Chapitre 33

3.1K 174 24
                                    

Pdv Mathieu :

Me voilà dans un bar à me saouler. Des filles essayent de me draguer mais je n'y fait même pas attention. Je suis trop absorbé dans mes pensées.

- un whisky, s'il te plait.
- Ça marche.

Le barman me servit ma boisson. C'est mon troisième, je commence à ne plus avoir les idées très claires. Mais bon je m'en fiche quoi de mieux que l'alcool pour compenser avec une journée merdique.

Flashback

J'étais là, assis sur un banc dans central park avec ma copine à mes côtés. Jean c'était cassé après qu'il m'est craché une dernière insulte à la figure. Quant à Marion, elle voulait des explications.

- Pas ici. Déclarais-je.
- Okay, allons dans le parc alors!

Je voyais bien qu'elle était contrariée. C'est pour ça que nous sommes sur ce banc depuis 10 minutes dans un silence de mort.

- Tu comptes m'expliquer ça avant qu'il fasse nuit? Demanda-t-elle en perdant patience.

- Jean est mon frère. Comment l'as-tu rencontré ?

- Ne change pas de sujet, tu veux? Si c'est ton frère dans ce cas tu as un lien de parenté avec la victime ?

Je ne répondis rien.

- Tu m'as menti.

Toujours pas de réponses.

- Tu as perdu ta langue ou quoi!?

- Non.

- Merde, alors! Explique-moi!

- Pourquoi je t'en parlerai?! Dis-je en haussant le ton.

- Je suis ta copine, Mathieu !

- Ça change quoi exactement ? !

- Que si je comptais un minimum à tes yeux tu te confierais à moi!

Elle avait dit ça en se levant la voix tremblante.

- Ce n'est pas le cas ? Demanda-t-elle en voyant que je ne répondais rien.

- Mathieu...

Sa voix était presque suppliante en disant mon prénom.
Mais je ne relevais toujours pas la tête. Je l'entendis s'éloigner en essayant de camoufler ses sanglots.

Fin du flashback

J'ai été con avec elle, je sais. Mais je n'arrivais pas à lui dire qu'elle comptait pour moi. À vrai dire j'ignore si c'est le cas en tant que petite amie je veux dire. J'aime être avec elle c'est sûr! Comme j'aime l'embrasser mais ça s'arrête là. Je ne l'aime pas.

Pdv Marion

Ça fait deux heures que je pleurniche dans mon lit.

- À table! Cria ma mère.

Je descendis en trainant du pied.

- Frangine!

Je relevai la tête et vit Valentin dans l'entrebâillement de la porte. J'avais oublié qu'il devait venir manger avec nous.

- Marion? Demanda Val en voyant que je ne répondais pas.

Je ne répondis toujours pas et me mis à table.

Mes parents discutaient avec mon frère. Il parlait de sa nouvelle coloc.
J'écoutais à moitié, trop occupé à penser à ce que m'avais dit Mathieu.

- Comment va Mathieu? Me demanda ma père.

- Ça peut aller...

Mes parents se regardèrent bizarrement.

- Quelque chose ne va pas?

- On s'est disputé.

- Ça va sûrement s'arranger.

- Je sais pas...

- Tu veux que j'aille le voir? Me proposa Valentin

- T'en mêle pas s'il te plait. Répliquais- je

Il leva les mains en l'air comme pour se défendre.

- Je vais me coucher, bonne nuit. Dis-je en me levant.

Je me douchai, me mit en pyjama et allai me coucher.

Le lendemain

Je discutais tranquillement à mon casier avec Margot quand Mathieu arriva et me dit :

- Marion, je peux te parler seul à seule?

- D'accord.

Je fis signe à Margot que je le rejoindrai en cours.

- Que voulais-tu me dire? Demandais-je froidement.

Après tout je n'ai vraiment pas apprécié ce qu'il m'a dit. Mais bon je présume qui va s'excuser et me dire qu'il était fatigué ou quoi.

- Marion...hum... Je suis désolé, vraiment.

Il passa sa main dans ses cheveux, gêné. Il était juste... Trop canon!

- J'ai été peinée que tu me dises cela, Mathieu. Dis-je en l'interrompant.
Mais bon, je t'adore trop pour rester fâchée contre toi.

Je me jettai dans ses bras et le serrai. Il ne répondit pas à mon étreinte.

- Non. Je... C'est compliqué à dire. Je suis désolé parce que... Roh!

Je le regardai, inquiète.

- Mathieu ?

Il ferma les yeux et dit :

- Notre relation est une erreur, Marion. Je préfère que l'on reste amis.

Je restai stoïque. Une larme coula puis 2 puis 3.

- Marion... Commença Math.

Je ne le laissai pas finir et couru vers les toilettes en larmes. Je m'enfermai dans le cabinet et éclatai en sanglot.

Je l'aimais comme une folle. Ou plutôt je l'aime comme une folle, bordel!

/////////

Chapitre rempli de rebondissements!

Bisous!




Venge-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant