Quand j'ouvre les yeux ce matin, je sens que quelque chose ne va pas. Un petit être malfaisant s'est introduit dans mon ventre pour le poignarder. Des crampes. J'ai des crampes.
Je file au toilettes, oh merde !
J'ouvre tous les placards de la salle de bain et dans un tiroir, je trouve le nécessaire.
Je change de vêtements et je retourne me rouler en boule dans mon lit.
La nature est cruelle.
Je prend alors un médicament puis je me rendors. Aujourd'hui, il est hors de question que je bouge d'ici.
**********
-Debout !
J'ouvre les yeux, Maxime vient d'ouvrir les rideaux.
-Laisse-moi dormir en paix, grognai-je avant d'enfouir ma tête sous les draps.
Maxime s'approche de moi et s'assied sur le lit. Il pose sa main sur mon front et encore une fois, ce contact me fait me sentir bizarre.
-Ça ne va pas ?
Je ne répond rien et le regarde dans les yeux. Maxime renifle étrangement. Peu à peu, son sourire en coin apparait et il ricane.
-Je vois je vois, dit-il lentement en ne détachant pas son regard de moi. Je vais te laisser te reposer.
Je cache mon visage, rouge de honte, sous les draps.
Non seulement la nature est cruelle, mais en plus, le destin se fout de ma gueule.
Un vampire... Du sang... Quelle ironie !
Bref, j'attrape un des livres de Vincent pour oublier un peu ce petit bonhomme qui est occupé à me déchirer le ventre.
Un peu après midi, quelqu'un toque à ma porte.
-Oui ?
Vincent rentre et m'amène un bol de pâtes.
-Je ne vous ai pas vu déambuler dans le château, ni crier comme vous le faites tous les jours alors je me suis inquiété.
-Ah, ce n'est rien. J'ai juste...
-Oh je vois, s'écrie soudain Vincent.
Je souris. C'est un peu mon moyen de défense quand je ne sais pas quoi répondre.
Vincent s'approche et dépose le plateau sur la table de chevet.
Il s'assied sur le bord du lit, prend u e cuillère de pâtes, souffle dessus et l'amène devant ma bouche.
-Faîtes aaaaah.
-Euh... C'est gentil mais je suis encore capable de me nourrir par moi-même
-Ah bon ? J'ai dû mal lire.
Vincent affiche un air innocent tellement mignon que j'ai envie de le prendre dans mes bras et de lui faire plein de bisous.
Mais je pense que je vais m'abstenir.
Il me tend alors e bol et il me regarde manger, son faux sourire peint sur son visage.
Ça ne me met pas très à l'aise, je dois dire. Mais je me vois mal le mettre à la porte. Je suis plutôt bien élevée, je crois.
Une fois mes pâtes achevées, Vincent reprend aussitôt le bol.
-Je vois que vous avez lu tous les livres que je vous avais recommandé
-Oui, il ne m'a fallut aucun mal pour tous les dévorer en peu de temps.
-Voulez-vous que je vous en donne d'autres la prochaine fois que nous nous reverrons ?

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Esclave Des Vampires
VampirosBon, alors. Parlons peu, parlons bien ! Tout a commencé quand... Je ne sais pas vraiment en fait. C'est à cause de cette histoire de charme qui altère la mémoire. Pas pratique. Donc euh... Nous dirons que tout a commencé quand je me suis réveillée d...