Laisse-moi t'aider ! Tome 3

Chapitre 36

Au huitième mois et demi de grossesse, tout se passa bien. La chambre du bébé était prête et il ne manquait plus que lui. On était pressé, mais stresser en même temps, surtout moi. Il fallait que je reste calme et faire en sorte que maman le reste aussi.

Papa avait fini par trouver un bon cardiologue français. Il devrait arriver d'ici peu pour être sur d'être présent le jour J . D'après lui, l'opération n'était pas compliquée et le taux de réussite était élevé.

On n'avait pas revu mon grand-père depuis ce jour au centre commercial. D'ailleurs, je n'avais pas parlé de cet incident à papa.

Je reçus enfin la réponse pour Harvard. Je tenais la lettre entre mes mains, mais j'avais tellement peur de la réponse que je n'osais pas l'ouvrir. Avec Derek, on se trouva dans sa chambre sur son lit.

- Tu veux que je l'ouvre pour toi ? Me demande Derek.

- Non, je vais le faire. Dis-je d'une petite voix........ Oh Derek et si c'était négatif ?

- Ben, tu iras dans une autre. Dit-il .

- Oui, mais c'est Harvard que je veux !

- Avant de te prendre la tête ouvre cette enveloppe ! Dit-il en souriant.

- Tu as raison, allez, je me lance.

J'ouvre la lettre et je me mets à la lire. Plus je lisais et plus mon cœur s'emballait. Mon regard s'arrêta sur une phrase que je relis plusieurs fois pour être sûr d'avoir bien compris : " nous avons l'honneur de vous accueillir dans notre université à la rentrée prochaine ".

- Accepté ! Je suis accepté, criai-je en me levant du lit et en sautant de joie.

Derek se leva à son tour et me prit dans ses bras.

- Félicitations, je savais que tu y arrivais. Dit-il en m'embrassant.

Il me regarde sans sourire, comme si cette nouvelle ne lui faisait pas plaisir.

- Cache ta joie surtout, dis-je. Eh, mais c'est Harvard là ! Je vais à Harvard. Répétai-je encore et encore.

Voyant qui ne souriait toujours pas, mon sourire disparu.

- Tu n'es pas content pour moi ? Dis-je.

- Si, bien sûr, très content et fière de toi. Dit-il.

- Ben alors pourquoi cette tête ?

- Une tête de fatiguer, excuse-moi. Oui, je suis content pour toi.

- Derek, je te connais, tu sais ! Dis-moi ce qui ne va pas s'il te plaît. Dis-je en me rasseyant sur le lit.

Il s'assoit à son tour à côté de moi et se passa la main dans les cheveux.

- On va être séparé et j'ai l'impression que tu t'en contre-fiches. Dit-il enfin.

- Non, bien sûr que non. J'évite seulement de penser à ça maintenant. On a encore du temps avant la rentrée prochaine alors profitons de l'instant présent.

- Comment allons-nous faire Élisabeth ? Tu te vois avoir une relation à distance ? Moi non ! Dit-il avec de la tristesse dans les yeux.

- Tu veux me dire quoi là Derek ? Tu veux rompre, c'est ça ? Dis-je en panique.

- NON ! T'es folle. Je ne veux absolument pas rompre, je t'aime. Dit-il en me prenant dans ses bras. J'ai seulement peur que la distance nous sépare. Dit-il.

- Elle ne nous séparera pas, je te le promets. On se verra aux vacances et puis je pourrais venir te voir et vice-versa.

- Et si tu rencontras un beau mec et que tu en tombes amoureuse ?