Esclave Des Vampires

Chapitre 8.

Vincent décolle et en un bond, il atterrit sur le balcon. Il me dépose délicatement au sol lorsque nous entrons dans la chambre et ferme la fenêtre. Maxime est assis sur mon lit et me lance un regard indéchiffrable.

-Décidément, dit-il d'un air amusé, je ne pensais pas que tu essayerais encore de t'enfuir après t'être fait mordre. Tu es vraiment spéciale comme fille.

Je me sentis rougir sur place. Je ne sais pas vraiment si c'est un compliment mais entendre qu'on sort du lot fait toujours plaisir. Vincent s'éclaire la voix pour attirer notre attention et commence à parler.

-Excusez-moi, dit-il d'un air solennel et important, mais je pense qu'il est grand temps de passer aux choses sérieuses.

Je tente de me calmer mais mon coeur, lui, n'en fait qu'à sa tête et bat à toute vitesse, m'empêchant de la sorte de me concentrer sur autre chose.

Maxime se lève du lit et s'approche dangereusement de moi. Ne voyant que son côté "vampire machiavélique" et de peur qu'il me mordre à nouveau, je recule de quelques pas et trébuche sur le tapis. Je manque de m'étaler mais il me rattrape par les poignets à temps. Il en profite pour me coller à son torse. Je rougis et sens mon coeur tambouriner tellement fort dans ma poitrine que j'ai l'impression qu'il va finir par y percer un trou pour s'enfuir. Le contact de sa peau est froid, mais agréable. Je pourrais rester longtemps dans ses bras. Même si se sont ceux d'un vampire, je m'y sens en sécurité.

" Tu es vraiment incorrigible ! Ta stupidité n'a-t-elle donc aucune limite ?"

Ma moi rabat-joie a raison. Je me suis encore laissée envoûtée sans raison.

Ils m'ont séquestrée dans leur cave pendant une semaine, ils m'ont mordue, et j'en passe. Il est donc hors de question que je tombe aussi facilement dans leurs bras même si ils sont l'incarnation de la beauté et de la sexitude (Si ! Ce mot existe, enfin dans ma tête quoi).

Ces pensées m'ayant données du courage, je me détache des bras du vampire en le repoussant assez violemment. Je lui jette un regard haineux et celui-ci adopte un regard étonné et désemparé. Vincent affiche quant à lui un regard victorieux et amusé. Maxime attrape à nouveau mes poignets mais je me débat sans répit.

-Maxime, dit son frère en s'avançant à son tour vers moi, ça ne sert à rien d'insister auprès de cette demoiselle. Tu vois bien qu'elle ne veut pas de toi.
Maxime se tourne vers moi et me regarde.

-C'est faux, dit-il à l'intention de son frère, regarde, il tourne la tête vers moi, dis-moi que tu m'aimes.

Alors là, je reste total désemparée. Il a pété une case, ou quoi ?

Voyant que je ne suis pas prête d'ouvrir la bouche, il reformule.

-Allons, regarde bien mes yeux et dis-moi que tu m'aimes. Ce n'est pas bien compliqué.

Il est officiellement devenu fou. Il n'était déjà pas "sobre" à la base, là il bat tous les records. Je reprends possession de suffisamment de mes moyens pour lui répondre d'un ton plus ou moins cassant.

-Je ne vois pas pourquoi je dirais ça à un psycopathe qui m'a enfermée dans un vieux trou à rats tout puant !

-La lady a tout dit, annonça Vincent d'un air scientifique, elle n'est clairement pas tombée sous ton emprise petit frère.

-Je comprends pas pourquoi, grogne Maxime, c'est pourtant moi qui ai le plus de puissance.

-C'est sans doute car je suis le plus aîné et que je l'ai mordue en premier, répond Vincent modestement, mes pouvoirs doivent être plus expérimentés que les tiens.