Laisse-moi t'aider ! Tome 3

Chapitre 18

Bon sang, maintenant, c'est mon père ! Mais qu'ai-je fait pour mériter une journée de merde comme ça !

En entrant dans ma chambre, je me jette sur mon lit et m'enroule dans ma couette. Je ne veux plus sortir de mon lit, qu'on me laisse tranquille. Je n'avais qu'une envie, c'est de pleurer. Mais à quoi ça sert ? À rien ! Ce n'est pas en pleurant que les choses s'arrangeront. Pour commencer, Derek, il a été vache avec moi, mais il n'a pas tort. Qui suis-je pour lui conseiller ? Et comment sait-il que je suis encore vierge ? Oui, c'est vrai que je lui suis toujours et alors ? Si j'ai envie d'attendre le bon, c'est mon droit non ? Je reçois justement un sms de lui.

-> Je suis qu'un gros con, excuse-moi. Tu me fais encore la gueule ? :(

Bien sûr que non, mais je lui dirais que demain, ça lui apprendra tient ! J'éteins mon portable sans prendre la peine de lui répondre.

Je me mis à mes devoirs même si la tête n'y était pas. Après avoir passé une heure sur un devoir de math, on frappa à ma porte-fenêtre.

- Derek ? Qu'est-ce tu fais ici ?

- Il fallait que je sache si tu étais toujours fâché contre moi.

- T'es malade, si mon père te voit t'es morts. De plus, je te jure que ce n'est pas le moment.

- Ah bon ? Il s'est passé quelque chose ?

- Trop long à expliquer, tu devrais repartir.

- Non pas avant que tu me dises droit dans les yeux que tu ne me fais plus la gueule.

Il approcha sa tête de la mienne et me fixa. Je n'avais jamais fait attention à ses yeux, ils étaient magnifiques. Mon regard descendit jusqu'à sa bouche. Comment embrassait-il ? N'importe quoi Élisabeth, tu divagues.

- Pourquoi tu rougis ? Me demande Derek.

- Je ne rougis pas du tout qu'est-ce que tu racontes ?

- Oh que si, d'ailleurs, tu rougis encore plus, en souriant.

- Oh laisse-moi tranquille Derek et rentre chez toi. Je ne suis plus fâché, t'es content !

- Oui, très. Je file à demain Blanche-neige et ne rêve pas trop de moi, en éclatant de rire

- Chuuuuuut imbécile , baisse d'un ton et ça ne risque pas !

Il se dirigea vers la porte-fenêtre et juste avant de descendre, il se tourna vers moi et me dit :

- Moi aussi, j'aimerais savoir comment cette magnifique bouche embrasse.

- Quoi ?

- Nous avons pensé à la même chose, en me faisant un clin d'œil avant de disparaitre.

Il aimerait m'embrasser, c'est ça qu'il a voulu dire ? Non, j'ai du mal  comprendre.

Deux heures plus tard alors que je ne trouvais pas le sommeil, j'entendis mon père rentrer et aller dans sa chambre. C'était calme, pas de dispute, c'était bon signe. Il va falloir que je lui raconte pour grand-père, j'en été consciente, car je ne voulais pas commettre deux fois la même erreur. Demain matin, je lui dirais, c'était décider !

PDV MOLLY

Vingt-trois heures et j'entends enfin Stan rentrer dans la chambre puis se dirigeait vers la salle de bains. Il revint 10 minutes plus tard et prit soin de ne pas faire de bruit en se couchant sous les couvertures. J'avais le dos tourné à lui et il en profita pour se coller à moi et me chuchoter quelques mots à l'oreille.

- Je sais que tu ne dors pas, je suis désolé mon amour.

- Moi aussi, je suis désolée, mais reconnais que tu t'emportes pour un rien.

- Mets-toi à ma place Molly. Comment aurais-tu réagi si je te cachais que Sophia était revenue et qu'en plus qu'on se voit derrière ton dos ?

- Je te tue !  Je te jure que ce n'était pas prévu, c'est lui qui est venue. Je lui ai demandé de partir de suite.

- Je sais, pardonne-moi, en m'embrassant la joue.

- Tu n'as pas été tendre avec ta fille, elle a seulement voulu me protéger. D'un ton de repproche.

- Oué, j'ai vraiment été un connard, je m'excuserai demain. Elle m'a quand même menti, je ne supporte pas ça !

Je me retourne vers lui et me blottis dans ses bras.

- Elle l'a fait pour moi. Tu lui as dit de rester loin de ton père et aux dernières nouvelles, c'est ce qu'elle a fait non ?  Ne sois pas trop dur avec elle s'il te plaît.

- Tu as raison, je lui parlerai demain matin avant d'aller au bureau;