Chapitre 21

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- Putain Molly où est passé ma fille ? Celle qui était en face de moi n'a rien à voir avec elle.

-Oh que si, c'était bel et bien ta fille, aucun doute. Tu as eu devant toi Stanley Mercer-Hamilton version féminine. Mon Dieu que vais-je faire de vous deux ? Bon, je dois y aller si je veux ouvrir la librairie à l'heure. Promets-moi d'arranger les choses avec ton double. Promis ?

- Je vais essayer, mais je ne te promets rien. Lui dis-je en l'embrassant. Elle n'est pas comme moi, elle est pire en souriant

- Je n'osais pas le dire. Me dit-elle. Tu ne vas pas au bureau ?

- Si, mais avant j'ai une personne à aller voir.

- Attention, ne fais rien que tu pourrais regretter Stan.

- Ne t'inquiète pas, à ce soir, je t'aime. En l'embrassant.

- Je t'aime aussi.

Une visite à mon cher paternel s'impose. Il va regretter de ne pas m'avoir écouté ce salaud.

En arrivant à l'hôpital, je ne pris même pas la peine de m'annoncer à la secrétaire. Je me dirigeai tout droit vers son bureau d'un pas rapide.

- Ne prenez pas la peine de vous déplacer, je connais le chemin, dis-je à la secrétaire au moment où  elle allait se lever.

- Monsieur, vous ne pouvez pas rentrer comme ça, le docteur Hamilton est en consultation.

Je fis comme ci, je ne l'avais pas entendu. Elle se mit à courir derrière moi, mais trop tard j'ouvris la porte de son bureau.

Je vis ce connard en train de tripoter une infirmière. C'est clair qu'il était occupé.

- Je ne savais pas que tu étais devenu gynécologue ? D'un ton sec.

L'infirmière quitta rapidement le bureau

- Je pensais te revoir plus tôt. Me dit-il.

- Tu n'approches pas de ma fille, qu'est que tu ne comprends pas ?

- C'est elle qui est venue. Je l'ai reçu et envoyé promener, j'avoue que j'ai pris un grand plaisir.

- Espèce d'ordure. Il suffisait juste de refuser de la voir. Elle a de la peine à cause de toi connard !

- Et alors ? Que veux-tu que ça me fasse ? Elle risque plus de revenir maintenant. C'est bien ce que tu voulais non ?

- On voit bien que tu ne la connais pas, tu as fait qu'éveillée sa curiosité. Elle reviendra, c'est certain et je te préviens si j'apprends qu 'elle t'a de nouveau rencontré, tu es fini pour bon. C'est ta dernière chance, ne la gâche pas !

- Moi aussi, tu as éveillé ma curiosité maintenant. Elle a l'air d'avoir un sacré caractère et j'aime ça. Qui sait si je ne vais pas, tout compte fait, apprendre à la connaître.

- Tu ne feras rien du tout ! Je peux te briser en un seul coup de téléphone, alors réfléchi bien avant d'agir, je te laisse à tes soi-disant consultations.

Je quitte l'hôpital anxieux. Putain, il va le faire, je le sens. Il va s'intéresser à ma fille. Que puis-je faire bordel ? Apparemment, les menaces ne fonctionnent pas, quel con. Je vais devoir agir pour lui montrer que ce n'est pas des paroles en l'air.

Mon téléphone vibra, j'avais reçu un SMS.

-> Bonjour. Votre fille Élisabeth Mercer-Hamilton ne sait pas présenter ,ce jour, en cours de la journée. Veuillez nous contacter pour justifier cette absence. Cordialement. Madame la directrice.

Quoi ? Mais c'est quoi ce bordel ? Si elle n'est pas en cours ou est-elle ! J'appelle Molly de suite.

-> Molly, c'est moi. Tu as reçu un sms ?

-> Oui , j'ai peur Stan ! Elle est partie en colère ce matin, je ne sais pas où elle est.

- > À quelle heure devait-elle finir les cours ?

-> 15 heures, je crois.

-> OK, je rentre à la maison pour l'attendre.

-> Je ne peux pas laisser la librairie, tu me tiens informé s'il te plaît. Elle ne répond pas sur son portable.

-> Bien sûr mon amour. Ça va aller ne t'inquiète pas, d'accord ?

-> J'espère Stan. À tout à l'heure.

Une fois à la maison, je me mis dans le salon pour l'attendre. Il était 15 heures 15, elle ne devrait plus tarder, enfin normalement. Je stressais comme un malade ! Et s'il lui était arrivé quelque chose . Je ne me le pardonnerai jamais ! Elle est partie bouleverser ce matin, tout ça a cause de moi.

J'entendis la porte s'ouvrir puis se refermer. Je l'entendais rigoler avec une personne, je reconnus Derek. Putain encore ce petit morveux. Je suis là à l'attendre et à espérer que rien ne lui soit arrivé et elle se marre !

Quand Élisabeth rentra dans le salon, elle avait la langue de Derek dans sa bouche. Putain, je vais lui éclater la tête à ce petit con. Quand elle me vit, elle sursauta :

- Papa ! Qu'est-ce que tu fais déjà là ?




Laisse-moi t'aider ! Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant