Esclave Des Vampires

Chapitre 32.

Pdv ???

Lorsque j'arrive dans la pièce, Lisa gît sur le lit, inconsciente. Claude se tient sur elle et s'apprête à lui retirer sa bague.

-Claude ! criais-je en bondissant sur lui, lâche la !

Claude parait à la fois surpris, agacé et heureux de me voir. En fait, je pense que ma présence ne le dérange pas mais qu'il aurait préféré me voir débarquer un peu plus tard.

Mais je m'éloigne du sujet. Je disais donc que je bondissais sur le brave vampire pour lui mettre mon poing dans sa figure. Il se retrouve projeté un peu plus loin.

Je prends sur moi. La violence ne figure plus parmi mes passions depuis quelques temps.

-Je commençais à croire que vous ne viendriez pas, avoue-t-il en se relevant. Mais j'aurais préféré achever ce que j'avais commencé avant de vous recevoir.

Je le regarde, énervé.

-Je suppose, continue-t-il, que vous n'accepterez pas de sortir de la pièce le temps que...

-Au cas où vous le l'auriez pas remarqué, dis-je en ramassant la chaine au sol. Cette jeune femme ne vous appartient pas.

-Elle n'est pas à vous non plus.

-Je n'ai pas essayé de la sauter, moi.

Nous nous regardons en chien de faïence. Je vois que sa respiration est irrégulière, on dirait qu'il est prêt à en venir au poings.

Il n'attend pas une minute de plus et se jette sur moi. Sans effort, je pare tous ses coups. Cependant, je ne riposte pas. Le voir se déchainer pour rien, ça m'amuse.

-Aurais-tu oublié qui t'as appris à te battre quand tu étais jeune ? le narguais-je.

-Comment je pourrais oublier ce que tu m'as fait !?

-Allons cousin, il faut apprendre à tourner la page.

-Je ne suis qu'un cousin éloigné, s'énerve-t-il. Et je t'interdis de m'appeler comme ça. J'ai tranché tous mes liens avec votre famille maudite !

-Pourtant, tu étais réellement heureux de me voir il y a quelques instants. N'essaye pas de me faire croire que tu m'as oublié.

Claude a cessé de se battre. Je lui envoie un coup de poing et il tombe au sol, sans se relever. Il est à genoux sur le tapis, tremblant de tous ses membres.

Il est au bord des larmes, c'est pitoyable.

Je m'accroupis à ses côtés et me fais un plaisir de remuer le couteau dans la plaie.

-Si, articule-t-il. Je te déteste du plus profond de mon coeur.

-Ce n'est pas ce que tu disais il y a quelques années. N'est-ce pas toi, qui voulait devenir mon frère ?

-TAIS TOI ! Tu es vraiment...

-Quoi ? Je suis quoi ? Un vampire ? Certainement. Horrible ? Je ne le nie pas.

-Tu, bredouille-t-il, tu... Tu es pire que ça ! Tu as abusé de la confiance que je t'accordais et tu t'en vante !? Tu es... hypocrite !

-C'est pas faux, m'exlamais-je. Cette vieille blessure ne s'est donc toujours pas refermée ? Ah la la. On voit bien que tu n'es pas né vampire, toi.

-Comment veux-tu qu'elle se ferme !? Ce jour-là, dit-il d'un air sombre, tu as fais tomber ton masque et j'ai compris ce qui se cachait derrière ton sourire. Ces trois années passées ici-même tout les trois, elle, moi et toi, elles n'avaient jamais compté.