Chapitre 24.

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Vous voyez ce sentiment que vous avez quand vous avez économisé pendant des mois, et qu'au prix de gros efforts et de beaucoup de labeur, vous pouvez enfin acheter ce dont vous rêviez ?  (Je rêve souvent de chaussettes, et vous ?)

C'est pas grave si vous voyez pas. L'important c'est que aujourd'hui, je me sens exactement comme ça.

Ça y est. Il va enfin tout me dire ! Enfin... Quand je dis tout, je pense que c'est plutôt une partie de la vérité, en admettant qu'il dise la vérité, mais bon. C'est déjà ça non ?

Non ? Comment ça non !? Vous êtes des éternels insatisfaits vous !

"Reconnais qu'ils ont pas tort... Ta vie, elle craint. Je suis sûre qu'il va te raconter du caca en boite et la grande naïve que tu es va tout gober ".

Ma conscience, ou autrement dit, l'art et la manière d'être agréable et sympathique. Ça m'a manqué les conversations avec toi.

Maxime s'arrête soudain mais moi, trop occupée à converser avec moi-même, je ne m'en rends pas compte et m'écrase sur lui.

Le talent, que voulez-vous.

Maxime me regarde d'un air amusé, puis il m'ouvre la porte et me laisse passer.

Je fais quelques pas timides, puis, je ne bouge plus.

Une seule chose à dire : Wow !

Au grand jamais, pas même dans mes rêves les plus fous, je n'aurais pu imaginer un pareil salon.

Les grands salons hyper luxueux dans les films, oubliez ! Ils ne sont rien comparé à celui-là.

Tous des meubles à l'air authentiques et anciens, des canapés fait de velours et de broderies, un lustre magnifique que je ne saurai décrire tellement il est grand, des buffets recouverts de porcelaines décorée à la main, des énormes fenêtres avec des rideaux de soie somptueux, des tableaux magnifiques et uniques et pour finir, de nombreux tapis brodés à la main également.

Tout est fait main, et est d'une qualité hors du commun.

Comment je sais ça ? Et ben je n'en sais rien.... J'ai l'impression de connaitre cette pièce. Plus mon regard balaye ce salon, plus il me semble familier.

Une main se pose sur mon épaule, me faisant sursauter. Je me retourne, Vincent me regarde avec son effroyable et sempiternel sourire.

-Bonjour Lisa !

-Bonjour, lui dis-je timidement.

Les deux frères vont s'installer sur un des canapés tandis que moi, je reste plantée au milieu de tout, sans oser bouger, tel un garde londonien qui reste fidèle à son poste. À l'exception près que moi, j'affiche une expression faciale des moins sérieuses.

-Vous pouvez vous asseoir, vous savez ? Ça risque d'être compliqué de communiquer à une telle distance.

J'écoute Vincent et m'approche doucement du canapé le plus proche.

Ok Lisa. C'est pas le moment de faire n'importe quoi. Tu fais bien attention où tu mets les pieds, et ne t'avise surtout pas de buter sur un tapis.
Ne cogne aucun des meubles, tu risquerais de faire tomber un des vases.

Aller, go !

En fait, cette salle est une véritable salle de tortures. Je vous jure que le temps d'arriver jusqu'au canapé en faisant bien attention à ne rien casser, j'ai gagné au moins 5 cheveux blancs ! Avant même d'avoir des enfants, c'est triste.

Enfin bon. Je m'installe sur le bord du canapé qui, soit dit en passant, est la chose la plus confortable sur laquelle j'ai posé mes fesses. C'est sur que comparé au trou à rat dans lequel j'ai débuté cette... aventure...

Esclave Des VampiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant