Je suis prise au piège, je ne peux pas reculer. Et pour cause, Claude me pousse, certes doucement, mais avec une certaine fermeté, pour que j'avance.
Nous avons descendus un bon nombre de marches et maintenant, nous marchons dans un petit tunnel souterrain.
Mais où va-t-on !? Les caves et les souterrains, c'est toujours mauvais signe.
Non. Ne panique pas Lisa ! Ne panique pas !! Il a dit qu'il voulait t'offrir une robe. Si ça se trouve, il ne te veut vraiment aucun mal et il est juste un peu bizarre.
Oui, c'est sûrement ça. Et puis, Maxime ne va pas tarder à arriver. Il va venir, et il va te sortir des griffes de Claude.
Dépêche toi quand même, Maxime.
-Vous ne parlez plus, chuchote mon ravisseur à mon oreille. Êtes-vous sûre que ça va ? Je peux appeler un médecin si vous le souhaitez.
-N-non merci, m'écriais-je, ce n'est pas la peine. Je... Je suis.... Juste un peu fatiguée.
-Vraiment ? Si ce n'est que ça, susurre-t-il d'un ton mielleux. Je vous autorise à entrer dans mes appartements. Il y a un lit, vous pourrez vous reposer.
Je déteste cette façon qu'il a de parler ! Si douce, si mystérieuse, qu'on dirait qu'il met des sous-entendus à chaque coin de phrase
La seule solution face à ça, c'est d'employer le même ton. Ou du moins, essayer.
-Ne vous donnez pas cette peine. Vous en faites déjà beaucoup pour moi, je vous assure.
-Ce n'est pas grand chose. Un seul mot de votre part, et je m'exécute, dit-il en me prenant par la taille.
Un frisson me parcourt. Un frisson de dégout, plus précisément. La fraicheur de ses mains n'a rien à voir avec celle de Maxime. Celle de mon vampire est douce, celle-ci est désagréable et rugueuse.
Courage Lisa ! Supporte, endure, et évite de lui mettre un pied dans les burnes parce qu'il a l'air encore plus timbré que William.
J'enlève avec dégout sa main de ma taille.
-Puisque ce sont là vos propres paroles, dis-je en le fixant. Je souhaiterais retourner auprès de mon partenaire afin que nous quittions cette soirée et que je puisses me reposer.
Claude a un petit rictus. Il réprime un petit rire et me toise.
-Qui a-t-il de si amusant ? demandai-je agacée.
-Je vois que vous n'avez pas l'habitude de ces soirées.
Cramée....
Encore une fois, un lueur dans son regard me fait penser qu'il a deviné que je ne suis pas un vampire.
Mais je refuse de lâcher le morceau !
-Et bien, dis-je en dissimulant mon désarroi, qu'est ce qui vous fait pensée cela ?
-Vous semblez ignorer certaines règles.
-Lesquelles ?
-Oh pas grand chose, répond-il malicieusement, c'est à l'hôte de décider quand les invités peuvent disposer. Voyez-vous, l'hôte a tout les droits.
Il s'arrête soudainement, et me fixe intensément.
-Il peut même, continue-t-il, décider de faire enfermer ses invités si il estime qu'ils lui veulent du mal.
-Seriez-vous en train de me menacer de me jeter en prison ?
-Je n'oserais jamais blesser une si belle femme. En revanche, je n'ai pas autant d'indulgence envers les hommes.
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Esclave Des Vampires
VampireBon, alors. Parlons peu, parlons bien ! Tout a commencé quand... Je ne sais pas vraiment en fait. C'est à cause de cette histoire de charme qui altère la mémoire. Pas pratique. Donc euh... Nous dirons que tout a commencé quand je me suis réveillée d...