Chapitre 44

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- Je ne te crois pas Derek ! Tu n'as pas tourné la page. Dis-je avec désespoir.

- Et pourtant, c'est vrai. Dit-il d'un ton dur.

Aussi loin que je m'en souvienne, Derek à toujours était rancunier. À chaque fois qu'il me boudait, il fallait attendre un certain temps avant qu'il ne veuille m'adresser la parole. Aujourd'hui, c'est différent, je sentais bien que j'allais galérer pour qu'il me pardonne. Je ne lâcherai rien ! Il va m'écoutait qu'il le veuille ou non.

- S'il te plaît, écoute-moi ! Si j'ai fait tout ça s'était dans un but précis. Dis-je.

- C'est trop tard Élisabeth, je ne veux plus de toi. Tu m'as fait mal à me jeter comme une merde. Tes motivations, j'en ai rien à faire. Dit-il. Maintenant laisse-moi tranquille, tu connais la sortie.....

Il s'installa à son bureau et alluma son ordinateur. Non mais je rêve ! C'est tout ? Je dois m'en aller et l'oublier parce que monsieur en a décider ? Non, non et non ! C'est mal me connaître là. Je m'avance vers lui et fis tourner son siège vers moi.

- Je te jure que tu vas m'écouter, dis-je d'un ton autoritaire. Si à la fin, tu veux toujours que je m'en aille, alors je partirai, mais pas avant. C'est bien clair ? Dis-je en colère.

Il resta silencieux et croisa ses bras sur son torse. Je me mis à lui raconter en détail toute l'histoire. Il ne fit aucun commentaire et me laissa parler jusqu'au bout.

- Voilà maintenant, tu sais tout. Dis-je en soupirant.

Comme il gardait le silence, je me demander si c'était bon signe ou pas.

- Tu n'as rien à dire ? Dis-je avec espoir.

- Que dire à ça ?

Il se lève et fit des aller-retour entre son lit et la porte de sa chambre.

- Tu m'apprends que tu n'avais pas assez confiance en moi pour me dévoiler tes plans et que tu as préfère m'envoyer chier. Bravo, dit-il en applaudissant.

- Je voulais être convaincante auprès de mon grand-père. Je ne voulais pas prendre le risque qu'il nous voit sans qu'on le veuille, sourire et s'amuser alors que j'étais sensé tout plaquer pour le suivre. De plus, je pensais que ça me prendrait des mois avant de pouvoir revenir ici. Je ne pouvais pas te demander de m'attendre Derek, ce n'était pas juste pour toi. Dis-je.

- Pas juste ........ PAS JUSTE ? Cria-t-il. Tu m'as largué le jour où nous avons coucher ensemble Élisabeth. Tu te rends compte de ce que j'ai pu ressentir ? J'ai l'impression d'avoir été utilisé et que pour toi ça ne compter pas. Dit-il accusateur. Tu voulais quoi ? Être dépucelé avant de te tirer chez les Anglais ?

- C'est ignoble ce que tu dis ! Dis-je les larmes aux yeux. Pour moi, ce fut la première fois et c'était magique. Je n'avais rien calculé pour ça. Je l'ai fait parce que je t'aimais et que je voulais que ce soit toi et personne d'autre.

- Pourquoi moi ? Parce que tu avais confiance en moi, c'est ça ? Alors là, je dirai que tu es une menteuse ! D'un ton sec.

- Je t'aime Derek, je suis désolée de t'avoir fait du mal. J'aurais dû te parler de mon plan, mais je voulais t'épargner les ennuis. S'il te plaît ne me tourne pas le dos, je veux être avec toi. Je t'aime tellement qu'imaginer ma vie sans toi est impossible. Dis-je alors que les larmes coulées.

- Tu as toujours mon amitié, c'est tout ce que je peux te donner. Dit-il en me fixant. Je ne te promets pas que tout  redeviendra comme avant, mais je peux te promettre qu'on ne parlera plus de ce qu'il s'est passé entre nous.

- Tu es un menteur aussi alors ! Tu disais que tu m'aimais !  J'ai l'impression que tu te sers de tout ça pour me repousser.

Il resta silencieux ce qui m'énerva énormément. Je me suis assez rabaissé comme ça, il valait mieux que je parte. Je pris mes affaires et retire la gourmette, gravé blanche-neige, qu'il m'avait offert pour mon anniversaire  de mon poignet. Je la déposai sur son bureau.

- Tu sais quoi ? Je ne veux même plus de ton amitié. Faire comme ci que rien ne s'est passé entre nous , c'est trop pour moi. Je te souhaite bonne chance à l'université et j'espère sincèrement que tu seras heureux.

- Merci, toi aussi....

Je n'écoutais pas la fin et quittai sa chambre en larmes. Je croise Will dans le couloir, mais il eut la délicatesse de ne rien me demander. Je voulais rentrer chez moi et ne plus jamais en ressortir. J'ai perdu Derek pour de bon.

En rentrant à la maison, mes parents étaient dans le salon avec Noah. Je n'avais pas envie de leur parler maintenant, je voulais qu'on me foute la paix, mais ma mère m'appela.

- Ça va ma chérie?  Dit-elle inquiète.

J'éclate en sanglots et fis non de la tête.

- Excusez-moi, je préfère monter ! Dis-je en montant les escaliers en courant.

En arrivant dans ma chambre, je me jette sur mon lit à plat ventre et pleure encore plus. Ma mère arriva à peine 5 minutes après et vint s'asseoir sur le lit. Elle me caressa les cheveux comme quand j'étais petite.

- Ça s'est aussi mal passé que ça ? Dit-elle.

- Oh maman, si tu savais. Il ne veut plus de moi ! Dis-je.

- Tu es sure ? Dit-elle.

- Plus que sure. Je l'ai perdu maman, j'ai perdu mon meilleur ami et celui que j'aime. Dis-je en pleurant.

- Laisse-lui un peu de temps et il se rendra compte qu'il ne peut pas vivre sans toi. Il t'aime, j'en suis sûr !

- Tu crois ? Dis-je avec espoir.

- Oh oui, crois-moi. Dit-elle en prenant un mouchoir sur ma table de nuit pour essuyer mes larmes. Allez sèche moi tout ça sinon ton père va se poser des questions et je ne donne pas cher de sa peau  à Derek si ton père apprend tout ça. Dit-elle en riant.

Ma mère se leva et se dirigea vers la porte.

- Maman ? Dis-je

- Oui ? Dit-elle

- Merci, dis-je en lui souriant.

- De rien ma chérie.

Elle avait raison, il fallait que je laisse un peu d'espace à Derek pour qu'il comprenne qu'on ne pouvait pas vivre l'un sans l'autre. Même si j'avoue que ça va être dur de garder mes distances.....











Laisse-moi t'aider ! Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant