquoi faire ? Pour entendre mon père me dire d'un ton de reproche qu'il me l'avait bien dit de rester loin de lui ? Non, hors de question.
- Ok , c'est toi qui vois.
Son téléphone vibra.
- Je crois que tu as reçu message lui dis-je.
Il prit son tel et répondis au message avant de l'éteindre.
- Derek sérieusement qu'est-ce que tu fous avec Mélody ? Oui, tu peux me regarder comme ça , je t'ai vu à la fête
- On s'est remis ensemble et désole ça ne te regarde.
- Tu mérites mieux qu'une fille de son genre !
- Ah bon ? Et pour toi quel genre de fille je mérite ? Des filles comme toi ?
Comme je ne répondais pas, il poursuivit.
- C'est bien ce que je me disais.
- Écoute ne dit pas ce que je n'ai pas dit, lui dis-je. Tu es gentil, adorable, intelligent, bref tout le contraire d'elle. Je sais que les contraires s'attirent, mais là, c'est abuser.
- Toi écoute-moi ! Occupe-toi déjà de ta vie amoureuse avant de t'occuper celle des autres, ok ? Pourquoi j'écouterais les conseils d'une vierge qui n'est même pas fichue de se trouver un mec parce qu'elle préfère fantasmer sur un mec plus vieux qu'elle et qui, de plus, n'en a rien à foutre d'elle ?
- C'est un coup bas ça Derek ! Les yeux remplie de tristesse.
- Oué, ben désolé, j'ai été un peu fort, excuse-moi. Dit, il en se passant la main dans ses cheveux.
- Je ferais mieux de rentrer, dis-je en prenant mes affaires.
- Reste s'il te plaît, je suis désolé Élisabeth.
- Oui, moi aussi. Dis-je avant de m'en aller.
Mais quelle journée de merde ! Je me prends le chou avec mon prof, mon grand-père me traite comme une moins que rien et enfin je me fâche avec mon meilleure ami . Oui, quelle journée de merde !
PDV MOLLY
Bientôt la fermeture, enfin, il était temps. J'avais hâte de rentrer à la maison et de plonger dans un bain bien chaud et ne plus en ressortir. Cinq minutes, voilà ce qui restait. Alors que je rangeais mon bureau la sonnette de la porte du magasin retenti. Oh non-pitié, je veux rentrer.
- Oui, je peux vous aider ?
Un homme était dos à moi et regarder des livres sur une étagère. Quand il se tourne vers moi, j'avais l'impression de manque d'air.
- Greg ? Finis-je par dire.
- Bonsoir Molly, tu n'as pas changé toujours aussi belle.
- Que viens-tu faire ici ? Sur la défensive
- C'est comme ça que tu reçois un vieil ami ?
- Arrête Greg, tu sais très bien qu'on n'est pas ami, comment va ta grand-mère ?
- Elle est décédée il y a trois ans.
- Je suis désolée, excuse moi je ne savais pas. Lui dis-je sincèrement.
- Merci... Alors comme ça tu as réussi à ouvrir ta propre librairie, remarque avec l'argent de ton super mari ce n'est pas difficile.
- Arrête ça tout de suite ! Si tu es venu pour insulter Stan tu perds ton temps. Dis moi ce que tu veux et va-t-en.
- Je voulais seulement prendre de tes nouvelle, rentre tes griffes , en souriant.
- Pourquoi tu ne demandes pas des nouvelles de Fanny et de ton fils ? D'un ton sec.
Il stoppa net de sourire et fut sous le choc.
- Mon fils ? C'est quoi cette histoire ? Je n'ai pas de fils Molly !
- Tu devrais avec honte de réagir comme ça. Tu sais très bien que tu as un fils de presque 15 ans. Tu as laissé tomber Fanny comme une vieille chaussette... Même ton nom tu as refusé de lui donner à ce pauvre bébé. Honte à toi Gregory Robertson ! Et après tu oses critiquer mon mari . Regarde-toi dans un miroir avant, je ne te retiens pas, dis-je en lui montrant la porte qui était restée ouverte.
- Non, je ne partirai pas bon sang ! Tu me lances une bombe et après je dois m'en aller comme si de rien. Tu te fous de moi là. ?Je n'étais même pas informé qu'elle avait gardé le bébé, elle était censée avoir avorté, je te rappelle.
- Elle t'a envoyé des lettres que tu n'as jamais répondues !
- C'est faux, je n'ai reçu aucune lettre, merde ! ................ Où est- elle maintenant ?
Comme je gardais le silence, il me secoua par les épaules. Il avait l'air si sincère, est-ce que Fanny nous aurait menti ?
- LÂCHE MA FEMME TOUT DE SUITE ! Cria Stan.
On se tourne vers l'entrée en même temps et on vit Stan, l'air mauvais et prêt à lui sauter dessus. Oh mon Dieu !
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Laisse-moi t'aider ! Tome 3
RomanceÉlisabeth a bien grandi. Elle a maintenant 17 ans, belle, intelligente et son plus grand rêve est d'être cardiologue comme son grand-père, qu'elle n'a pas connu. Mais cette décision ne plaît pas à tout le monde surtout à son père Stan ! Elle pourra...