Chapitre 42

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Pardonne-moi papa, pardonne-moi pour le mal que je viens de te faire. Mon dieu, ce regard ! Il était tellement triste quand il est parti. Je m'en voulais énormément, mais il fallait que je le fasse. Je vis grand-père sourire et j'avais envie de vomir. N'abandonne pas maintenant Élisabeth, tu y es presque !

- Tu as été méchante avec ton père jeune fille ! Mais j'aime ça. Dit-il .

- Je ne suis pas ta petite fille pour rien. Dis-je .

- Oui, en effet ! Dit-il avec satisfaction. J'ai bien cru qu'il allait se mettre à pleurer comme un gamin.

- Pourquoi tu ne l'aimes pas ? Dis-je.

- Pourquoi l'aimerai-je ? Dit-il.

- Tu n'aimes que toi-même c'est ça ? Et oncle Jack, tu l' aimer ? Dis-je.

- Bien sûr, c'était mon fils, je l'aimais à ma façon. Dit-il sur la défensive.

- Pourquoi papa t 'en veux autant ? Tu peux tout me dire maintenant au point où j'en suis. Dis-je.

- Il m'en veut de ne pas avoir été présent dans sa vie. Il croit aussi que je voulais le laisser mourir au lieu d'être donneur.

- Et c'est vrai ? Dis-je.

- Au début oui, je m'en foutais, car je ne voulais pas aider ce bâtard ! Mais après j'ai quand même fait les testes et je n'étais pas compatible. Ce n'était pas de ma faute !

Il me donner envie de gerber ce connard.

- Bon assez parlé de moi ! J'ai quelques papiers à signer. Tu peux dormir chez moi si tu ne sais pas ou aller.

- Non merci, j'irai chez mon amie Mindy. En parlant de papier, tu as signé le nouveau contrat ?

- Celui où tu exiges aucun renvoi ? J'allais le faire. Dit-il.

- J'aimerais le donner aux avocats de mon père pour régler cette histoire une bonne fois pour toute. Dis-je.

Il chercha les documents et ne les trouva pas.

- Attends, j'ai des copies sur moi, tiens. Dis-je.

Il allait commencer à le lire quand la porte du bureau s'ouvrit. Mon père était là, le regard mauvais et les poings serrés.

- Papa ? Que viens-tu faire ici ? Dis-je.

- Je viens te chercher ! Il est hors de questions que tu tournes le dos à ta famille. Tu fais n'importer là ! Que tu le veuilles ou non, tu viens avec moi. Si tu refuses, je porte plainte contre ce connard pour enlèvement. Tu as 2 minutes pour prendre tes affaires et me suivre. Dit-il d'un ton autoritaire. Pas la peine de me menacer ou autres, car tu me remercieras plus tard.

- Non, je ne te suivrais pas ! Dis-je. Je t'ai fait une faveur, j'ai exigé qu'aucun employé ne soit viré, tu es content ? Dis-je.

- Content ? Tu me demandes si je suis content ? J'ai perdu mon entreprise et tu me demandes si je suis content ? Putain Élisabeth dépêche toi de me suivre sinon je te jure que tu auras la fessée que tu mérites d'avoir. Sache que si je suis revenue, c'est pour ta mère. Dépêches-toi ! Cria mon père.

- Grand-père signe les papiers s'il te plaît, tant qu'il est là autant lui donner une copie. Dis-je sans regarder mon père.

Il signa enfin les papiers ! Il ne prit même pas la peine de les lires avant, erreur fatale Grand-père. J'ai enfin réussi à ce que je voulais qu'il fasse.

- Tiens, prend-les et donne-les à tes avocats. Dis-je à mon père en lui tendant les feuilles.

Il me les arracha des mains. Il ne prit pas la peine de les lire non plus.

- Si j'ai bien compris, tu ne me suis pas ? Dit-il en colère. Je n'ai pas dit mon dernier mot !

Il se dirigea vers la porte quand je l'appelle.

- Papa ?

Il s'arrêta net et se tourna vers moi.

- Quoi ?

- Attends-moi, je rentre à la maison. Dis-je avec un grand sourire.

- Quoi ? Dit mon grand-père.

Mon père me regarda sans comprendre.

- On ne t'a jamais appris à lire avant de signer ? Dis-je à grand-père.

- Que veux-tu dire ? Dit-il en lisant les papiers.

- Que tu viens de signer pour léguer l'entière de tes pars à Noah Jack Mercer-Hamilton. Ce qui fait de lui l'actionnaire majoritaire et que c'est papa qui gérera tout ça jusque ce qu'il a l'age de le faire lui même.

- Quoi ? Comment est ce possible ? me demande mon père.

- Je voulais gagner sa confiance même si pour ça il fallait le suivre en Angleterre. Il aurait bien fini par signer un jour ou l'autre. Je ne pensais pas aussi vite, je m'attendais à quelques mois. Dis-je en fixant grand père.

Il était blême, abasourdi. Il se mit à lire et relire le contrat dans l espoir d'avoir mal lu surement.

- Ne cherche pas à annuler le contrat, tu ne pourras plus rien faire. Dis-je avec fierté. Je t'avais bien dis que j'étais le fille de mon père, mais tu ne m'a pas écouter. Tu croyais quand même pas que je te suivais par plaisir ? Plusieurs fois tu m'as donner l'envie de vomir. Tu n'es qu'un être exécrable, qui ne mérite même pas notre pitié. 

- Oh putain Élisabeth , quand as-tu planifier ce plan ? Pourquoi ne m'en as-tu pas parler ? Me demande mon père.

- Désolée papa, mais il fallait que ce soit crédible. Si je t'avais dis mes intentions , tu n'aurais pas réagis comme tu l'as fait aujourd'hui et cela aurait pu nuire à mon plan. Pardonne-moi papa pour tout ce que je t'ai dis, je n'en pensais pas un mot. Dis-je les larmes aux yeux.

- Te pardonner ?  Oh mon bébé s'est à toi de me pardonner. Si j'avais eu plus confiance en toi j'aurais compris tout de suite que tout ça était faux ! Partons, nous n'avons plus rien à faire ici.

- Oui, attends... dis-je

Je me dirige vers grand-père qui était encore sous le choc, et me pencha vers le jeu l'échiquier.

- Dernière chose grand-père, je t'ai menti ! Je sais jouer aux échecs.

Je déplace une pièce du jeu et le fixai droit dans les yeux.

- Échec et mat ! Dis-je.

Papa passa un bras autour de mes épaules et on quitta le bureau. C'était fini, j'avais réussi à sauver mon frère et à rendre l'entreprise à papa. Il me manquait plus qu'une chose à faire avant d'être complètement heureuse : Derek !






Laisse-moi t'aider ! Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant