Chapitre 41

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Pdv Mathieu

Je mis quelques instants à m'habituer à la lumière du jour. Je devais être dans une chambre d'hôpital. Mais qu'est ce que je fous là, moi? Alors que j'essayai de me redresser, une douleur me frappa l'abdomen.

- Aie... Gémis-je.

Puis tout me revînt. Marion ? Où est elle?! Il faut que je vois Dobermans.
J'appelai donc une infirmière.

- Ha, vous voilà réveillé! S'exclama-t-elle.

- Heu... Oui. Il faut que je vois le commissaire Dobermans.

- Il attendait que vous vous réveilliez. Dit-elle en souriant. Il va arrivé.

- D'accord.

- Comment allez-vous Mathieu ? Demanda-t-il en entrant quelques minutes plus tard.

- J'ai un peu mal mais ça va. J'ai dormi longtemps ?

- Non non, l'accident a eu lieu hier seulement.

- Tant mieux. Et Marion ? Demandai-je anxieux.

- Et bien... Répondit-il en se grattant la nuque. Nous ne l'avons pas encore retrouvée.

- Quoi?!

- Mon équipe ratisse la zone depuis que vous avez été envoyé à l'hôpital.

- Un hangar à proximité de la forêt ça doit tout de même pas courir les rues!

- Le problème c'est que on a retrouvé le hangar en question mais elle n'y était pas.

- Mais vous êtes sûr que c'est le bon?

- Oui, il y a avait des liens ainsi que des taches de sang. On va la retrouver, d'accord ? Nous sommes entrain d'interroger Samuel.

- Ça donne quoi? Demandai-je avec une pointe d'espoir.

- Pas grand chose. Répondit-il gêné.

- Il faut...qu'on la retrouve.

Je retirai la couverture et essayai de me lever.

- Recouchez-vous! Vous n'êtes pas en état de vous lever, Mathieu.

- Je peux pas resté les bras croisés alors qu'elle est sûrement entrain de crever! Criai-je. Je veux pas la perdre.

Ma voix se brisa à la fin de ma phrase.

- Je veux pas la perdre. Répétais-je en sanglotant.

- On va la retrouver. Dit-il avec une voix douce en s'asseyant à mes côtés.

Pdv Marion

- Au secours ! Criai-je.

Ça fait maintenant des heures que je suis dans ce trou. Hier soir, Nathan m'a jetté dans cette sorte fosse. On dirait une sorte de piège. J'étais seulement trop groggy pour me débattre. Ils avaient pensé a mettre des somnifères dans la bouteille qu'ils m'ont donné. Je suppose que leur plan est que je crève dans ce trou!

- À L'AIDE !

Il va falloir que je trouve un moyen de sortir ou d'alerter quelqu'un. Je retentai d'escalader mais à chaque fois, je glisse et retombe dans la fosse. Les paroies sont trop lisses. Je regardai ce qu'il y avait autour de moi: des feuilles mortes, des branches mortes et des pierres. En dernier recours je pourrai essayer de faire un feu. La fumée les alerterait. Mais étant donné que j'ai pas mal de chance d'y rester, ce sera uniquement si il n'y a plus le choix.

Pdv de Mathieu

Dobermans est entrain d'interroger Samuel depuis 2 heures.

- On n'obtiendra rien de lui. Dit ce dernier en sortant de la salle. Quelqu'un souhaite lui parler ?

Les parents de Marion déclinèrent.

- Oui. Répondis-je.

- Vas-y.

Je me dirigeai vers la salle d'interrogatoire soutenu par mes béquilles.

- Comme on se retrouve. Dit Samuel une fois que le commissaire m'est laissé seul avec lui. Tu t'en es sorti à ce que je vois.

- Ça n'a pas l'air de te faire plaisir.

- Bah... Dit-il en balayant la question de la main. Au moins, tu souffriras de la mort de ta chère Marion.

- En parlant d'elle, où est-elle? Répondis-je en serrant les poings.

- C'est Nath qui s'en est occupé. C'est con, hein.

- Pourquoi elle?

- Tu l'aimes, non?

- Non.

- Ça sert à rien de te voiler la face, Mathieu. C'est évident que tu l'aimes.

- T'as pas répondu à ma question.

- Tu serais complètement effondré si elle mourrait. Alors je me suis dit, quoi de mieux pour me venger de lui que de tuer sa bien-aimée.

- Ma soeur t'a pas suffi?! C'est toi qui l'a tué elle aussi, n'est-ce pas?!

- Au point où j'en suis. Oui c'était bien moi. Répondit-il avec un sourire de fou.

- Tu es malade!! M'écriai-je. Pourquoi as-tu fait cela, hein?!

- Tu te rappelle de Gabrielle? C'était l'amour de ma vie. Et toi tu me la volée!

- Tu as tué ma soeur pour une... Fille?! Tu te fou de ma gueule, là?!

- Ce n'était pas n'importe quelle fille! Et puis dois-je te rappeler que tu n'es pas innocent dans sa mort.

- J'en ai assez entendu. Dis-je en m'en allant.

Alors que je m'appretais à sortir de la pièce, je m'arrêtai et lui demandai:

- Et Marion ainsi que Sarah? Tu t'étais déjà vengé alors pourquoi?

- Quand on m'a dit que tu étais amoureux d'une fille, j'ai voulu te montré ce que ça faisait de perdre celle qu'on aime. Au début, j'ai cru qu'il s'agissait de cette Sarah. J'ai donc tenté de l'empoisonner. Mais quand je me suis rendu compte que je m'étais trompé, je me suis rapproché de Marion pour pouvoir la tuer.

- Ça ne se passera pas comme ça, on la retrouvera avant qu'il ne soit trop tard. Je te souhaite de crever comme une merde une fois en taule. Dis-je avant de sortir de la pièce.

- Mathieu, vous devriez rentré chez vous pour vous reposez. Me dit le commissaire. On vous appelera si il y a du nouveau.

- Quelle heure est-il ?

- 23 heures.

- D'accord. Soupirai-je.

- Bonne nuit, Mathieu.

- Oui à vous aussi... C'est quoi ça ? Demandai-je.

- Quoi?

- Cette fumée. Dis-je en montrant la forêt qu'on voyait depuis la baie vitrée.

- J'appelle mes hommes pour...

- Chef ? Il y a de la fumée dans le coeur de la forêt. Dit une voix venant du talkie-walkie.

- Je sais. Allez-y c'est peut-être elle. Dépêchez-vous !

- Bien mon commissaire.

- J'y vais aussi.

- Je viens avec vous. M'exclamai-je en prenant ma veste. Je ne changerai pas d'avis. Ajoutai-je en voyant qu'il hésitait.

- Bon d'accord. Aller, il n'y pas une seconde à perdre!

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Vont-ils retrouvé Marion? Sera-t-elle toujours en vie? Réponses dans le prochain chapitre.

Bye!








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