Laisse-moi t'aider ! Tome 3

Chapitre 34

Putain j'en ai marre d'avoir toujours raison. Je l'avais bien dit qu'il n'était pas revenu par hasard. Il a fallu qu'il se pointe chez moi le jour de l'anniversaire de ma fille. Ce mec est un vautour !

La sonnette retentit de nouveau. Je vois ma mère et Molly me regardaient avec angoisse. Putain Molly, elle n'a pas besoin de ça maintenant. Je vais vite dégager ce connard.

- Ne bougez pas d'ici, je reviens, leur dis-je

- Que vas-tu faire Stan ? Demande ma mère en me retenant par le bras.

- Ça va aller maman, reste avec Molly, dis-je d'une voix autoritaire.

Je prends soin de bien fermer la porte de la salle à manger puis alla ouvrir.

- Ta mère ne t'a pas appris la politesse mon garçon ? Dit-il ironiquement.

- Peut-être que si mon père avait été présent il me l'aurait appris lui-même ! Qu'est-ce que tu veux ? Dis-je d'un ton sec.

- Apporter un cadeau à ma petite fille ! Dit-il en se foutant de ma gueule.

- C'est ta petite fille maintenant, depuis quand ? Tu n'as rien à faire ici casse-toi !

- Il n'y a pas de mal à vouloir souhaiter l'anniversaire à sa petite fille ! Dit-il avec défi.

- Tu n'es pas ici pour ça, je le sais très bien. Dis-moi ce que tu veux et tire-toi putain !

- Juste lui apporter ça ! Il me lança le paquet que je rattrape au vol. C'est un stylo plume graver à son nom, car je sens bien que bientôt elle en aura besoin. Dit-il avec un sourire.

Il savait pour le testament ! L'enfoiré, s'il croit que je vais le laisser faire, c'est mal me connaître.

- Approche toi de ma fille et je te jure que je te tue de mes propres mains .Dis-je avec violence.

- Stanley, voyons, n'oublie pas que tu risques bientôt d'avoir besoin de moi. Réfléchies bien mon garçon, tes représailles peuvent coûter cher, pas à toi, mais à ton fils. Sur ce je vous laisse entre familles.

Il quitta la maison avec un sourire aux lèvres. Mais quel enfoiré ! Qu'est-ce qu'il a voulu dire par là ?

- Stan, ça va ? Demande Molly.

- Oui, il est parti. Ne t'inquiète pas ok ? Il ne reviendra plus. Allez viens, le gâteau nous attend.

Élisabeth, Derek et Mindy descendirent et on mangea enfin le gâteau. L'ambiance n'était hélas plus à la fête malgré nos efforts pour sourire .

Élisabeth me regarda sans arrêt comme si elle essayait de lire sur mon visage les raisons de la visite de mon père. Je lui fis comprendre d'un regard qu'il ne fallait pas en parler devant sa mère. Bien sûr je ne lui offris pas le stylo plume et le jetai à la poubelle.

PDV Elisabeth.

À la fin du repas, Derek m'emmena faire un tour en ville. On déposa Mindy chez elle, car elle avait soi-disant des devoirs à terminer. Des devoirs ? Un vendredi soir ? On eut du mal à la croire. Elle cachait quelque chose et je suis sûr qu'on ne tarderait pas à le savoir.

- Tu m'emmènes où ? Dis-je à Derek

- Je pensais qu'on pourrait aller manger une glace puis ensuite se balader dans le parc.

- Je vais éclater, dis-je en souriant en mettant une main sur mon ventre. Allons plutôt chez toi regarder un film ou écouter de la musique. Je préfère être tranquille.

- OK pas de soucis.

Il est adorable ! Je savais qu'il voulait me faire changer les idées, mais malheureusement je ne faisais que penser à cet incident. C'est la première fois que je voyais d'aussi près papa et son père face à face. Il y avait tellement de haine dans leur regard que je fus stupéfaite de voir combien il se ressemblait même si je devais être la seule à le penser. Tel père, tel fils !