My Demon || H.S

39. He loves you.

PDV Harry

Elle est si belle. Je n'arrive pas à croire que j'ai la chance de l'avoir. Sur des millions, c'est moi qu'elle a choisi. Qui l'aurait cru ?

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle veuille faire ça, cette nuit. Et je ne comptais pas la pousser à le faire non plus. C'était à elle de choisir, et elle a choisi.

Je resserre un peu plus mon étreinte autour de son petit corps pour la maintenir près de moi et elle frissonne.

Moi - Tu as froid ?

Selena - Non, ça va. C'est juste... Ta peau contre la mienne, ça me fait toujours autant d'effet.

Je souris et mets ma tête dans ses cheveux pour y respirer son odeur. Tout à fait normal n'est-ce pas ?

Elle rit faiblement.

Selena - Dans le genre psychopathe t'as battu tous les records. T'es fou.

Je souris.

Moi - Oui, fou de toi. Je t'aime tellement...

Elle fait un petit sourire et me prend la main.

Elle ne se rend pas compte de l'effet qu'elle peut produire... Évidemment que je sais qu'elle va mourir. On le sait tous. Mais pourquoi elle persiste à nous le faire comprendre ? Je crois qu'elle ne veut pas qu'on continue d'espérer.

Mais ça n'arrivera jamais. Si elle croit que je vais l'abandonner au moment où elle a le plus besoin de moi, elle rêve. Je vais lui trouver un donneur, qu'elle le veuille ou non.

Quelques minutes plus tard, son souffle s'apaise et je crois qu'elle s'est endormie. Mais on ne sait jamais.

Harry - Selena... Tu dors ?

J'attends, mais je n'obtiens aucune réponse. Elle dort. C'est le moment où jamais.

Je sors du lit et enfile mes affaires qui étaient restées sur le sol.

Je me dirige vers son bureau, sors un papier et un crayon et y griffonne un mot.

"Ne panique pas, je suis parti trouver un moyen de te sauver. Je t'aime."

Et avant qu'elle n'ai le temps de se réveiller, je me dépêche de sortir de l'appartement, en prenant soin de bien laisser mon téléphone à sa vue, pour qu'elle sache qu'elle ne peut rien faire, à part attendre.

Cette fois, ce n'est pas à elle de décider.

***

PDV Selena

Je souris en sentant la lumière du jour transpercer mes paupières, et me retourne pour me serrer contre Harry.

Mais je ne sens aucun corps contre le mien, aucune main tenant la mienne, aucun souffle s'écrasant sur mon visage.

Rien.

J'ouvre les yeux et fronce les sourcils.

Il n'y a personne. Harry est déjà levé ?

Je me lève et enfile un peignoir, puis me dirige vers la porte, mais quelque chose qui n'était pas là hier attire mon regarde quand je passe devant mon bureau.

Je prends le petit bout de papier entre mes mains et lis le mot qu'Harry a griffonné rapidement. Ce sont plus des vagues que des mots. Quelle écriture ! J'en suis éblouie.